On lui doit 10 000 €, on lui rembourse 15 000 !

Un membre actif du groupe m’a relaté il y a quelques jours une superbe manifestation. Il était en conflit avec une entreprise qui lui devait la somme de 10 000 €. Connaissant les techniques de Neville Goddard, il a décidé de les utiliser pour récupérer son dû.

« Pour être bref je me suis concentré 3 soir d’affilée sur le sentiment que c’était déjà réglé pas plus et aujourd’hui le 15 je reçois un chèque de 15 000 euros. je me suis concentré 3 nuits de suite en me concentrant sûr le sentiment d’avoir reçu mon dû et à côté en journée je faisait 30 min de gratitude ! Ensuite ça a mis seulement une semaine même connaissant le pouvoir du sentiment je suis toujours agréablement surpris. Je suis maintenant imprégné de la philosophie de Neville Goddard qui sous-tend sa maxime : savoir s’imprégner du sentiment du vœu exaucé ».

J’espère que mon témoignage servira à d’autres.

Les merveilleux bienfaits thérapeutiques d’un mois de Ramadan

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De plus en plus d’études montrent les bénéfices thérapeutiques du jeûne. En effet, un jeûne prolongé de quelques jours permet le déclenchement de l’autophagie qui dégrade les tissus malades et permet un renouvellement des cellules souches qui sont à la base de la régénération des organes. Une étude récente a montré que 24 heures de jeûne permettraient de renouveler les cellules souches de l’estomac.

Plusieurs études sur des volontaires pratiquant le Ramadan montrent que des effets thérapeutiques se manifestent lors de ce jeûne très strict, répété pendant un mois :

  • Une diminution du niveau des métaux lourds dans l’organisme.
    Des chercheurs égyptiens ont étudié 40 volontaires en 2008 sur lesquels ils ont comparé les niveaux de certains métaux lourds avant le Ramadan, le 14e et 28e jour de jeûne. Ils ont noté une baisse notable des taux de mercure, de chrome, d’aluminium, de manganèse et de cobalt. Vous trouverez le lien de l’étude en anglais ici.
  • Une baisse des inflammations. Des chercheurs iraniens ont étudié vingt-et-un hommes et vingt-neuf femmes ont accepté de participer à une étude. Celle-ci a débuté une semaine avant le ramadan et terminée un mois après. L’analyse des paramètres prouve qu’un jeûne sec quotidien atténuerait bel et bien le statut inflammatoire de l’organisme par la suppression de l’expression de cytokines pro-inflammatoires, par la diminution de la graisse corporelle et par l’augmentation des niveaux de circulation des leucocytes. Vous trouverez le lien de l’étude en anglais ici.
  • Il baisse le niveau de mauvais cholestérol. Voir les études ici.
  • Il baisse le sucre sanguin. Voir les études ici.
  • Il renforce les os. Lors du jeûne, le corps sécrète hormone parathyroïdienne (PTH) pendant un jeûne sec intermittent. La PTH aide à la réabsorption osseuse, à la formation osseuse et augmente les taux de calcium dans le sang. Vous trouverez le lien de l’étude en anglais ici.

Néanmoins, pour bénéficier des effets thérapeutiques du jeûne, il est recommandé de ne pas manger sans excès, et d’éviter les boissons sucrées. Ce qui, je le conçois, peut être très difficile dans un moment festif comme le Ramadan.

Pour savoir tout sur le jeûne thérapeutique, voir ici.

 

Une guérison par le jeûne ?

Il y a quelques semaines, j’ai eu la surprise de voir un peu de sang en me brossant les dents. Je n’y ai pas tenu attention jusqu’à ce que je prenne conscience que je saignais à chaque fois que je me lavais les dents. Une petite visite à Google me proposait des options de gingivite, de parodontite, de carence en vitamine C, etc.

Ayant quelques cinq à six kilos à perdre avant l’été et voulant nettoyer profondément ma peau, j’ai pris la décision de faire un jeûne sec de cinq jours. Je m’étais imposée quelques cycles de jeûnes secs de 48 heures. Mon excuse était toujours que ma charge de travail m’empêchait d’aller plus loin.

Néanmoins, début mai, je démarrais un projet de jeûne sec combiné à l’eau qui dura 12 jours ; 299 heures exactement. J’ai perdu 13 kg.

Pendant mon jeûne, à chaque fois que je brossais les dents, mes gencives continuaient à saigner. Les travaux du Pr Valter Longo montrent que les l’aspect thérapeutique du jeûne se manifeste principalement à partir de trois jours de jeûne prolongé avec l’autophagie qui commence la destruction des tissus malades. Elle se poursuit avec la réalimentation où les cellules souches se régénèrent à la réalimentation et remet à neuf les organes.

Ainsi, trois jours après m’être réalimentée, j’ai pu constater que mes gencives ne saignaient plus. Ce qui confirme les travaux du Dr Valter Longo. Dix jours après ma réalimentation, j’avais repris 2,5 kg, et ma peau était totalement raffermie, éclatante. Cela rappelle l’importance de la réalimentation adaptée pour maintenir les effets du jeûne. Pour aller plus loin dans le pouvoir du jeûne, allez ici.

Peut-on jeûner à sec plus de trois jours sans mourir ? 

J’ai été contactée sur ce blog début décembre 2017 par Majid qui cherchait des renseignements sur le jeûne sec. Il était déjà en jeûne sec depuis 71 heures et désirait étendre son abstinence à 101 heures. Son but était de se prouver que l’être humain pouvait résister à une privation d’eau et de nourriture plus de trois jours. Comme beaucoup d’entre nous, Majid avait entendu parler de la « règle de survie des trois ». Ce dogme affirme que le maximum qu’un être humain peut endurer sans répondre à ses besoins vitaux est trois minutes sans respirer, trois jours sans boire, trois semaines sans manger (Manise, 2016).

Se sentant s’affaiblir, il hésitait à continuer. Âgé de 45 ans, musulman, son organisme connaissait déjà la déshydratation à la faveur des ramadans annuels. Néanmoins, je lui ai conseillé de rompre son jeûne et de reprendre dans quelques semaines, son corps sera mieux adapté. Il décida de continuer néanmoins afin d’atteindre le but fixé. Il raconte son expérience. À sa demande, je transcris l’intégralité de son témoignage. Les caractères gras sont de mon fait.

« Voici le récit de mon voyage d’un jeûne à sec de 101 heures (4 jours et 5 heures). Tout d’abord, je voudrais exprimer que l’objectif de ce témoignage n’est pas d’inciter les personnes à m’imiter. Bien au contraire, il reflète humblement mon expérience avec le corps et l’esprit dont je disposais à ce moment de ma vie. D’où, il n’y a pas pour moi de recette universelle propre à chaque être humain. Chaque être vivant est unique et différent. Et en partant de ce postulat, c’est à chacun d’expérimenter graduellement, au fil de la connaissance de son corps et de son mental la loi de l’hormèse. Dans ce compte rendu, je vais aborder les points de la manière suivante :

 1) Qui suis-je ?

2) Qu’est-ce qu’un jeûne sec et mon expérience au préalable

3) Le pourquoi d’un jeûne sec de 101 heures

4) Mon ressenti jour après jour

5) La reprise alimentaire

6) Une note de synthèse

7) Mes remerciements

 1) Qui suis-je ?

Je m’appelle Majid, je suis Belge d’origine marocaine et de cœur Palestinien. J’ai 45 ans et mesure 1,80m pour 63kg. Je suis typé physiologiquement comme un coureur de fond. J’ai réalisé beaucoup de compétitions par le passé. Mais aujourd’hui, avec mes trois enfants, je cours pour mon plaisir à raison de plus ou moins quatre fois semaine avec des séances de fartleek pour conserver un minium de vivacité. J’habite dans la campagne à plusieurs kilomètres de Liège (Belgique).

 2) Qu’est-ce qu’un jeûne sec et mon expérience au préalable

Pour les non-initiés, un jeûne sec est le principe du jeûne à l’instar du mois du ramadan. C’est à dire ne pas boire et manger pendant un certain laps de temps. En ce qui me concerne, je n’ai comme expérience du jeûne sec que cette période du mois du ramadan. Donc, l’été dernier, en rompant le jeûne à 22h00 jusque 3 heures du matin, cela me faisait au grand maximum un jeûne de 19 heures sec. Autre expérience que j’ai pu vivre, est un jeûne plus accessible de 36 heures à l’eau.

 3) Le pourquoi d’un jeûne sec de 101 heures

Lors d’un repas convivial entre amis, survient la discussion autour de la croyance que l’on meurt littéralement après trois jours sans boire. Ces propos ont été tenus par mon ami Bernard, un scientifique de 50 ans. Il avait plaisir d’argumenter avec beaucoup d’énergie en s’appuyant sur des bases physiologiques. Je lui ai répondu: « Non, pas toi Bernard, tu ne crois tout de même pas à ces sornettes. »

Du coup, il n’en démordait pas et il s’est fait même aidé par une tierce personne qui confirme ses dires en s’appuyant sur l’aide du smartphone. Nous voilà donc avec mon ami Bernard et le reste des convives aux anges et moi qui reste pantois et dubitatif. Bon, j’ai laissé les choses germer et je me suis documenté sur le net. Très vite, j’ai pu lire des témoignages très intéressants sur le jeûne hydrique, mais moins sur le jeûne sec. Jusqu’à être tombé sur le site: les miracles de l’imagination https://metanoialaporteauxmiracles.com.

Tout est devenu plus clair et rassurant à la lecture de l’expérience clinique de 10 adultes en bonne santé. Ils ont été suivis par un corps médical durant un jeûne sec de cinq jours. Et il en résultait que l’expérience s’est avérée sans danger, et il a été observé une amélioration considérable des fonctions rénales. Du coup, je me suis dit, que j’allais tenter quatre jours. Et en les convertissant en heures, cela faisait 96 heures. Et là-dessus, j’ai voulu me faire plaisir et l’arrondir en un premier à temps à 100 heures. Puis très vite à 101 heures pour marquer davantage de crédibilité et de susciter la réflexion et la curiosité. Pratiquement, j’ai choisi le meilleur moment pour moi d’inclure ce jeûne rapidement dans mon agenda. En tenant compte évidemment des paramètres familiaux et professionnels.

Par contre, je voulais dès le commencement du jeûne vivre ma vie pleinement, naturellement sans rien y changer. Exactement le même principe que je m’applique pendant le mois du ramadan. Non pas un jeûne du lit au canapé, et du canapé au lit. Mais un jeûne à la réalité de mes engagements familiaux et professionnels.

 4) Mon ressenti jour après jour

Vendredi 8 décembre 2017 

Je me rends au boulot comme chaque jour à vélo avec assistance électrique. Temps de parcours de plus ou moins une heure. À 14 h précises, je me suis arrangé pour qu’il ne reste plus une seule goutte d’eau dans ma gourde. Fin de journée, je rentre également à vélo et là, de manière inconsciente, mon corps se met déjà en mode économe. C’est-à-dire que j’ai moins forcé dans l’effort et de ce fait, j’ai allongé mon temps de parcours.

Le soir venu, je me mets à table en famille. C’est important pour moi de ne pas me soustraire et de vivre comme un ermite. Donc, tous les repas, petit-déjeuner, dîner et repas du soir, j’étais présent à leur côté. Surtout pour aider Ziad le petit dernier de 2 ans et demi. J’ai pu assez facilement passer ma soirée sans manquer de nourriture et d’eau. Il faut dire que les années de jeûne pendant le ramadan doivent certainement aider le premier jour. C’est un peu comme si j’appuyais sur un bouton on-off et que mon corps se mettait littéralement en mode jeûne sans rien réclamer.

Samedi 9 décembre 2017

Ma matinée au travail se passe sans souci. Dans l’après-midi, je me suis rendu à la commune d’Aywaille (près de Liège) pour rendre hommage et féliciter un gaillard (Jean-Pierre Minguet) hors norme de 59 ans qui a parcouru ses 20 dernières années 400.000km à vélo ; principalement entre le boulot et la maison (Sudinfo.be, 2017).

Si j’évoque cette anecdote, c’est que je recherche dans ma vie à être entouré de personnes rayonnant des ondes positives allant de l’avant, avec une réflexion d’esprit. Personnellement, cela m’aide à vivre de manière plus harmonieuse. Je suis de nature à avoir un regard critique sur beaucoup de domaines de la vie dans le but d’éveiller la conscience, afin de ne pas tomber dans le dogme et suivre aveuglément sans trop de responsabilité le troupeau. Cette personne à l’allure non sportive m’inspire une très belle leçon de vie, au travers son choix écologique, sa symbiose avec la nature, sa discipline et sa rigueur bravant les quatre saisons.

Le soir venu, nous nous rendons avec la belle-famille dans un restaurant pour fêter la naissance de mon filleul Lubin. Je dois vous avouer qu’être assis devant une table dressée de bons mets mit mon estomac et mon mental à rude épreuve. D’autant plus que ma belle-mère assise devant moi n’arrivait pas à bout de son plat de salade au chèvre chaud. Loin de moi l’idée de craquer. Mais, j’avais du mal à me dire que tout ce reste de nourriture irait dans le compost. Alors qu’ici et maintenant, il y avait un preneur.

 Dimanche 10 décembre 2017

Comme tous les matins, je prends une douche froide avant d’aller soigner les poules. J’allais enfourcher mon vélo pour une matinée au boulot professionnel. Mais in extrémis, mon corps n’en a pas voulu. Personnellement, ça été une démarche très difficile de prendre à la place la voiture. Heureusement, la sagesse l’a emportée. Effectivement, si je voulais tenir plus de quatre jours à jeun et à sec, j’avais intérêt à ménager ma monture. Par contre, le retour en voiture a été laborieux. J’étais fatigué, mes yeux se fermaient et j’ai dû m’arrêter à quelques kilomètres de la maison pour faire une micro-sieste. En rentrant à la maison, je sentais que mon corps avait besoin de se réchauffer. J’avais les mains et les pieds glacés. Et c’est sous ma couette que j’ai pu trouver un repos physique. Le reste de la journée a été longue sans trop d’énergie. Je sentais que mon corps ne répondait plus. Tous mes déplacements s’effectuaient au ralenti. Ma voix commençait à faiblir. Je commençais à vivre difficilement le jeûne. J’avais des douleurs dans le bas du dos, remontant sur la colonne vertébrale. Innocemment, je pensais que j’allais pouvoir aller tous les jours au boulot à vélo et de surcroît continuer mes entraînements de course à pieds. Il a fallu me rendre à l’évidence. Et en allant me coucher, je préparais mentalement la journée du lendemain. La nuit a été plus saccadée avec des périodes d’insomnie. J’entendais mon cœur battre jusqu’à ma tempe. J’éprouvais une sensation désagréable de pression permanente au niveau de la cage thoracique. Ma respiration était plus courte et plus saccadée. Je commençais à me tracasser. Certes, j’étais avec mon épouse, mais seul dans l’expérimentation d’un jeûne alliant mes tâches quotidiennes.

 Lundi 11 décembre 2017

Ma journée au travail débute à 15 h et se termine à 22 h. Encore une fois, j’ai eu beaucoup de mal à accepter de m’y rendre en voiture. Car, pour une fois, le choix de mon jeûne avait un impact sur le bien-être de ma famille. En effet, ma fille Nour a du faire l’impasse de son entraînement de gym du soir pour que je puisse me rendre au boulot en voiture. À nouveau, mon corps répondait encore moins bien que les jours précédents. J’éprouvais plus de difficulté à déglutir.

Mon rythme de parole était plus lent et on sentait une faiblesse dans ma voix, à l’instar d’une personne âgée. J’ai très vite compris que ma voix reflétait mon état physique au travers cette poitrine en dépression. Pour essayer de mieux comprendre ces modifications internes, j’ai clairement questionné l’administrateur du site « Les miracles de l’imagination » :

“Bonjour, dans une heure et trente minutes, mon corps et mon esprit auront enduré 72 heures de jeûne sec. Je souhaiterais atteindre 101 heures. Mais, je vous avoue que j’ai un peu peur car mon organisme est maintenant au ralenti. Ce qui me rassure c’est que je vais toujours uriner plusieurs fois par jour. Pourriez-vous m’indiquer les premiers signes annonciateurs d’un danger potentiel qui me feraient rompre le jeûne. Merci pour vos réponses”.

Je remercie d’avance mon interlocuteur car il a été bienveillant à plusieurs égards. Notamment, puisqu’il s’agissait de démontrer qu’on était toujours vivant après trois jours sans boire ni manger, il m’a demandé de rompre le jeûne. Car pour lui, mon objectif était atteint, et que je pouvais toujours réitérer ultérieurement l’expérience de manière progressive. Ok, j’ai compris qu’il préférait jouer la carte de la sécurité. Et de toute façon l’inverse m’aurait étonné de sa part. Par contre, il m’a donné un outil formidable afin de vérifier l’hydratation de la peau. En la pinçant, elle doit reprendre son élasticité normale. Si ce n’est pas le cas, il s’agit d’un signe de déshydratation. Chose étrange ce jour, tous ces paramètres m’ont donné envie de prendre soin de mon corps. En effet, les kilos filant, et la barbe naissante, cela ne m’aidait pas psychologiquement à continuer l’aventure.

Donc, je me suis rasé une semaine à l’avance. Et très sincèrement, je trouvais que ma peau était bien plus belle, plus lisse avec un beau teint et un visage plus rayonnant qu’à l’accoutumée. J’étais content d’aller au travail avec cette mine, même si physiquement le corps et la parole étaient au ralenti. Mes collègues se sont rapidement aperçu que quelque chose n’allait pas dans la façon de me mouvoir. Dans la discussion, c’était impressionnant d’observer un ajustement dans leur tonicité verbale et physique. Ils étaient plus dans l’écoute active. Cela me renvoyait à l’image d’être davantage à l’écoute des personnes plus âgées. Et lorsqu’on leur adresse la parole, c’est avec une très grande retenue, un plus grand respect, avec une voix plus douce et un ralentissement du débit des mots.

J’ai ressenti beaucoup d’empathie et de la bienveillance à mon égard. On essayait davantage de me comprendre que de me juger. Cela m’a fait plaisir. Au fil de la soirée, j’ai à nouveau observé un changement de mon état physique.

Sur la route du retour, je n’ai éprouvé aucune fatigue. Bien au contraire, j’étais bien éveillé avec une parfaite lucidité. Content du regain d’énergie, je demandais à mon épouse ce qu’elle pensait de mon visage. Elle me répondit texto et avec beaucoup de retenue: “Tu ressembles à un mort!”

Alors bien évidemment, je l’ai remercié pour son honnêteté. Mais je lui ai répondu que personnellement, je me trouvais bien pour le moment. La nuit a été agitée et je n’ai pas fermé l’œil de 2 h à 4 h 30 du matin. En fait, je n’avais pas sommeil du tout. J’étais tout simplement en forme. Mieux, ce sentiment d’oppression permanente sur la cage thoracique s’est estompé ainsi que les battements du cœur forts prononcés. Mon corps aurait-il compris qu’il n’aurait rien à manger et à boire ?

J’étais également excité de la journée du lendemain. Et si j’y arrivais ? Et comment l’annoncer à mon ami scientifique ?

Mardi 12 décembre 2017

En me levant, j’étais encore plus en forme que la veille au soir. Je trouvais un peu plus de timbre dans ma voix et je parlais enfin plus ou moins normalement. Mais toujours avec cette difficulté permanente de déglutition.

Par ailleurs, depuis dimanche, j’ai des glaires épaisses de couleur blanchâtre au fond de la gorge que je dois régulièrement expectorer. J’étais très actif tout au début de la matinée. Puis j’ai eu une chute de mon énergie. J’ai passé le reste de la matinée dans mon lit à me reposer. J’ai enfin compris que le jeûne était synonyme de repos. Et donc, je ne suis pas allé au travail ce jour.

Par contre, vers midi, j’avais à nouveau la pêche et j’ai enfourché mon vélo pour me rendre chez le coiffeur de mon garçon Marouane, à 5 km de la maison. J’étais fier de moi jusqu’au moment où je me suis regardé devant le miroir du salon de coiffure. Bizarrement, les propos de mon épouse « tu ressembles à un mort » ont fait écho en moi. J’étais triste de voir qu’effectivement je ne me trouvais plus du tout beau. Que je ressemblais davantage à un zombie sur pattes. Je pense que la coiffeuse qui me voyait pour la première fois était trop polie que pour me questionner. Habituellement, les coiffeurs sont bien plus loquaces. Finalement ma nouvelle coupe annuelle a remonté l’estime de moi. Et c’est toujours avec beaucoup d’énergie que je terminais cette après-midi.

Vers 16 h, je ressentais à nouveau une baisse de régime avec le besoin de me reposer. Cette fois, il me semble que j’ai réellement dormi une petite heure.

À 17 h, je prépare le souper des enfants et en même temps, je suis tout excité. Non pas à l’idée de boire ou manger. Mais plus tôt, à la venue de mon ami Bernard. En effet, je lui ai téléphoné ce jour et non avant. Car, je ne savais pas si j’allais arriver au terme de mon objectif. Ne sachant rien de mon expérience, je l’ai invité à partager à la maison un moment historique du haut de ses 50 ans. Seul impératif, il devait être à la maison vers 18 h 45. Mais pas après 19 h.

J’ai bien insisté sur l’expérience unique et que ça me ferait grandement plaisir de le partager avec lui. À l’heure prévue, Bernard arrive à la maison et ne se doute toujours rien. Il m’évoque quelques hypothèses comme l’abattage d’une de mes poules dans le plus grand respect animalier (halal), ou encore une circoncision (qui se pratique normalement à l’hôpital). Non vraiment, Bernard ne se doute de rien. Je lui dis: “Bernard, suis moi dans la salle de bain”. Naïvement, il me suit. Je sors une balance; je retire mes vêtements en ne gardant que mon slip et je lui demande de lire mon poids.

Tout d’abord, il est resté ébahi devant ce corps décharné pour laisser place ensuite à de fortes émotions. Ce moment de partage avec Bernard mais également avec mon voisin de 84 ans Jean, qui est comme un grand-père spirituel ont été immensément riche en émotions. Nous sommes restés un long moment à discuter des bienfaits du jeûne, de la suralimentation de notre société d’aujourd’hui. Je pense que cela a été vécu comme un moment marquant dans notre vie.

 5) La reprise alimentaire

Personnellement, je ne pouvais pas faire autrement que de rompre le jeûne qu’avec de l’eau de mer ramenée à l’isotonie[1]. Les premières gorgées restes inoubliables. Mes amis ont été étonnés que je ne me rue pas sur la nourriture. Curieusement, je n’avais pas spécialement faim. L’eau de mer me suffisait pour le moment. J’ai pris des petits morceaux de pamplemousse (le fruit à l’indice glycémique le plus bas), des quartiers de pommes, un avocat et quelques olives pour apporter du gras. Après une heure, le besoin de manger d’avantage de fruits se faisait ressentir. Et c’est avec beaucoup de délectation que je mettais dans mon palais de petits morceaux de mandarines ou d’oranges. Je fermais les yeux et mes sens étant davantage développés suite au jeûne, je m’émerveillais à chaque bouchée en contemplant la puissance du goût de l’aliment. Wouaw, Macha’Allah (Dieu l’a voulu)

Finalement, avant d’aller au lit vers 23 h, j’ai savouré pleinement : deux pamplemousses, un avocat, quelques olives et dattes, deux pommes, deux poires, trois clémentines, quatre petites oranges et un demi-concombre. Je n’étais absolument pas ballonné. J’ai simplement suivi mon instinct avec la discipline de ne pas en faire de trop. Vers minuit trente, je n’avais plus du tout sommeil et mon estomac était déjà quasi-vide. Plutôt que de tournoyer dans mon lit, j’ai préféré à nouveau me sustenter en rédigeant ce compte-rendu. L’heure avance et je n’ai pas sommeil du tout. Et pourtant, il est 5 h 17 du matin. 

6) Une note de synthèse

Très honnêtement, je pense que j’aurais pu encore tenir un jour de plus. Mais cela allait d’une part à l’encontre de mon objectif initial, et d’autre part, je n’aimais plus ce corps osseux. J’avais l’impression de ne plus être dans un corps habité. Les bienfaits au niveau corporel sont moins de douleur à mon hallux rigidus; une diminution du volume d’un kyste à l’avant du pied et le grain d’une peau de bébé. Et ce mercredi matin, après avoir passé une nuit blanche, je ressens une sensation de plénitude. Certainement due à une décharge d’hormone du bonheur. À nouveau, je tiens à préciser que cette expérience est vraiment personnelle et que je ne l’ai pas expérimentée pour qu’on fasse la même chose que moi. Le partage de ce ressenti est pour moi une opportunité de nous interroger sur les réels besoins nutritionnels de notre corps. Car, nous le savons trop bien que nous consommons plus que ce que le corps a besoin.

À travers ce long périple, je suis assez fier de moi. Fier, dans le sens où j’ai pu être à l’écoute de mon corps et de m’octroyer cette possibilité de rompre le jeûne à tout moment s’il s’avérait nécessaire pour ma santé. Donc, il me semble qu’en partant de ce principe d’être à l’écoute de son corps, nous entrons plus facilement dans une réflexion spirituelle. Une démarche volontaire menant à une régénérescence de nos organes et cellules. À titre indicatif, je pesais à la fin de mon jeûne 55,8 kg. Cela fait une perte de 7 kg avec environ, 1,6 kg/jour en moins.

 7) Mes remerciements

Mes remerciements vont tout d’abord à Dieu (Allah) qui m’a donné la force physique et mentale d’expérimenter ce jeune avec ou sans l’accomplissement de mon objectif. Ensuite, à ma tendre épouse Gaëlle et à mes enfants à qui j’ai dû faire vivre des moments de peur et d’interrogation. Merci à mon ami Léon qui m’a ouvert les yeux sur des pratiques naturelles insoupçonnées.

Merci à l’authenticité de Bernard qui m’a permis de mettre en œuvre le projet à court terme. Merci à la bienveillance de l’administrateur du site: « Les miracles de l’imagination ». Merci à toutes les personnes qui ont cru au projet sans porter de jugement. Personnellement, le jeûne est, et restera le premier médicament naturel. À l’instar de l’instinct animalier qui s’arrête de s’alimenter pour se soigner. Je vous souhaite à tous d’expérimenter un jour les bienfaits du jeûne et surtout de le vivre à votre rythme. Majid AMAR »

[1] Mejid parle du sérum de Quinton.

Pour aller plus loin dans l’expérience du jeûne sec, cliquer ici.

Vous trouverez ici un groupe de discussion sur le jeûne, l’hormèse et l’évolution.

Comment sortir d’une prison mentale ?

Parfois, on peut avoir l’impression d’être incarcéré dans une prison mentale qui nous empêche totalement de nous mouvoir hors de ses limites. Cette prison peut prendre la forme d’un sentiment incessant de culpabilité, de tristesse, de haine de soi, de haine des autres, d’insécurité, de peur, etc.

Pour sortir des schémas mentaux destructeurs, je conseille deux choses :

  • La première est de faire une dizaine de respirations profondes (inspirer-retenir son souffle-expirer par le nez ou la bouche). Cela permet de générer des sentiments de paix et de bien-être.
  • La seconde est de faire la liste de tout ce que vous aimez (souvenir, loisir, passion, individu) et qui créent en vous un sentiment de joie profonde et authentique. Puis vous en choisissez un sur lequel vous vous focaliserez pendant une petite méditation. Au lieu de ressasser des mauvais souvenirs, ressassez des bons souvenirs. C’est très facile et très ludique. Vous pouvez au fil des jours changer vos méditations en changeant l’image mentale sur laquelle vous vous concentrez.
    Par exemple, disons que votre meilleur souvenir est des vacances en Sicile. Vous vous souvenez de la magnificence du paysage, de l’architecture, de l’art romain. Vous vous souvenez de ces délicieux plats que vous avez appréciez quand vous y étiez. Vous vous souvenez également des odeurs, des enfants qui courent ou des couleurs du ciel.
    En vous vous rappelant cet évènement, en le ressassant dans une méditation encore et encore, vous allez très vite vous sentir mieux et refocalisez votre attention. Et vous créez une nouvelle réalité.
    Si ce sentiment est fort, il va rapidement casser l’atmosphère empoisonnée dans laquelle vous étiez. Il est nécessaire de le faire régulièrement. C’est très efficace.

N’hésitez pas à partager vos expériences sur le blog…

Le pouvoir du jeûne : maigrir, guérir, rajeunir disponible sous format papier et kindle sur Amazon.fr. 476 pages.

Le pouvoir du jeûne_rhabillé

Bonjour à tous,

Après plus 18 mois de recherche et un six mois d’écriture, mon livre Le pouvoir du jeûne est enfin disponible sur Amazon en version Kindle ou papier que vous trouverez ici.

Table des matières

Introduction

Chapitre I    Qu’est-ce que le jeûne ?  

Un phénomène commun dans la nature ?
Le jeûne de migration
Le jeûne de reproduction
Le jeûne de saison
Le jeûne accidentel
Le jeûne de circonstance
Une tradition venue du fond des âges
Le jeûne dans les religions abrahamiques
Le jeûne dans les religions d’Extrême-Orient
Le jeûne de bien-être
Le jeûne shamanique
Le jeûne ascétique
Le jeûne initiatique
Le jeûne d’incubation
Un outil de développement personnel
Le jeûne du guerrier
Le jeûne élitiste
Du jeûne thérapie au jeûne pénitence
L’émergence du jeûne dans les sociétés industrialisées
Les jeûnes de 40 jours du Dr Henry Tanner
Un jeune écossais jeûne 382 jours

Chapitre II   Qu’est-ce que le jeûne thérapeutique ?     

Un profond bouleversement du métabolisme
Les formes de stockage de l’énergie
Le métabolisme lors du jeûne court
Le métabolisme lors du jeûne prolongé
Les cinq phases métaboliques du jeûne prolongé
Quand le jeûne devient-il thérapeutique ?
La cétose
La crise d’acidose
L’autophagie
Une définition étendue du jeûne

Chapitre III   L’hormèse  

« Ce qui ne me tue pas me renforce »
La mithridatisation ou l’adaptation aux poisons
Une obligation d’amélioration face à l’adversité
Une résistance face à la radioactivité ?
Le jeûne, l’hormèse par excellence

Chapitre IV    Le jeûne hydrique          

Les cinq phases du jeûne hydrique
Le jeûne hydrique selon…
Arnold Ehret
Herbert Shelton
Otto Büchinger
Youri Nikolaïev

Indications thérapeutiques
Dix recommandations sur la pratique du jeûne hydrique
La rupture du jeûne hydrique

Chapitre V   Le jeûne intermittent      

Le jeûne journalier
Le jeûne 5/2
Le 16/8
Le jeûne quotidien alterné
Lean Gains
Eat, Stop, Eat
La diète du guerrier
La diète cétogène
Le jeûne périodique
Le jeûne de sept jours
La Fasting Mimicking Diet (FMD)
Le jeûne sec de 42 heures
La réalimentation en jeûne intermittent

Chapitre VI   Le jeûne sec           

Les différents types de jeûne sec
Le jeûne sec classique
Le jeûne sec en cascade
Le jeûne sec combiné
Le jeûne sec fractionné
Les principales phases du jeûne sec
Principaux mécanismes thérapeutiques
La première crise d’acidose
La seconde crise d’acidose
L’autolyse ou autophagie
L’apoptose
L’acidification
La fièvre
Un pouvoir anti-inflammatoire
Une stimulation du système immunitaire
Un amaigrissement rapide et efficace
Un générateur de cellules souches
Un rajeunissement cellulaire
La préparation à un jeûne sec long
La rupture du jeûne sec
Le corps après le jeûne sec
Des preuves empiriques ?
Des preuves scientifiques
Dix recommandations pour un jeûne sec de 3 à 5 jours.

Chapitre VII   Jeûner pour maigrir      

Pourquoi a-t-on du mal à maigrir ?
Le sport ne ferait pas maigrir
Compter les calories ne servirait à rien
Le gras ne ferait pas grossir
Un obstacle à la perte de poids : la résistance à l’insuline
Maigrir durablement avec le jeûne intermittent
Que faire quand le jeûne intermittent ne marche pas
Les exercices de haute intensité
Quelques exemples de réussite
Maigrir avec le jeûne hydrique
Maigrir avec le jeûne sec
Se réalimenter sans grossir

Chapitre VIII  Jeûner pour guérir         

États-Unis,  années 1900 : faux départ pour le jeûne thérapeutique
Russie, années 1950 : validation du jeûne médical
États-Unis, années 2010 : le jeûne thérapeutique renaît de ses cendres
Des cycles de jeûne renforceraient le système immunitaire
Une inversion du cours du syndrome métabolique ?
Diabète de type I : une régénération du pancréas ?
Diabète de type II : une inversion du cours de la maladie ?
Épilepsie : une suppression des crises ?
Autisme : une diminution des symptômes ?
Une efficacité contre les inflammations chroniques ?
Une inversion du cours de la sclérose en plaques ?
Une amélioration des symptômes de l’asthme ?
Une régénération des capacités de fertilité ?
Une  efficacité sur des maladies cutanées ?
Un rajeunissement de la peau et un épaississement des cheveux ?
Une optimisation de la guérison des blessures ?
Une diminution des effets des substances toxiques ?
Une aide efficace contre le cancer ?
Une efficacité contre les radiations ionisantes ?
Une efficacité dans le traitement des maladies mentales ?
Une favorisation dans la guérison des infarctus ?
Une prévention des maladies neurodégénératives ?
Des guérisons des lésions de la moelle épinière ?
Un facteur de régénérations multiples ?

Chapitre IX   Le jeûne sec : La thérapie par la fièvre, un  remède oublié ?

« Donne-moi le pouvoir de créer une fièvre… »
De multiples thérapies par la chaleur en Méditerranée
Des toxines qui génèrent la fièvre qui déclenche la guérison
Des guérisons de sarcomes suite à la contraction d’érésipèle
Les toxines de Coley
Une réitération des résultats de Coley ?
La fièvre pour guérir les maladies mentales ?
Un lien entre infections et rémissions ?
Des guérisons à la suite d’infections ?
Quand la malaria guérit la syphilis
La fièvre génératrice de rémissions spontanées ?
La rémission spontanée : un mythe ?
La fièvre, facteur de guérison ?
La fièvre efficace sur les cellules cancéreuses ?
Une corrélation négative entre fièvre et cancer ?
Une corrélation négative entre fièvre et maladies chroniques ?
Comment le jeûne sec guérirait

Chapitre X   Témoignages de guérisons  en jeûne hydrique      

Cancer de la vessie de niveau II : Jean-Claude Gruau
Cancer de la vessie de niveau III : Michel Dagon
Cancer de la vessie de niveau III : Serge Lemaille
Guérison d’une rectocolite hémorragique
Guérison d’une endométriose ?
Rémission d’un cancer du cerveau ?
Guérison d’une fatigue précancéreuse ?
Guérison d’une leucémie ?
Un lifting de la tête aux pieds ?

Chapitre XI   Témoignages de guérisons en jeûne sec     

Jeûne sec en individuel
Une première expérience de 36 heures de jeûne sec
Diminution d’une cicatrice chéloïde
Peut-on jeûner à sec plus de trois jours sans mourir ?
Une expérience mystique intraduisible : 11 jours de jeûne sec
Méthode Filonov dans l’Altaï sibérien
Guérison d’endométriose et de masses cystiques ?
Guérison d’une athérosclérose ?
La fertilité retrouvée suite à sept jours de jeûne sec ?
Méthode Anna Yakuba dans les Carpates ukrainiennes
Rémission d’une leucémie en stade terminal ?
Disparition d’imperfections cutanées ?

Chapitre XII   Jeûner pour rajeunir     

Les raisons du vieillissement
La prééminence des hormones
L’hypothalamus contrôlerait le vieillissement
L’IGF-1, une des clés du vieillissement
L’hormone de croissance, un facteur de jeunesse ?
L’autophagie, un mécanisme anti-âge ?
La restriction calorique allongerait la durée de vie
Les animaux qui jeûnent rajeunissent : les études russes
Le jeûne sec : la fontaine de jouvence retrouvée ?

Chapitre XIII   Les dangers du jeûne   

Le jeûne peut tuer
Le respirianisme
La restriction calorique extrême prolongée
Les diètes cétogènes fantaisistes
L’état de famine n’est pas un jeûne
Le syndrome de renutrition inappropriée
Les dangers du jeûne sec non préparé
Même 36 heures de jeûne sec ne sont pas anodines
Les conséquences d’un jeûne sec de onze jours sans préparation
Un jeûne sec a peut-être aggravé sa maladie
Les contre-indications du jeûne hydrique et du jeûne sec

Conclusion 

Ressources bibliographiques
Ressources numériques
Entretiens, émissions et conférences
Sites internet
Forums en ligne
Témoignages de jeûneurs à sec (vidéo)

Mots-clés : Jeûne hydrique, jeûne intermittent, jeûne sec, hormèse, Ramadan

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