Comment le violoniste Guiseppe Tartini à composé son meilleur morceau grâce à un rêve

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Guiseppe Tartini, violoniste du 18ème raconte comment il a composé son morceau la trique du diable : « Une nuit, je rêvais que j’avais fait un pacte avec le diable pour mon âme. Tout se passe comme je le désirais: mon nouveau serviteur anticipait tous mes désirs. J’ eu l’idée de lui donner mon violon pour voir s’il pouvait me jouer quelques jolies mélodies. Mais imaginez mon étonnement quand je l’entendis jouer d’une sonate si rare et si belle, avec une telle maîtrise et l’intelligence, à un niveau que je ne l’avais jamais cru possible. J’en étais si ému que j’en eu le souffle coupé et que je me suis réveillé en haletant. Immédiatement, je saisis mon violon, espérant de rappeler certains lambeaux de ce que je venais d’entendre; mais en vain. Le morceau que j’ai composé alors est sans aucun doute le meilleur que j’ai écrit, et je l’appelle encore « Sonate du diable », mais il est très inférieur à celui qui m’a stupéfait dans mon rêve à un point tel que je l’aurais brisé mon violon et abandonné la musique pour toujours si j’avais pu le posséder ».

Ce n’était naturellement pas le diable que Tartini a rencontré dans son rêve, mais une image que son subconscient a utilisé en se calquant sur son propre système de croyances. La petite histoire ne le dit pas, mais je suppose que d’une manière ou d’une autre, qu’il avait dû rester concentré sur son désir de créer un morceau magnifique et que son subconscient, après avoir été stimulé, n’a pas eu de choix que de répondre à sa requête.

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