Le jeûne thérapeutique : les preuves de son efficacité

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Depuis que j’ai écrit le mon livre sur le jeûne thérapeutique Le pouvoir du jeûne, j’ai à travers mon groupe Facebook et mon blog eu reçu de nombreux témoignages d’individus qui ont jeûné pour tenter de guérir de leurs problèmes de santé.

Il est certain que la grande majorité du corps médical français ne reconnaît pas le jeûne comme thérapie. Elle l’estime inutile, au pire dangereux. Au contraire, nombre d’études scientifiques, principalement américaines mais pas seulement, montrent que l’arrêt de la nourriture pendant plusieurs déclenchent des processus thérapeutiques : cétose, autophagie, apoptose. De plus en plus de médecins aux Etats-Unis reconnaissent l’aspect extraordinairement thérapeutique du jeûne hydrique et sec. Ainsi, le Dr Mindy qui sur sa chaîne conseille désormais le jeûne pour ses patients. Elle relate plusieurs cas de guérisons auto-immune par des petits cycles de jeûne.

Ainsi, nombre de membres du groupe se sont mis à jeûner et ont rapporté des guérisons, des rémissions :

  • Allergies au pollen et acariens
  • Amaigrissement de 40 kg en quelques mois suite à des cycles de jeûne +alimentation cétogène
  • Calcification osseuse de plusieurs centimètres à l’épaule gauche est partie après 17 jours de jeûne hydrique.
  • Cicatrices chéloides
  • Eczéma
  • Dépendance au sucre
  • Diabète 2
  • Gonflement des jambes en avion
  • Gangrène qui nécessitait une amputation
  • Hypertension
  • Hypertonie cricco-pharingien
  • Infection aigue du pied qui nécessitait une amputation immédiate
  • Infection chronique autour d’un ongle
  • Infection chronique des glandes salivaires
  • Lipome à la fesse, d’abord enlevé par chirurgie, mais qui a repoussé. Après plusieurs jeûnes secs en 2018, il a bien diminué.
  • Lupus suite à un jeûne de 40 jours
  • Maladie de Crohn (modérée), plus de symptômes suites à des jeûnes répétés et une diète cétogène
  • Maladie de Raynaud
  • Migraines chroniques disparues après 2 jeûnes secs de 4 jours chacun
  • Myopie de 25 ans grandement améliorée à la suite d’une pratique régulière du jeûne
  • Parodontite locale suite à un jeûne sec de 35 heures…
  • Paralysie
  • Reflux gastro-œsophagien (RGO)
  • Spondylarthrose (douleurs) + rémission ?
  • Urticaire
  • Vergetures (diminution)
  • Vitiligo

Il me faut ajouter que le jeûne n’est efficace que s’il est accompagné d’une alimentation nourrissante. En effet, l’organisme se sert des réserves qualitatives et quantitatives pour son fonctionnement et pour actionner les processus de nettoyage et de guérison.
Depuis le début de l’ouverture de mon groupe, je ne cesse de rappeler aux membres qu’il est essentiel d’associer le jeûne, processus catabolique (destruction des cellules) à une alimentation  qui optimise une anabolisme (reconstruction des cellules et des tissus) qui fournit à l’organisme des bonnes graisses et de bonnes protéines. Mon insistance a provoqué parfois de vives réactions de membres qui ont fait le choix d’une alimentation très restrictive. Malheureusement, la pratique du jeûne pour un organisme dénutri peut être fatal, comme le montre le cas du chiropracteur américain Robert Lockhart.

 

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Pour traiter du jeûne sur Facebook et d’alimentation sans idéologie aller ici. Pour en savoir plus sur le pouvoir du jeûne allez ici.

Anti-Oxidant and Anti-Inflammatory Activity of Ketogenic Diet: New Perspectives for Neuroprotection in Alzheimer’s Disease https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5981249/

Ketone bodies, potential therapeutic uses. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11569918

Autophagy: cellular and molecular mechanisms. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20225336

Autophagy fights disease through cellular self-digestion https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2670399/pdf/nihms101429.pdf

 

 

 

 

 

Jeûne ou thérapie par cellules souches : la guérison d’une paralysie

Cellules souches embryonnaires – Crédit : Shutterstock

« Avez-vous des témoignages pour une guérison d’une paralysie faciale en jeûne hydrique ou jeûne sec ? »

Cette question a été posée par un membre de mon groupe Facebook pour le compte d’une de ses amies. Je lui ai alors relaté le cas de la guérison de paralysie d’un internaute qui avait posté son témoignage sur un site consacré au jeûne :

« Après une période de grande fatigue (des circonstances particulièrement pénibles dans ma vie), j’ai été touché par un virus de type polio (diagnostic fait par le professeur qui m’a examiné, à Montpellier) et je me suis retrouvé paralysé des deux bras et de la jambe droite, ceci en une nuit. Au matin, je ne pouvais même plus conduire ma voiture, j’avais perdu mon épouse et j’avais deux enfants avec moi en bas âge. Ce sont elles qui ont pu conduire la voiture et m’emmener chez un médecin qui m’a tout de suite adressé à un professeur. Mais la conclusion était là, un virus m’avait touché et il fallait vivre avec mes paralysies.

C’était la conclusion, rien à faire. Heureusement que j’étais convaincu et prêt à « mettre le paquet » pour m’en sortir. J’ai dû signer une décharge pour « m’enfuir » de la clinique car les professeurs redoutaient une rechute et une aggravation. Le toubib qui me suivait était acupuncteur et il ne me remontait pas le moral car il me disait que rien ne répondait plus lorsqu’il testait les points des méridiens et il y avait peu de chances pour que le jeûne améliore quelque chose.

Mais j’ai tenu bon et j’ai pratiqué un jeûne de 21 jours. Jeûne sec, sans boire pendant 3 jours et j’alternais avec un jeûne de 3 jours en buvant une eau peu minéralisée;  3 jours secs, sans boire, 3 jours hydriques, et ceci pendant 21 jours. Au bout des 21 jours, les paralysies n’avaient pas régressées et j’étais un peu désespéré mais tout de suite après les premiers jours de réalimentation, je récupérais pratiquement tout, chaque jour un peu plus et ainsi j’ai récupéré 95% de ces fonctions au point que aujourd’hui, je suis coureur à pied et que je n’ai plus de problèmes avec mes bras« .

Ce témoignage est assez extraordinaire dans plusieurs choses :

  1. Le pouvoir de guérison du jeûne qui a permis à un individu paralysé de retrouver ses capacités physiques alors que la médecine ne pouvait plus rien faire. Ce cas me permet de faire le parallèle avec celui d’un autre internaute, Jeffrey Balthrop. Diabétique, et atteint au pied d’une infection incurable du pied qui ne répondait plus aux antibiotiques, il a refusé l’amputation préconisée par les médecins et s’est imposé des cycles de jeûne sec. Et le jeûne sec a sauvé son pied.
  2. Aucun changement n’a été perceptible pendant les 21 jours de jeûne. Ce qui a désespéré le jeûneur. Mais quelques jours plus tard après la réalimentation, ses capacités physiques sont revenues PROGRESSIVEMENT et sa paralysie a disparu. Est-ce un mystère ? Pas du tout.

Pourquoi aucune amélioration n’a été observée pendant le jeûne ?

Lorsque l’organisme est en jeûne, en raison de l’arrêt de l’apport de nourriture exogène, il se met en autonomie et passe en autophagie. Ce processus permet à l’organisme dans un contexte de famine de résister pendant des jours (en jeûne sec) voire des semaines (en jeûne hydrique) ; une capacité qu’on partage avec les animaux. Ainsi lors de l’autophagie, l’organisme cible les cellules et tissus malades, dégénérés, vieillis pour les transformer de manière en énergie. Parmi les cellules détruites sont les cellules souches, cellules qui sont la capacité de régénérer tous les organes. Une fois que l’alimentation revient, à la faveur des facteurs de croissances qui viennent avec l’alimentation (notamment les protéines et graisses), les cellules souches se régénèrent. Les tissus se régénèrent petit à petit.

Une fois que l’alimentation revient, l’abondance de nourriture et de facteurs de croissance permet à l’organisme d’arrêter l’autophagie et catabolisme et de passer à l’étape de construction cellulaire et tissulaire (anabolisme). Voici pourquoi l’organisme de Fernand a vu une régénération de ses membres paralysés quelques jours après la réalimentation.

Grâce aux cellules souches, un homme paralysé marche de nouveau

En 2016, Chris Barr, 53 ans, a eu un accident de surf à Ocean Beach, à San Francisco… Il est tombé sur la tête et s’est cassé le cou à huit endroits. Un ami l’a sorti de l’eau. Mais quand Barr est redevenu conscient, il a appris qu’il était paralysé du cou jusqu’aux pieds.

Il a ensuite été opéré pour décompresser et fusionner les vertèbres de son cou et, après une thérapie physique, il a retrouvé une utilisation limitée de ses bras et de ses jambes. Mais six mois après son opération, son rétablissement a atteint un plateau. Il restait cloué dans un fauteuil roulant. N’acceptant pas ce destin, il a demandé à son épouse de le  débrancher.

Néanmoins, la famille a entendu parlera d’un traitement prometteur du neurochirurgien Mohamad Bydon par les cellules souches et régénérative pour traiter les lésions de la moelle épinière a contacté la clinique Mayo. Barr est devenu le premier des dix sujets expérimentaux de Bydon.

Le processus : des cellules souches sont prélevées dans les tissus adipeux de l’abdomen du patient et finalement injectées dans la colonne lombaire dans le bas du dos. Les cellules migrent ensuite vers le niveau d’inflammation le plus élevé qui, dans le cas de Barr, est dans le haut cou.

La suite est difficile à expliquer. Selon le chirurgien, « le mécanisme d’interaction des cellules avec la moelle épinière n’est pas entièrement compris ». On ne comprend pas encore pourquoi certains répondent à cette thérapie tandis que d’autres ne le font pas.

Bydon met en garde : «Tous les patients ne répondent pas de la même façon au traitement et certains ne répondent pas du tout. Comme pour les traitements contre le cancer, il y aura des super-répondants, des répondants et des non-répondants. »

Mais l’organisme de Chris Barr a très bien répondu. En 48 semaines, il marchait à nouveau. Ses médecins ont déclaré que ses résultats étaient « au-delà de toute attente ». Fernand, l’internaute remarchait quelques jours après la rupture d’un jeûne de 21 jours.

Spéculons un peu : peut-être que la différence entre un répondant et un non-répondant réside dans le fait que les cellules souches chez certains patients sont trop vieilles ou endormies et que dans le cas d’un jeûne celles-ci sont éliminées et régénérées.

Ainsi, encore une fois, la science, probablement à son corps défendant, donne raison à la pratique du jeûne. Or seul un jeûne long d’au moins 5 jours permet la génération d’un minimum de cellules souches. Si votre pratique du jeûne ne vous donne pas de résultat significatif, c’est probablement parce que vous ne respectez pas les lois de votre organisme : catabolisme (autophagie)/ anabolisme (réalimentation). Ainsi, seule une pratique intelligente du jeûne pourra vous rendre la santé : cycles de jeûnes + alimentation nourrissante.

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Bon courage…

La diète de gras : un moyen très efficace pour entrer dans un jeûne long

Crédit : Unsplash.com

Le Dr Jason Fung, néphrologue de Toronto propose une méthode intéressante pour ses clients qui ont du mal à entrer en jeûne : le fat fasting que je traduirai par diète de gras.

Sur son site, Fung relate qu’il a dû développer cette méthode suite à un de ses patients qui s’était essayé de nombreuses fois à jeûner mais échouait à chaque fois. Diabétique de type 2, il était également sous plus de 200 unités d’insuline par jour et sa glycémie était hors de contrôle. En effet, il travaillait de nuit, et dans son usine se trouvait nombre de collations comme des gâteaux et amuse-gueules et donc de tentation.

Alors que ses tentatives de jeûne échouaient les unes après les autres, sa santé empirait : sa vue baissait rapidement, il avait constamment faim tellement il était accro aux glucides.

Le Dr Fung a alors pensé au bacon. Il a demandé à son patient s’il acceptait de ne manger pendant deux semaines que du bacon, des œufs, des olives et des avocats. Le patient le regarda alors comme une étrangeté se demandant pourquoi son néphrologue lui demandait de se nourrir d’aliments généralement interdits pour cause de cholestérol.

Quinze jours plus tard, son patient était en jeûne hydrique depuis 4 jours ! Alors que depuis des années, il ne pouvait s’empêcher de manger toutes les deux heures, il était enfin en jeûne.

Que s’était-il passé ? Il avait commencé le challenge de la diète de gras et avait mangé encore et encore, mais au bout du troisième jour, il n’avait plus très faim, puis de moins en moins faim, jusqu’à ce qu’il n’avait plus faim du tout et a commencé à jeûner. Il a réduit rapidement son insuline de 50%.

Une diète de gras est un outil utile et efficace pour se lancer dans un jeûne ou pour revenir sur la bonne voie. L’idée est de manger beaucoup d’aliments gras pendant quelques jours jusqu’à ce que vous soyez rassasié  avant de commencer à jeûner. Cela aidera votre corps à atteindre le mode de combustion des graisses plus rapidement et sans autant d’effets secondaires négatifs, tels que maux de tête et sensation de faim.

Photo par Noah Buscher on Unsplash.com

Comment faire une diète de gras

Mangez quand vous avez faim, jusqu’à satiété aussi souvent que nécessaire. Les produits laitiers et les noix sont interdits. Les boissons autorisées sont le thé et les bouillons d’os.

Les aliments autorisés sont :

  • Les œufs
  • Le bacon
  • Le saumon
  • Les sardines
  • Les saucisses
  • L’huile d’olive, l’huile de noix de coco, l’huile MCT, l’huile d’avocat, l’huile de noix de macadamia
  • Le beurre
  • Le ghee
  • La mayonnaise maison
  • Les olives
  • Les épices
  • Les légumes à feuilles cuits dans la graisse

Il y a deux raisons pour lesquelles la diète de gras fonctionne si bien : c’est une version extrême d’un régime cétogène et la monotonie des aliments limités supprime votre appétit. La plupart des aliments énumérés ci-dessus sont extrêmement gras et le gras est extrêmement rassasiant. Donc nous sommes vite satisfaits et mangeons moins.

Vous constaterez peut-être que vous mangez sans arrêt pendant les premiers jours, ce qui est normal. Écoutez votre corps et utilisez les graisses pour combattre votre désir de manger et vos envies de glucides. Avec le temps, vous constaterez qu’il en faut moins pour vous rassasier et que vous commencerez à jeûner naturellement.

Il est à noter que finalement le Dr Fung a fait la même conclusion que j’avais faite, concernant le jeûne sec, sur l’efficacité de faire une montée et non une descente alimentaire.

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Je serais ravie d’avoir vos retours d’expérience.

Le secret du jeûne sec ne réside-t-il pas dans les réserves ?

Crédit : MikeGoad / Pixabay

 

Jeûner à sec est difficile apparemment. Nombre de membres de mon groupe s’essaient régulièrement, mais ont du mal souvent à dépasser les 36 heures, seuil où le corps commence à se nourrir de lui-même. Je me suis alors demandé s’il existait de méthodes différentes pour faciliter le maintien en jeûne sec.

J’ai alors découvert le groupe de Snake diet de Cole Robinson et j’ai été étonnée de savoir à quel point il avait de la facilité de faire jeûner des personnes en état d’obésité morbide : des gens qui avaient 50, 100 kg de trop. Sa méthode consiste en gros à les motiver en leur criant dessus : « Hey fatty » (hé, le gros !) et leur répéter à satiété que pour jeûner la seule chose à faire était de s’arrêter de manger. C’est tout. Pas de descente, pas de jus, rien… : « 1, 2,3 partez ». Selon Robinson, il suffit de se forcer à atteindre les 48 heures[1], et après on entre en rythme de croisière ou presque….

La méthode de Robinson est le contraire de ce que trouve traditionnellement dans les écoles de jeûne qui insistent sur des semaines de descente alimentaire, que ce soit en hydrique ou en sec. Par exemple, même le Dr Filonov, spécialiste du jeûne sec, qui refuse les descentes alimentaires, insiste sur une préparation de trois mois au jeûne sec en s’imposant des petits jeûnes dont on augmente progressivement la durée.

Cole Robinson : « 1, 2,3 partez ! »

Mais le retour d’expérience de Cole Robinson montre que jeûner à sec est moins compliqué qu’il n’y parait :  « 1, 2,3 partez ! ». Nombre de jeûneurs, une fois qu’ils ont dépassé les 48 heures, réitèrent avec facilité les périodes d’abstinence en eau et en nourriture : jeûne sec + réalimentation, jeûne sec + réalimentation, etc. Alors la perte de poids se mesure à raison de plusieurs kilos par semaine sans fatigue ni problème aucun.

Ma propre expérience, qui est basée sur mon ressenti, est de me nourrir abondement pendant quelques jours avant l’entrée en jeûne sec. Je n’ai jamais senti le besoin de faire de descente alimentaire. Pareillement, une fois que j’ai dépassé les 36 heures, je peux rester dans un état de jeûne sec sans problème pendant plusieurs jours[2]. Cette méthode est celle que suivent les oiseaux migrateurs qui se gavent avant d’entamer un jeûne sec de plusieurs jours. Comme le signale l’article du journal Le Figaro :

En 1976, le biologiste Robert Gill Jr. s’est rendu sur la côte sud de l’Alaska afin d’étudier les oiseaux qui s’apprêtaient à migrer pour l’hiver. Une des espèces l’a laissé particulièrement perplexe : les barges rousses. Elles étaient trop grosses.

« On aurait dit des ballons volants », se souvient-il. 

À l’époque, les ornithologues savaient que ces échassiers passaient l’hiver dans des endroits comme la Nouvelle- Zélande et l’Australie. Selon leurs estimations, ces migrateurs devaient, pour arriver jusque-là, procéder à une série de vols à travers l’Asie, s’arrêtant de temps à autre pour se reposer et manger. Contrairement aux oiseaux de mer, ils ne peuvent plonger dans les océans pour trouver de la nourriture. M. Gill a cependant observé qu’en Alaska, les barges rousses font bombance de palourdes et de vers, comme si elles se préparaient pour une longue période de jeûne

Ainsi, je suis de plus en plus convaincue que l’une des conditions pour réussir à jeûner à sec est d’avoir un minimum de réserves, ou d’en faire quelques jours avant l’épreuve. Si vous avez du mal à vous maintenir en jeûne sec, réitérez alors le processus en vous alimentant de manière abondante quelques jours avant de vous abstenir. Je serais ravie d’avoir vos retours.

Pour traiter du jeûne sur Facebook et d’alimentation sans idéologie aller ici. Pour en savoir plus sur le pouvoir du jeûne allez ici.

[1]  A partir de 36 heures environ de jeûne sec, le corps entre en cétose et se nourrit de lui-même. La faim et ses symptômes disparaissent.

[2] Je conseille néanmoins de boire en entrée de jeûne sec un verre d’eau chaude mélangé à du bi6 carbonate alimentaire pour pallier l’acidité.