Neville Goddard : le secret des âges pour manifester ses désirs

 

Le mystique Neville Goddard explique comment manifester ses désirs profonds :

« Une idée qui n’est qu’une idée ne produit rien et ne fait rien. Elle doit être RESSENTIE, réellement ressentie afin qu’elle réveille en soi  certaines sensations, certaines actions motrices pour être efficace. Quel sentiment serait si votre désir profond était réalisé ? Habitez ce sentiment jusqu’à ce qu’il réveille en vous les sensations, car l’imagination est sensations spirituelle. C’est l’action de l’être créatif en vous. Il ne suffit de penser d’avoir une idée, il est nécessaire qu’elle produise en vous un sentiment. Quel sentiment serait si votre désir profond était réalisé ? »

Comme l’explique le mystique chrétien Neville Goddard pour manifester dans le monde tangible un désir profond, l’individu doit ressentir encore et encore son désir exaucé. Il doit se marier émotionnellement avec son idée. C’est la seule manière d’agir de façon efficace.

Pourquoi le jeûne peut guérir

Quand on s’intéresse au jeûne thérapeutique, on observe couramment un fort scepticisme de la part de nombreux médecins et du  public. Pourtant, il existe une foison importante d’études scientifiques qui montrent que le jeûne a bel et bien un effet thérapeutique. Plusieurs mécanismes sont en effet à l’œuvre lors d’un jeûne prolongé :

  • L’apoptose

Il s’agit du suicide programmé des cellules. C’est un phénomène naturel qui s’exerce quotidiennement et qui concerne environ 5‰ des cellules sur 13 trillions des cellules du corps humain. Les cellules ciblées ne sont pas choisies par hasard. Elles sont principalement celles qui sont dégénérées ou comportent des risques de se transformer en cellules cancéreuses[1].
Lors d’un jeûne, le phénomène d’apoptose est accru.

  • L’autophagie

L’autophagie est la capacité de l’organisme de se nourrir de lui-même. C’est un moyen de défense que l’organisme déclenche quand il est en manque de ressources. Ainsi lors d’un jeûne, le corps ne recevant plus de nourriture de l’extérieur se nourrit de ses propres réserves qui sont les graisses (c’est pour cela que l’on maigrit lors d’un jeûne), mais aussi des tissus malades (c’est pour cela que l’on guérit).
Toute personne qui a jeûné une semaine remarque rapidement que l’état de sa peau s’améliore et rajeunit. Ceci est le résultat de l’autophagie qui élimine les cellules vieilles, malades, défectueuses, etc. Les travaux sur ce sujet ont été récompensés en 2016 par le prix Nobel au japonais Yoshinori Ohsumi[2].

  • La cétose

La dégradation des cellules de graisse produit une énergie qui remplace le glucose. Ce sont les corps cétoniques. Selon des spécialistes du jeûne comme le Dr George Cahill, il ne s’agit pas d’un carburant classique, mais d’un super carburant qui a des capacités thérapeutiques connues dans des maladies comme l’épilepsie, les maladies neurodégénératives, etc [3].

  • La génération des cellules souches

Les cellules souches sont les cellules qui sont à la base de la fabrication de tous les organes. Elles sont un enjeu majeur de la médecine du XXIe siècle, car leur maitrise pourrait permettre de régénérer un organe perdu comme un œil, une jambe, etc. Or, depuis peu, la science a prouvé qu’un jeûne de cinq à sept jours, le corps commence à régénérer ces précieuses cellules souches.

  • La baisse du niveau d’insuline et d’IGF-1. Des niveaux élevés de ces hormones sont souvent annonciatrices de diabète et de cancer.

Pour aller plus loin dans le jeûne, cliquer ici.

Le jeûne est une discipline puissante qui peut faire des « miracles » mais à utiliser intelligemment.

[1] Kerr, J. F. R., Wyllie, A. H., & Currie, A. R. (1972). Apoptosis: A Basic Biological Phenomenon with Wide-ranging Implications in Tissue Kinetics. British Journal of Cancer26(4), 239–257.

[2] https://www.pourlascience.fr/sd/medecine/le-prix-nobel-de-medecine-2016-recompense-les-travaux-sur-lautophagie-12424.php

[3] Cahill, G. F., & Veech, R. L. (2003). Ketoacids? Good medicine? Transactions of the American Clinical and Climatological Association114, 149–163.

Endométriose : une guérison par un jeûne ?

Photo : Wolfblur/Pixabay

Kidim est une jeune femme qui souffrait depuis des années d’une endométriose que la chirurgie n’a pas réussi à améliorer. Après maints traitements et thérapies, elle s’est résolue à faire un jeûne en octobre 2014. Voici le résumé de son témoignage :

« J’ai commencé mon jeûne ce mercredi 25 septembre le lendemain d’une cure du foie. Le matin même, j’ai fait plusieurs lavements rectaux pour aider à l’évacuation des calculs. En ce qui me concerne, je trouve que commencer un jeûne après avoir fait un ou plusieurs lavements dans les jours qui précèdent est une bonne chose. Cela nettoie, soulage mes intestins et surtout coupe un peu voire beaucoup la faim. Je me suis sentie en forme comme à chaque cure du foie environ vers 17 h. J’ai passé une nuit normale. À partir de là je crois que j’ai pratiqué un lavement quotidien ou presque jusqu’au quatrième jour. Cela me fatiguait beaucoup et me donnait froid. Rien n’est sorti à part un liquide très jaune et âcre ou acide je ne sais pas trop. Le sixième jour, je n’avais pas encore lu l’opinion de Shelton au sujet des lavements. Cela m’a soulagée car franchement je ne ressentais plus aucune envie d’en faire même si je croyais que c’était bien. »

Vendredi 26 septembre 2014, 2e jour de jeûne

« J’ai ressenti un peu la faim mais avec de la motivation, rien n’est insupportable. J’ai commencé à être fatiguée, j’ai passé la journée dans les magasins (ne connaissant pas l’intérêt du repos). Je crois que j’ai eu ou commencé à avoir des maux de tête ainsi que des douleurs dans les jambes, dans les articulations, des frissons. (En fait je ne sais plus bien si ça a commencé le 2ème ou 3ème jour) ».

Samedi 27 septembre 2014, 3e jour de jeûne    

« Idem que le deuxième jour mais avec plus de fatigue. Jusqu’au soir où ça a été abominable : douleurs dans le bas du dos près de la colonne vertébrale côté gauche. Impossible de dormir de toute la nuit. Je me suis contorsionnée dans tous les sens, ai pris trois bains chauds, ai tenté vainement de faire du yoga. Le calvaire. Je ne sais plus si les nausées ont commencé ce jour ou le lendemain. »

Dimanche 28 septembre 2014, 4e jour de jeûne 

« Idem, douleurs atroces toujours dans le bas du dos accompagnées de toutes les petites autres qui étaient de la gnognotte par rapport. Je gardais en tête pour tenir le coup ce reportage[1] visionné sur Youtube et où une infirmière russe dans un hôpital de jeûne expliquait que la crise d’acidose venait souvent au quatrième ou cinquième jour et durait 24 à 48 heures. Effectivement le soir la douleur abominable du dos a disparu doucement et j’ai pu enfin dormir. J’avais aussi malgré la douleur réussi à dormir pendant la journée. Je crois que c’est ce jour (ou la veille ?) qu’ont commencé mes douleurs à l’estomac et des éructations sans odeurs mais sans fin moi qui n’ai jamais eu ce problème d’aérophagie. »

Lundi 29 septembre 2014, 5e jour de jeûne 

« Il ne me reste comme désagrément que ces abominables douleurs à l’estomac : intenses, récurrentes mais brèves souvent précédées ou suivies d’éructations que je suis obligée de faciliter car l’air ne sort pas facilement. J’ai aussi cette abominable boule dans la gorge qui favorise aussi les nausées. Je décide de rejoindre mon ami pour un demi-parcours de golf, soit moins de deux heures de marche. En fait, je marche d’un banc à l’autre, je ne m’intéresse pas du tout à la partie, je marche comme une petite vieille à 2 km à l’heure et suis bien soulagée quand le parcours se termine. Toujours les douleurs d’estomac et la boule dans la gorge. Je n’ai plus mal à la tête. »

Mardi 30 septembre 2014, 6e jour de jeûne 

« Mes douleurs à l’estomac me lâchent dans la journée ou le soir. Je n’ai plus mal à  la tête non plus mais le bruit m’est insupportable. Moi qui adore le cinéma je n’ai même pas envie d’y aller, car je sais que cela va me fatiguer. »

Mercredi 1 octobre 2014, 7e jour de jeûne 

« Je pensais que celui-ci serait le dernier (j’avais prévu sept jours) mais après avoir bien lu ce forum et une partie du livre de Shelton je sais qu’il est préférable que je continue autant que possible pour mon problème d’endométriose. D’autant plus que je n’ai plus faim depuis le troisième pour et qu’à part la boule dans la gorge je n’ai pas de symptômes désagréables donc tout va bien pour continuer. J’ai même l’impression d’avoir plus d’énergie mais il pleut donc je reste sagement chez moi au repos. »

Jeudi 2 octobre 2014, 8e jour de jeûne 

« S’est passé comme le septième, rien de particulier. (…) Cela n’a pas été trop éprouvant. Parfois de légères envies de manger qui passent en quelques secondes à peine donc ça n’est vraiment pas difficile. »

Samedi 4 octobre 2014 – 9e et 10e jour de jeûne 

« Ma langue est toujours bien chargée, mes urines sont toujours claires, les nuits sont parfois courtes, parfois les prémices des douleurs à l’estomac se font sentir mais ça s’arrête là. Je suis en forme mais je ne vaux plus rien dès qu’il s’agit de faire marcher l’appareil locomoteur. La conduite en voiture ne m’a pas posée de problème. Parfois j’ai des envies de manger quand je vois d’autres le faire dans les films, mais cela passe très vite. J’ai déjà des résultats très positifs. J’avais comme des choses très dures et très facilement palpables au bas-ventre tout le long du sigmoïde /ligament inguinal gauche. Cette chose s’est étendue devant la vessie il y a déjà quelques mois. Le gynéco n’a pas su me dire ce que c’était quand je lui ai posé la question : « pour le savoir il faut ouvrir ! » Quoiqu’il en soit cette chose a régressé sensiblement ! Je sens qu’il y a plus de place dans mon ventre, qu’il est plus aéré, alors que j’avais l’impression d’être tout le temps sous pression. J’urine plus facilement. Je sens l’envie d’uriner alors que je n’avais plus cette sensation. Et mon jet d’urine est plus normal. Il est plus franc, plus intense, ce ne sont plus les petites urines « timides » que j’avais souvent. »

Mercredi 8 octobre 2014, du 11e au 14e jour de jeûne 

« Toujours cette boule dans la gorge qui est là fréquemment et qui est très inconfortable. Réveil progressivement de plus en plus tôt dans la nuit. Toujours aussi cette fabrication d’air intempestive qui sort soit par le haut soit par le bas (sans odeur). Toujours beaucoup d’énergie tant que je reste tranquille à la maison sans faire d’efforts musculaires sinon en cas d’effort musculaire je suis pitoyable ! À noter que le 14e jour, j’ai eu les signes avant coureurs de mes prochaines règles. Je me suis malheureusement sentie comme d’habitude dans ces moments. Cela tiraille, mon ventre est gonflé comme rempli de choses « spongieuses » qui se gorgent de « liquides », bref j’avais espéré que peut-être le jeûne aurait stoppé mes règles pour ce cycle mais apparemment il n’en est rien. Enfin nous verrons cela dans quelques jours. J’ai l’impression que mon corps est du coup afféré à gérer cela plutôt que les kystes et autres joyeusetés « endométriosiques » existantes dans mon corps. Je n’ai pas senti de diminution des lésions comme ces derniers temps. Mon poids ce 15e jour est de 37,1 kg au réveil. Je continue ! J’aimerais bien faire au moins 21 jours, mais pas de pression, pas de pression ! »

Mardi 14 octobre 2014, 20e jour de jeûne 

« Mes règles sont arrivées au 16e ou 17e jour de jeûne, sans doute plus tôt que normal. J’ai eu pas mal de douleurs le premier jour des règles. Cela tiraillait d’une façon différente de d’habitude. Les règles étaient globalement ni plus ni moins hémorragiques que d’habitude, je dirais. Je suis pratiquement convaincue que mon corps s’est occupé de cela en priorité pendant les quelques jours des règles. En effet je n’ai pas senti pendant ces jours de diminution des masses dures que je sentais dans mon ventre. (…) Je n’ai plus aucun vertige, ni aucune difficulté quand je sors du lit.

Je voulais commencer dès demain une reprise alimentaire avec jus de légumes coupés à l’eau mais dans la mesure où je sens encore des masses dures dans le ventre je vais essayer de persister encore un peu. Le problème, c’est qu’il faudrait que je sois très en forme pour le 15 novembre ce qui me semble de plus en plus compromis … En fait tout irait bien (voire très bien même) si je n’avais pas cette boule dans la gorge avec cette gorge toute sèche que même le fait de boire ne semble pas hydrater. La langue est toujours chargée et la bouche est toujours pâteuse. »

Kidim redonne des nouvelles sur le forum en date du 23 octobre. Elle a fait une tentative de reprise alimentaire :

« Elle s’est soldée par un échec mais pas du tout dans le sens que j’imaginais. Je comptais commencer par des jus de légumes mais en fait je n’en avais pas du tout envie. Au magasin bio, j’ai tenté l’instinct pour ma nourriture, j’ai donc choisi des petites poires bien mûres et du raisin. Dans l’après-midi du 24e jour de jeûne total à l’eau, je me suis donc fait le jus d’une poire (toute petite, a donné environ 1cm de jus dans le verre) coupée à l’eau. Cela m’a provoqué étourdissements, ballonnements, mal de tête, grosse fatigue, sensation de gonflement de l’endométriose, je suis allée me coucher. Environ une ou deux heures après,  j’ai tenté le jus de quinze grains de raisin coupé aussi à l’eau. J’ai eu à peu près la même réaction.

Le lendemain, j’ai tenté de mâchouiller quelques grains de raisin (en recrachant peau et pépins) : réactions à peu près identiques. J’ai réalisé que cet apport pourtant ridicule mais visiblement massif pour moi de sucre me faisait en fait l’effet de l’alcool. Donc j’ai abandonné les fruits et ai tenté un jus de concombre, beurk ! J’ai donc tenté deux ou trois jours les jus de bouillon de légumes (la moitié d’un tout petit bol par jour, donc en quantité ridicule là aussi), je n’ai pas trouvé ça bon non plus, ça m’a ballonnée aussi mais je n’ai pas eu les désagréments du sucre massif. Toutes ces tentatives auront duré cinq jours.

J’ai jeûné complètement hier. Et peut-être même que je vais continuer. Je subis la pression de mon entourage pour me réalimenter, celui-ci bien évidemment s’inquiète. Avec ces cinq jours de « quasi-jeûne », j’en suis à mon 30e jour de jeûne, si on ne les compte pas ni le jour de jeûne qui a suivi ces cinq jours alors ça fait vingt-quatre jours de jeûne. »

Photo : Myriams-Fotos/Pixabay

Examens médicaux 

« Le 24e jour de jeûne, j’ai passé une échographie réalisée par un interne aux urgences qui m’a dit ne « pas avoir ses repères » vu l’état bizarre de mon ventre après chirurgie, endométriose etc., tous les organes étant sens dessus dessous donc cela ne m’a servi à rien si ce n’est à avoir une prescription d’IRM qui est le meilleur examen pour l’endométriose. L’IRM est réalisée hier soir donc au 30e jour. La bonne nouvelle, c’est que le kyste à l’ovaire gauche de 9 cm est réduit à 5 cm, les mauvaises nouvelles, c’est que tout le reste n’a pas bougé (kyste ovaire droit 4 cm + atteintes rectum + atteintes sigmoïde etc.) et surtout nouvelle joyeuseté : je dois me faire poser une sonde dans l’uretère gauche au risque de perdre mon rein gauche (uretère gauche comprimé par le kyste ovaire gauche).

(…) Au départ je ne voulais pas dire au radiologue que j’étais en jeûne pour qu’il ne soit pas tenté d’interpréter les résultats d’une façon ou d’une autre et aussi et surtout il faut bien le dire, pour ne pas être sermonnée. Et puis comme l’IRM nécessite un produit de contraste (et vu comme j’ai réagi à une petite poire de rien du tout !!!) je me suis dit qu’il était plus prudent de l’avertir. Il m’a écoutée et a été très respectueux de ma démarche et a effectivement diminué la dose de produits vu mon poids. Je n’ai jamais eu de problème lors de mes précédentes IRM mais là j’étais quand même vraiment inquiète de l’effet du produit sur mon corps. J’avais tellement peur d’être frigorifiée pendant l’examen comme les fois précédentes mais en pire car je n’ai plus beaucoup de graisse (on reste quand même presque une demie heure allongée sans bouger avec un petit courant d’air frais détestable destiné à rafraichir la machine sans doute) que j’avais prévu caleçon, chaussettes de ski (!!) et haut fin souple mais très chaud genre Damart. Et bien c’est l’IRM la plus agréable que j’ai passée. Je n’ai presque pas eu froid, et il n’y a eu aucun problème avec le produit de contraste. Une anecdote : la jeune infirmière ou assistante qui s’est occupée de moi pour l’IRM m’a dit qu’elle avait vu l’émission sur ARTE et que ça lui avait donné envie de faire un jeûne mais qu’elle ne l’avait jamais fait ! »

Le 8 décembre 2014, Kidim revient à nouveau sur le forum et donne des nouvelles de ses derniers examens médicaux :

« Bonjour à tous. J’ai attendu d’avoir de bonnes nouvelles à partager et c’est le cas aujourd’hui ! (…)  Le problème au rein (hydronéphrose gauche) s’est envolé ! L’endométriose s’est grandement améliorée. L’IRM du 22 octobre avait révélé une hydronéphrose gauche (rein trop gros) due à une compression de l’uretère gauche par le kyste ovarien gauche d’endométriose. J’ai vu l’urologue le 27 novembre qui a dit qu’il fallait me mettre une sonde double J en urgence pour préserver mon rein, sans faire de nouveaux examens radiologiques, et alors même qu’il n’avait plus de trou dans son planning il s’est débrouillé pour me trouver une place pour demain, le 9 décembre.

Entre temps j’ai vu mon généraliste pour lui demander qu’il me prescrive une échographie (histoire de ne pas me faire mettre une sonde pour rien, au cas où …) que j’ai réalisée ce matin in extrémis … Les résultats sont merveilleux! Le rein va parfaitement bien (il n’y a plus d’hydronéphrose). De plus mon kyste ovarien droit qui mesurait 4 à 5 cm le 22 octobre à l’IRM a disparu. Plus le cul de sac de douglas qui était oblitéré à l’IRM est libre à l’échographie d’aujourd’hui, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’endométriose dans cette zone non plus. Il reste mon kyste de 5 cm à l’ovaire gauche (qui mesurait 9 à 10 cm en janvier dernier). L’urologue est donc d’accord pour ne pas m’opérer, j’évite ainsi et la sonde et l’anesthésie générale. Il m’a confirmé que si le rein allait bien c’est que l’uretère n’était plus comprimé, ce qu’on ne voyait pas à l’échographie ».

Pour aller plus loin dans le pouvoir du jeûne, aller ici.

[1] Il s’agit probablement du documentaire Le Jeûne, une nouvelle thérapie ?.

Ce qui ne me tue pas me rend plus fort

Tout le monde ou presque connait cette phrase du philosophe Friedrich Nietzsche. Tout le monde ne sera pas forcément d’accord néanmoins. On a tous eu nos problèmes et on sait très bien que certaines épreuves peuvent nous casser à vie sans que l’on puisse remonter. C’est également vrai d’un point de vue biologique. Quelqu’un qui a eu une maladie très grave peut, même s’il après avoir guéri, rester fragilisé à vie.

Néanmoins, il y a un phénomène que reconnaît la science désormais, c’est l’hormèse. Elle dit qu’un stress quel qu’il soit appliqué de manière légère permet au corps de s’adapter, c’est-à-dire de s’améliorer de sorte que si un stress de même nature mais de manière plus intense s’applique, le corps résistera sans problème.

Hormèse et stress (dessin adpaté de adapté de Zimmermann, Krömer et al., 2014[1])

Les gens qui font du sport connaissent inconsciemment le principe de l’hormèse. Si vous voulez faire le grand écart, faire un marathon ou traverser quatre fois la piscine olympique, il ne vous est jamais venu à l’idée de le faire sans préparation. Sinon, vous allez briser votre corps. Vous devez faire vos exercices de manière progressive, donc en appliquant un stress à votre organisme qui va en s’accroissant afin que votre corps s’adapte et s’améliore.

C’est également un peu le principe de la vaccination. On utilise un virus affaibli qu’on injecte dans l’organisme afin de le faire réagir : fièvre, stimulation du système immunitaire. De sorte que si l’organisme rencontre plus tard dans l’environnement le même pathogène, il n’en sera pas affecté. Cette méthode est utilisée également pour se rendre insensible aux poisons les plus mortels qui soient du venin de serpents à la radioactivité (j’en parlerai dans un prochain article).

Le jeûne est un principe hormétique, mais d’autres facteurs de stress peuvent l’être : le froid, le chaud, les drogues, hypoxie, l’exercice physique.

Pour résumé, en appliquant un petit stress, on renforce son corps au lieu de l’affaiblir

Pour aller plus loin sur l’hormèse et le jeûne, cliquer ici.

[1] Zimmermann, A., Bauer, M. A., Kroemer, G., Madeo, F., & Carmona-Gutierrez, D. (2014). When less is more: hormesis against stress and disease. Microbial Cell1(5), 150–153. http://doi.org/10.15698/mic2014.05.148