Jeûne sec prolongé intermittent : amélioration d’une myopie et disparition d’un fibrome ?

témoi

Il y a quelques semaines, j’ai écrit un article sur la Snake Diet ou diète de serpent mise au point par Cole Robinson, un coach sportif canadien qui expérimente depuis quelques années le jeûne sec sur lui et sur ses clients pour maigrir ou guérir avec des résultats extraordinaires : amaigrissement de plusieurs dizaines de kilos en un temps record, guérison de blessures aux yeux, d’inflammation, de problèmes dentaires, de raffermissement de la peau, etc.

Sa méthode consiste à alterner pendant une période relativement longue (de plusieurs semaines à plusieurs mois) plusieurs jours de jeûne sec ou de jeûne où seul du jus de serpent (eau +sels) est accepté avec des jours d’alimentation uniquement en diète cétogène. Le jus de serpent est composé d’eau et de sels (potassium et bicarbonate). Les sucres rapides sont totalement prohibés pendant cette période de jeûne. On les réintroduira de manière progressive une fois le but atteint.

J’ai alors décidé de jeûner 30 jours en alternance de jeûne sec et de diète cétogène. Mon but est de renforcer mon organisme par la génération de cellules souches, phénomène qui se manifeste après des jeûnes prolongés de plus de 5 jours pour garder mon corps jeune le plus longtemps possible. Les cellules souches sont les cellules à la base de tous nos organes et explique le rajeunissement qu’on observe sur un corps qui se soumet périodiquement au jeûne.

Agée de 45 ans, je suis myope depuis l’université. J’ai souvent lu ou entendu des témoignages de jeûneurs ayant retrouvé une vue parfaite après un jeûne prolongé. Mon jeûne le plus long est de 16 jours en hydrique, mais je n’ai jamais noté une amélioration de ma vue ; probablement parce que je suis réalimenté trop rapidement en glucides.

Ainsi, j’ai commencé mon jeûne périodique le 4 février. Une semaine plus tard, alors que je regardais une série coréenne, je me rendis compte que les sous-titres m’apparaissaient plus clairement. Dans le métro, je voyais nettement les panneaux, sans lunettes. Néanmoins, j’ai dû rompre mon jeûne deux jours plus tard pour raisons familliales, et j’ai l’impression que ma vue à baissé. Je vais donc reprendre le jeûne pour me maintenir pendant un mois au moins pour maintenir les changements.

Ce n’est pas tout. Une amie australienne, s’est mise au jeûne sec périodique alterné qu’elle a commencé deux jours avant moi. Son but est de se débarrasser d’un gros fibrome ovarien qu’elle avait l’intention enfin de traiter. Une semaine plus tard, elle avait mal au niveau de ce fibrome à chaque fois qu’elle marchait. En outre, elle trouvait du sang sur sa culotte, alors qu’elle n’avait pas ses règles. En palpant cette grosseur qu’elle connaissait bien, elle remarqua qu’il avait largement diminué en taille. Elle continue donc son jeûne qui semble dissoudre ce fibrome.

Pour aller plus loin dans les pouvoirs du jeûne sec, cliquer ici.

Guérison d’une neuropathie par le jeûne sec ?

David Riveira, Jr. est un écrivain Noir-américain. Auteur de plusieurs romans thrillo-érotiques, il n’a pas publié depuis des années. En mai 2018, il en explique la raison dans une vidéo : il est malade depuis cinq ans. Or, les deux dernières années, sa maladie s’est considérablement aggravée sans qu’un diagnostic définitif puisse être prononcé par les nombreux médecins qu’il a consultés.

Neuropathie, une maladie incurable

Cependant, un neurologue lui a annonce qu’il est atteint de neuropathie. Cela signifie que la myéline qui protège ses nerfs se détériorait progressivement. Ceci expliquait qu’il ne pouvait plus sentir ses mains, ses pieds, qu’il ne pouvait mouvoir sa tête d’un côté à l’autre, etc. Les médecins ne lui donnant pas d’espoir d’amélioration, David Riveira, Jr. se renseigne sur internet sur les possibilités de guérison par d’autres biais.

Découvrant le jeûne intermittent, Riveira s’y soumet immédiatement et il se sent rapidement un peu mieux. Continuant ses recherches entre temps, il tombe sur le cas de Jennifer Richie, qui prétend avoir guéri d’une paraplégie t12 après notamment des cycles de jeûne[1]. Étant convaincu qu’il ne pouvait s’agir que d’une fraude, Riveira continue ses recherches sur le jeûne et la guérison des nerfs.

David Riveira découvre l’étendue de son ignorance sur le jeûne

L’écrivain de Harlem découvre alors les travaux du Dr Yoshunori Oshumi sur l’autophagie qui lui ont valu le Prix Nobel de médecine de 2016. Or, le jeûne permet de déclencher cette autophagie qui réparera le corps en utilisant tous les éléments dégénérés de l’organisme (cellules et tissus malades, cellules souches dégénérées, graisses, etc.). Riveira apprend aussi qu’à la réalimentation, si le jeûne a été suffisamment long, l’organisme noie le sang de nouvelles cellules souches qui sont à la source de la production et régénération des organes. Il en conclut que l’expérience de Jennifer Ritchie est peut-être réelle. Croyant en Dieu, il est ravi de constater que la science se rapproche des conclusions des pères de l’Eglise : le jeûne guérit.

David Riveira se décide de jeûner… à sec

Ainsi, il décide de jeûner à sec 48 heures. Se sentant bien, il s’abstiendra de manger et de boire 11 heures supplémentaires. Trois jours plus tard avoir rompu son jeûne sec de 59 heures, quelque chose d’étrange se manifeste. Alors que depuis des années il se réveille ne sentant plus ses mains comme s’il portait des gants, il lui semble qu’il ressent un peu plus ses membres, qu’il peut mieux attraper les objets avec ses mains. En posant ses pieds au sol ce matin-là, ses orteils qu’il ne sentait plus depuis des années se réveillent excepté pour le gros orteil d’un pied et les trois derniers de l’autre.

En plus, il se rend rapidement compte que son cou qu’il ne pouvait bouger peut à nouveau se mouvoir et  qu’il peut bouger sa tête d’un côté à l’autre. En dernier lieu, en mettant ses lunettes qu’il portait depuis deux ans, sa vision lui apparaît floue. Il voit beaucoup mieux sans désormais.

Quand il enregistre la vidéo en mai 2018, un mois s’était déroulé après ses évènements et il se soumettait à un nouveau jeûne sec prolongé.

Ce qu’il est intéressant à noter que le corps réagit selon sa propre histoire au stress du jeûne. Ce n’est pas parce que David Riveira a vu une amélioration notable de sa vue en quelques jours de jeûne sec, que cela ne prendra quelques jours pour vous également pour améliorer la votre. La raison de la rapidité de cette amélioration est probablement due au fait que la dégradation de sa vue est récente, car elle ne date que de deux ans.  Pour améliorer votre santé, je ne peux alors que vous conseiller de jeûner par des cycles de 5 à 7 jours, puis de vous réalimenter jusqu’à la satiété avec principalement des protéines et de bonnes graisses pour aider à la recréation des protéines de votre corps et pour le nourrir correctement. Vous devez absolument avoir retrouvé vos forces quand vous recommencerez un cycle de jeûne.

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[1] J’ai lu quelques infos concernant la prétendue guérison de Jennifer Ritchie. Comme j’en parle dans mon livre Le pouvoir du jeûne, des études sur des rats ont montré la régénération de fonctions motrices chez des souris handicapées après des cycles de jeûne. Je suis en train de faire de recherches pour confirmer l’authenticité du cas de Mme Ritichie. Je donnerai mes conclusions quand je les aurai.

Le pouvoir du jeûne sec : une infection dentaire arrêtée ?

Crédit : Qimono/Pixabay

Il y a quelques mois, suite à une visite de routine, mon dentiste a découvert une parodontite locale au niveau de la dent du fond de ma bouche. Il considérait que sa difficulté d’accès pour la brosse à dents a permis à des bactéries de se développer au point où l’os de la dent s’était affiné. En conséquence, la dent se déchaussait. Il m’a recommandé alors d’extraire rapidement la dent considérant que la dent à côté risquait d’être atteinte aussi.

Ayant eu connaissance de cas d’inversion du cours de parodontites sévères suite à des jeûnes longs, je ne me suis pas inquiétée outre mesure, me rassurant que je me pourrais néanmoins sauver ma dent en me soumettant à un jeûne.

Ma dent oubliée se réveille

Ainsi, un peu avant Noël, j’ai fait un jeûne sec que j’ai arrêté à 40 heures en raison de l’arrivée de membres de la famille. Néanmoins, le lendemain, ma dent s’est réveillée sans prévenir et a commencé à me faire très mal. Les heures passant, je sentais comme un début d’hyperthermie. Je n’avais donc pas le choix, il me fallait jeûner, car je ne voulais pas voir le dentiste en urgence. Je savais en outre qu’une infection peut être très grave.

En effet, il y a quelques années, la mère d’une amie a laissé traîner une infection urinaire et s’est retrouvée dans le coma quelques jours plus tard. Elle s’en est sorti, mais les chirurgiens ont dû lui amputer de ses 10 orteils. Je savais donc qu’une infection peut s’avérer très sérieuse. Pas question de rigoler. Est-ce que je croyais réellement au pouvoir thérapeutique du jeûne ?

Un jeûne sec immédiatement ou les urgences plus tard

J’ai donc décidé de jeûner, à sec, à bien sûr. J’ai démarré mon chronomètre. Au bout de 20 heures de jeûne, j’avais vraiment de la fièvre et je suis allée me coucher. J’avais du mal à m’endormir, et tout mon côté droit me faisait très mal. Le simple fait de passer la langue sur ma dent me lançait comme des décharges. Je ne pouvais que poser mon visage sur l’oreiller que d’un seul côté. Je me disais qu’il me fallait tenir encore 16 heures pour que l’autophagie commence et, j’espérais, travaille sur ma dent.

J’ai donc sombré et suis sortie de l’inconscience un nombre innombrable de fois en ressentant mon corps en chaleur et ma joue en flammes. En me regardant dans le miroir, j’ai remarqué que mes joues étaient gonflées, comme un hamster. Je suis retournée me coucher en comptant les heures ou plutôt les minutes. J’ai finalement réussi à m’endormir à nouveau.

Un changement considérable à 35 heures

En me réveillant quelques heures plus tard, je me suis radicalement sentie différente. Tout d’abord, j’ai remarqué que ma fièvre était tombée. J’ai ensuite regardé mon chronomètre qui arrivait tranquillement à 35 heures. Mon visage était toujours gonflé, mais mon énergie était revenue. En outre, la douleur qui était insupportable depuis plus de 24 heures avait diminué de 80 % ! Passer ma langue sur ma dent ne produisait plus de douleur particulière, même si ma joue et ma dent étaient encore sensibles. Je n’aurais pas croqué encore une pomme, mais je me sentais vraiment mieux. Quelque chose de merveilleux s’était passé.

J’ai donc finalement quitté mon lit et continué mon jeûne. Je me suis abstenue de manger et de boire pendant 5 jours consécutifs. Ensuite, j’ai bu tous les 36 heures deux petites tasses d’eau chaude pour m’hydrater et garder la chaleur de mon organisme. J’ai cassé mon jeûne à 219 heures, le 1e janvier. J’ai donc jeûné 9 jours.

Aujourd’hui, jeudi 10 janvier, je n’ai plus aucune douleur depuis plusieurs jours.  J’ai pu depuis croquer dans une pomme ou une poire dure sans problème. Je prévois de revoir mon dentiste dans quelques mois.

Pourquoi une action si rapide rapidité de la guérison de ma dent

Quand je me suis réveillée à 35 heures et que j’ai senti que l’infection dentaire avait commencé à être contenue, j’ai été très étonnée. En effet, j’avais toujours compris que l’action thérapeutique du jeûne sec commençait à partir de 36 heures ; trois jours pour un jeûne hydrique. Ainsi pourquoi le jeûne a pu contenir l’infection avant le « temps réglementaire de 36 heures » ?

Mon explication est la fièvre. Comme l’explique le Dr Filonov, spécialiste du jeûne sec, la particularité du jeûne sec qui le rend plus efficace que les autres types de jeûne est sa capacité à générer une fièvre. Me basant sur ses affirmations, j’ai cherché à comprendre dans mon livre Le pouvoir du jeûne à infirmer ou à confirmer les dires du médecin de Sibérie. Et mes recherches sur les études scientifiques sur la fièvre que je décris abondement dans le livre ont prouvé que le docteur russe a tout à fait raison. La fièvre est bel et bien un facteur décisif et efficace de guérison, car elle permet de stimuler immédiatement le système immunitaire pour éradiquer les pathogènes de l’organisme.

De ce fait, quand j’ai débuté mon jeûne, j’avais en raison de l’infection, déjà une montée de fièvre. Mon organisme n’a pas eu à attendre l’hyperthermie qui met en général 5 jours à se manifester qui découle de la déshydratation. La fièvre déjà installée dans l’organisme, mon système immunitaire a fait le travail. N’ayant pas mangé, toute l’énergie de mon corps a été dirigée dans le retour à l’homéostasie. Ce qui explique la fatigue extrême qui a disparu en même temps que la fièvre, quand le problème a été contenu. Le jeûne sec est réellement une merveille !

Une guérison par le jeûne ?

Il y a quelques semaines, j’ai eu la surprise de voir un peu de sang en me brossant les dents. Je n’y ai pas tenu attention jusqu’à ce que je prenne conscience que je saignais à chaque fois que je me lavais les dents. Une petite visite à Google me proposait des options de gingivite, de parodontite, de carence en vitamine C, etc.

Ayant quelques cinq à six kilos à perdre avant l’été et voulant nettoyer profondément ma peau, j’ai pris la décision de faire un jeûne sec de cinq jours. Je m’étais imposée quelques cycles de jeûnes secs de 48 heures. Mon excuse était toujours que ma charge de travail m’empêchait d’aller plus loin.

Néanmoins, début mai, je démarrais un projet de jeûne sec combiné à l’eau qui dura 12 jours ; 299 heures exactement. J’ai perdu 13 kg.

Pendant mon jeûne, à chaque fois que je brossais les dents, mes gencives continuaient à saigner. Les travaux du Pr Valter Longo montrent que les l’aspect thérapeutique du jeûne se manifeste principalement à partir de trois jours de jeûne prolongé avec l’autophagie qui commence la destruction des tissus malades. Elle se poursuit avec la réalimentation où les cellules souches se régénèrent à la réalimentation et remet à neuf les organes.

Ainsi, trois jours après m’être réalimentée, j’ai pu constater que mes gencives ne saignaient plus. Ce qui confirme les travaux du Dr Valter Longo. Dix jours après ma réalimentation, j’avais repris 2,5 kg, et ma peau était totalement raffermie, éclatante. Cela rappelle l’importance de la réalimentation adaptée pour maintenir les effets du jeûne. Pour aller plus loin dans le pouvoir du jeûne, allez ici.

Peut-on jeûner à sec plus de trois jours sans mourir ? 

J’ai été contactée sur ce blog début décembre 2017 par Majid qui cherchait des renseignements sur le jeûne sec. Il était déjà en jeûne sec depuis 71 heures et désirait étendre son abstinence à 101 heures. Son but était de se prouver que l’être humain pouvait résister à une privation d’eau et de nourriture plus de trois jours. Comme beaucoup d’entre nous, Majid avait entendu parler de la « règle de survie des trois ». Ce dogme affirme que le maximum qu’un être humain peut endurer sans répondre à ses besoins vitaux est trois minutes sans respirer, trois jours sans boire, trois semaines sans manger (Manise, 2016).

Se sentant s’affaiblir, il hésitait à continuer. Âgé de 45 ans, musulman, son organisme connaissait déjà la déshydratation à la faveur des ramadans annuels. Néanmoins, je lui ai conseillé de rompre son jeûne et de reprendre dans quelques semaines, son corps sera mieux adapté. Il décida de continuer néanmoins afin d’atteindre le but fixé. Il raconte son expérience. À sa demande, je transcris l’intégralité de son témoignage. Les caractères gras sont de mon fait.

« Voici le récit de mon voyage d’un jeûne à sec de 101 heures (4 jours et 5 heures). Tout d’abord, je voudrais exprimer que l’objectif de ce témoignage n’est pas d’inciter les personnes à m’imiter. Bien au contraire, il reflète humblement mon expérience avec le corps et l’esprit dont je disposais à ce moment de ma vie. D’où, il n’y a pas pour moi de recette universelle propre à chaque être humain. Chaque être vivant est unique et différent. Et en partant de ce postulat, c’est à chacun d’expérimenter graduellement, au fil de la connaissance de son corps et de son mental la loi de l’hormèse. Dans ce compte rendu, je vais aborder les points de la manière suivante :

 1) Qui suis-je ?

2) Qu’est-ce qu’un jeûne sec et mon expérience au préalable

3) Le pourquoi d’un jeûne sec de 101 heures

4) Mon ressenti jour après jour

5) La reprise alimentaire

6) Une note de synthèse

7) Mes remerciements

 1) Qui suis-je ?

Je m’appelle Majid, je suis Belge d’origine marocaine et de cœur Palestinien. J’ai 45 ans et mesure 1,80m pour 63kg. Je suis typé physiologiquement comme un coureur de fond. J’ai réalisé beaucoup de compétitions par le passé. Mais aujourd’hui, avec mes trois enfants, je cours pour mon plaisir à raison de plus ou moins quatre fois semaine avec des séances de fartleek pour conserver un minium de vivacité. J’habite dans la campagne à plusieurs kilomètres de Liège (Belgique).

 2) Qu’est-ce qu’un jeûne sec et mon expérience au préalable

Pour les non-initiés, un jeûne sec est le principe du jeûne à l’instar du mois du ramadan. C’est à dire ne pas boire et manger pendant un certain laps de temps. En ce qui me concerne, je n’ai comme expérience du jeûne sec que cette période du mois du ramadan. Donc, l’été dernier, en rompant le jeûne à 22h00 jusque 3 heures du matin, cela me faisait au grand maximum un jeûne de 19 heures sec. Autre expérience que j’ai pu vivre, est un jeûne plus accessible de 36 heures à l’eau.

 3) Le pourquoi d’un jeûne sec de 101 heures

Lors d’un repas convivial entre amis, survient la discussion autour de la croyance que l’on meurt littéralement après trois jours sans boire. Ces propos ont été tenus par mon ami Bernard, un scientifique de 50 ans. Il avait plaisir d’argumenter avec beaucoup d’énergie en s’appuyant sur des bases physiologiques. Je lui ai répondu: « Non, pas toi Bernard, tu ne crois tout de même pas à ces sornettes. »

Du coup, il n’en démordait pas et il s’est fait même aidé par une tierce personne qui confirme ses dires en s’appuyant sur l’aide du smartphone. Nous voilà donc avec mon ami Bernard et le reste des convives aux anges et moi qui reste pantois et dubitatif. Bon, j’ai laissé les choses germer et je me suis documenté sur le net. Très vite, j’ai pu lire des témoignages très intéressants sur le jeûne hydrique, mais moins sur le jeûne sec. Jusqu’à être tombé sur le site: les miracles de l’imagination https://metanoialaporteauxmiracles.com.

Tout est devenu plus clair et rassurant à la lecture de l’expérience clinique de 10 adultes en bonne santé. Ils ont été suivis par un corps médical durant un jeûne sec de cinq jours. Et il en résultait que l’expérience s’est avérée sans danger, et il a été observé une amélioration considérable des fonctions rénales. Du coup, je me suis dit, que j’allais tenter quatre jours. Et en les convertissant en heures, cela faisait 96 heures. Et là-dessus, j’ai voulu me faire plaisir et l’arrondir en un premier à temps à 100 heures. Puis très vite à 101 heures pour marquer davantage de crédibilité et de susciter la réflexion et la curiosité. Pratiquement, j’ai choisi le meilleur moment pour moi d’inclure ce jeûne rapidement dans mon agenda. En tenant compte évidemment des paramètres familiaux et professionnels.

Par contre, je voulais dès le commencement du jeûne vivre ma vie pleinement, naturellement sans rien y changer. Exactement le même principe que je m’applique pendant le mois du ramadan. Non pas un jeûne du lit au canapé, et du canapé au lit. Mais un jeûne à la réalité de mes engagements familiaux et professionnels.

 4) Mon ressenti jour après jour

Vendredi 8 décembre 2017 

Je me rends au boulot comme chaque jour à vélo avec assistance électrique. Temps de parcours de plus ou moins une heure. À 14 h précises, je me suis arrangé pour qu’il ne reste plus une seule goutte d’eau dans ma gourde. Fin de journée, je rentre également à vélo et là, de manière inconsciente, mon corps se met déjà en mode économe. C’est-à-dire que j’ai moins forcé dans l’effort et de ce fait, j’ai allongé mon temps de parcours.

Le soir venu, je me mets à table en famille. C’est important pour moi de ne pas me soustraire et de vivre comme un ermite. Donc, tous les repas, petit-déjeuner, dîner et repas du soir, j’étais présent à leur côté. Surtout pour aider Ziad le petit dernier de 2 ans et demi. J’ai pu assez facilement passer ma soirée sans manquer de nourriture et d’eau. Il faut dire que les années de jeûne pendant le ramadan doivent certainement aider le premier jour. C’est un peu comme si j’appuyais sur un bouton on-off et que mon corps se mettait littéralement en mode jeûne sans rien réclamer.

Samedi 9 décembre 2017

Ma matinée au travail se passe sans souci. Dans l’après-midi, je me suis rendu à la commune d’Aywaille (près de Liège) pour rendre hommage et féliciter un gaillard (Jean-Pierre Minguet) hors norme de 59 ans qui a parcouru ses 20 dernières années 400.000km à vélo ; principalement entre le boulot et la maison (Sudinfo.be, 2017).

Si j’évoque cette anecdote, c’est que je recherche dans ma vie à être entouré de personnes rayonnant des ondes positives allant de l’avant, avec une réflexion d’esprit. Personnellement, cela m’aide à vivre de manière plus harmonieuse. Je suis de nature à avoir un regard critique sur beaucoup de domaines de la vie dans le but d’éveiller la conscience, afin de ne pas tomber dans le dogme et suivre aveuglément sans trop de responsabilité le troupeau. Cette personne à l’allure non sportive m’inspire une très belle leçon de vie, au travers son choix écologique, sa symbiose avec la nature, sa discipline et sa rigueur bravant les quatre saisons.

Le soir venu, nous nous rendons avec la belle-famille dans un restaurant pour fêter la naissance de mon filleul Lubin. Je dois vous avouer qu’être assis devant une table dressée de bons mets mit mon estomac et mon mental à rude épreuve. D’autant plus que ma belle-mère assise devant moi n’arrivait pas à bout de son plat de salade au chèvre chaud. Loin de moi l’idée de craquer. Mais, j’avais du mal à me dire que tout ce reste de nourriture irait dans le compost. Alors qu’ici et maintenant, il y avait un preneur.

 Dimanche 10 décembre 2017

Comme tous les matins, je prends une douche froide avant d’aller soigner les poules. J’allais enfourcher mon vélo pour une matinée au boulot professionnel. Mais in extrémis, mon corps n’en a pas voulu. Personnellement, ça été une démarche très difficile de prendre à la place la voiture. Heureusement, la sagesse l’a emportée. Effectivement, si je voulais tenir plus de quatre jours à jeun et à sec, j’avais intérêt à ménager ma monture. Par contre, le retour en voiture a été laborieux. J’étais fatigué, mes yeux se fermaient et j’ai dû m’arrêter à quelques kilomètres de la maison pour faire une micro-sieste. En rentrant à la maison, je sentais que mon corps avait besoin de se réchauffer. J’avais les mains et les pieds glacés. Et c’est sous ma couette que j’ai pu trouver un repos physique. Le reste de la journée a été longue sans trop d’énergie. Je sentais que mon corps ne répondait plus. Tous mes déplacements s’effectuaient au ralenti. Ma voix commençait à faiblir. Je commençais à vivre difficilement le jeûne. J’avais des douleurs dans le bas du dos, remontant sur la colonne vertébrale. Innocemment, je pensais que j’allais pouvoir aller tous les jours au boulot à vélo et de surcroît continuer mes entraînements de course à pieds. Il a fallu me rendre à l’évidence. Et en allant me coucher, je préparais mentalement la journée du lendemain. La nuit a été plus saccadée avec des périodes d’insomnie. J’entendais mon cœur battre jusqu’à ma tempe. J’éprouvais une sensation désagréable de pression permanente au niveau de la cage thoracique. Ma respiration était plus courte et plus saccadée. Je commençais à me tracasser. Certes, j’étais avec mon épouse, mais seul dans l’expérimentation d’un jeûne alliant mes tâches quotidiennes.

 Lundi 11 décembre 2017

Ma journée au travail débute à 15 h et se termine à 22 h. Encore une fois, j’ai eu beaucoup de mal à accepter de m’y rendre en voiture. Car, pour une fois, le choix de mon jeûne avait un impact sur le bien-être de ma famille. En effet, ma fille Nour a du faire l’impasse de son entraînement de gym du soir pour que je puisse me rendre au boulot en voiture. À nouveau, mon corps répondait encore moins bien que les jours précédents. J’éprouvais plus de difficulté à déglutir.

Mon rythme de parole était plus lent et on sentait une faiblesse dans ma voix, à l’instar d’une personne âgée. J’ai très vite compris que ma voix reflétait mon état physique au travers cette poitrine en dépression. Pour essayer de mieux comprendre ces modifications internes, j’ai clairement questionné l’administrateur du site « Les miracles de l’imagination » :

“Bonjour, dans une heure et trente minutes, mon corps et mon esprit auront enduré 72 heures de jeûne sec. Je souhaiterais atteindre 101 heures. Mais, je vous avoue que j’ai un peu peur car mon organisme est maintenant au ralenti. Ce qui me rassure c’est que je vais toujours uriner plusieurs fois par jour. Pourriez-vous m’indiquer les premiers signes annonciateurs d’un danger potentiel qui me feraient rompre le jeûne. Merci pour vos réponses”.

Je remercie d’avance mon interlocuteur car il a été bienveillant à plusieurs égards. Notamment, puisqu’il s’agissait de démontrer qu’on était toujours vivant après trois jours sans boire ni manger, il m’a demandé de rompre le jeûne. Car pour lui, mon objectif était atteint, et que je pouvais toujours réitérer ultérieurement l’expérience de manière progressive. Ok, j’ai compris qu’il préférait jouer la carte de la sécurité. Et de toute façon l’inverse m’aurait étonné de sa part. Par contre, il m’a donné un outil formidable afin de vérifier l’hydratation de la peau. En la pinçant, elle doit reprendre son élasticité normale. Si ce n’est pas le cas, il s’agit d’un signe de déshydratation. Chose étrange ce jour, tous ces paramètres m’ont donné envie de prendre soin de mon corps. En effet, les kilos filant, et la barbe naissante, cela ne m’aidait pas psychologiquement à continuer l’aventure.

Donc, je me suis rasé une semaine à l’avance. Et très sincèrement, je trouvais que ma peau était bien plus belle, plus lisse avec un beau teint et un visage plus rayonnant qu’à l’accoutumée. J’étais content d’aller au travail avec cette mine, même si physiquement le corps et la parole étaient au ralenti. Mes collègues se sont rapidement aperçu que quelque chose n’allait pas dans la façon de me mouvoir. Dans la discussion, c’était impressionnant d’observer un ajustement dans leur tonicité verbale et physique. Ils étaient plus dans l’écoute active. Cela me renvoyait à l’image d’être davantage à l’écoute des personnes plus âgées. Et lorsqu’on leur adresse la parole, c’est avec une très grande retenue, un plus grand respect, avec une voix plus douce et un ralentissement du débit des mots.

J’ai ressenti beaucoup d’empathie et de la bienveillance à mon égard. On essayait davantage de me comprendre que de me juger. Cela m’a fait plaisir. Au fil de la soirée, j’ai à nouveau observé un changement de mon état physique.

Sur la route du retour, je n’ai éprouvé aucune fatigue. Bien au contraire, j’étais bien éveillé avec une parfaite lucidité. Content du regain d’énergie, je demandais à mon épouse ce qu’elle pensait de mon visage. Elle me répondit texto et avec beaucoup de retenue: “Tu ressembles à un mort!”

Alors bien évidemment, je l’ai remercié pour son honnêteté. Mais je lui ai répondu que personnellement, je me trouvais bien pour le moment. La nuit a été agitée et je n’ai pas fermé l’œil de 2 h à 4 h 30 du matin. En fait, je n’avais pas sommeil du tout. J’étais tout simplement en forme. Mieux, ce sentiment d’oppression permanente sur la cage thoracique s’est estompé ainsi que les battements du cœur forts prononcés. Mon corps aurait-il compris qu’il n’aurait rien à manger et à boire ?

J’étais également excité de la journée du lendemain. Et si j’y arrivais ? Et comment l’annoncer à mon ami scientifique ?

Mardi 12 décembre 2017

En me levant, j’étais encore plus en forme que la veille au soir. Je trouvais un peu plus de timbre dans ma voix et je parlais enfin plus ou moins normalement. Mais toujours avec cette difficulté permanente de déglutition.

Par ailleurs, depuis dimanche, j’ai des glaires épaisses de couleur blanchâtre au fond de la gorge que je dois régulièrement expectorer. J’étais très actif tout au début de la matinée. Puis j’ai eu une chute de mon énergie. J’ai passé le reste de la matinée dans mon lit à me reposer. J’ai enfin compris que le jeûne était synonyme de repos. Et donc, je ne suis pas allé au travail ce jour.

Par contre, vers midi, j’avais à nouveau la pêche et j’ai enfourché mon vélo pour me rendre chez le coiffeur de mon garçon Marouane, à 5 km de la maison. J’étais fier de moi jusqu’au moment où je me suis regardé devant le miroir du salon de coiffure. Bizarrement, les propos de mon épouse « tu ressembles à un mort » ont fait écho en moi. J’étais triste de voir qu’effectivement je ne me trouvais plus du tout beau. Que je ressemblais davantage à un zombie sur pattes. Je pense que la coiffeuse qui me voyait pour la première fois était trop polie que pour me questionner. Habituellement, les coiffeurs sont bien plus loquaces. Finalement ma nouvelle coupe annuelle a remonté l’estime de moi. Et c’est toujours avec beaucoup d’énergie que je terminais cette après-midi.

Vers 16 h, je ressentais à nouveau une baisse de régime avec le besoin de me reposer. Cette fois, il me semble que j’ai réellement dormi une petite heure.

À 17 h, je prépare le souper des enfants et en même temps, je suis tout excité. Non pas à l’idée de boire ou manger. Mais plus tôt, à la venue de mon ami Bernard. En effet, je lui ai téléphoné ce jour et non avant. Car, je ne savais pas si j’allais arriver au terme de mon objectif. Ne sachant rien de mon expérience, je l’ai invité à partager à la maison un moment historique du haut de ses 50 ans. Seul impératif, il devait être à la maison vers 18 h 45. Mais pas après 19 h.

J’ai bien insisté sur l’expérience unique et que ça me ferait grandement plaisir de le partager avec lui. À l’heure prévue, Bernard arrive à la maison et ne se doute toujours rien. Il m’évoque quelques hypothèses comme l’abattage d’une de mes poules dans le plus grand respect animalier (halal), ou encore une circoncision (qui se pratique normalement à l’hôpital). Non vraiment, Bernard ne se doute de rien. Je lui dis: “Bernard, suis moi dans la salle de bain”. Naïvement, il me suit. Je sors une balance; je retire mes vêtements en ne gardant que mon slip et je lui demande de lire mon poids.

Tout d’abord, il est resté ébahi devant ce corps décharné pour laisser place ensuite à de fortes émotions. Ce moment de partage avec Bernard mais également avec mon voisin de 84 ans Jean, qui est comme un grand-père spirituel ont été immensément riche en émotions. Nous sommes restés un long moment à discuter des bienfaits du jeûne, de la suralimentation de notre société d’aujourd’hui. Je pense que cela a été vécu comme un moment marquant dans notre vie.

 5) La reprise alimentaire

Personnellement, je ne pouvais pas faire autrement que de rompre le jeûne qu’avec de l’eau de mer ramenée à l’isotonie[1]. Les premières gorgées restes inoubliables. Mes amis ont été étonnés que je ne me rue pas sur la nourriture. Curieusement, je n’avais pas spécialement faim. L’eau de mer me suffisait pour le moment. J’ai pris des petits morceaux de pamplemousse (le fruit à l’indice glycémique le plus bas), des quartiers de pommes, un avocat et quelques olives pour apporter du gras. Après une heure, le besoin de manger d’avantage de fruits se faisait ressentir. Et c’est avec beaucoup de délectation que je mettais dans mon palais de petits morceaux de mandarines ou d’oranges. Je fermais les yeux et mes sens étant davantage développés suite au jeûne, je m’émerveillais à chaque bouchée en contemplant la puissance du goût de l’aliment. Wouaw, Macha’Allah (Dieu l’a voulu)

Finalement, avant d’aller au lit vers 23 h, j’ai savouré pleinement : deux pamplemousses, un avocat, quelques olives et dattes, deux pommes, deux poires, trois clémentines, quatre petites oranges et un demi-concombre. Je n’étais absolument pas ballonné. J’ai simplement suivi mon instinct avec la discipline de ne pas en faire de trop. Vers minuit trente, je n’avais plus du tout sommeil et mon estomac était déjà quasi-vide. Plutôt que de tournoyer dans mon lit, j’ai préféré à nouveau me sustenter en rédigeant ce compte-rendu. L’heure avance et je n’ai pas sommeil du tout. Et pourtant, il est 5 h 17 du matin. 

6) Une note de synthèse

Très honnêtement, je pense que j’aurais pu encore tenir un jour de plus. Mais cela allait d’une part à l’encontre de mon objectif initial, et d’autre part, je n’aimais plus ce corps osseux. J’avais l’impression de ne plus être dans un corps habité. Les bienfaits au niveau corporel sont moins de douleur à mon hallux rigidus; une diminution du volume d’un kyste à l’avant du pied et le grain d’une peau de bébé. Et ce mercredi matin, après avoir passé une nuit blanche, je ressens une sensation de plénitude. Certainement due à une décharge d’hormone du bonheur. À nouveau, je tiens à préciser que cette expérience est vraiment personnelle et que je ne l’ai pas expérimentée pour qu’on fasse la même chose que moi. Le partage de ce ressenti est pour moi une opportunité de nous interroger sur les réels besoins nutritionnels de notre corps. Car, nous le savons trop bien que nous consommons plus que ce que le corps a besoin.

À travers ce long périple, je suis assez fier de moi. Fier, dans le sens où j’ai pu être à l’écoute de mon corps et de m’octroyer cette possibilité de rompre le jeûne à tout moment s’il s’avérait nécessaire pour ma santé. Donc, il me semble qu’en partant de ce principe d’être à l’écoute de son corps, nous entrons plus facilement dans une réflexion spirituelle. Une démarche volontaire menant à une régénérescence de nos organes et cellules. À titre indicatif, je pesais à la fin de mon jeûne 55,8 kg. Cela fait une perte de 7 kg avec environ, 1,6 kg/jour en moins.

 7) Mes remerciements

Mes remerciements vont tout d’abord à Dieu (Allah) qui m’a donné la force physique et mentale d’expérimenter ce jeune avec ou sans l’accomplissement de mon objectif. Ensuite, à ma tendre épouse Gaëlle et à mes enfants à qui j’ai dû faire vivre des moments de peur et d’interrogation. Merci à mon ami Léon qui m’a ouvert les yeux sur des pratiques naturelles insoupçonnées.

Merci à l’authenticité de Bernard qui m’a permis de mettre en œuvre le projet à court terme. Merci à la bienveillance de l’administrateur du site: « Les miracles de l’imagination ». Merci à toutes les personnes qui ont cru au projet sans porter de jugement. Personnellement, le jeûne est, et restera le premier médicament naturel. À l’instar de l’instinct animalier qui s’arrête de s’alimenter pour se soigner. Je vous souhaite à tous d’expérimenter un jour les bienfaits du jeûne et surtout de le vivre à votre rythme. Majid AMAR »

[1] Mejid parle du sérum de Quinton.

Pour aller plus loin dans l’expérience du jeûne sec, cliquer ici.

Vous trouverez ici un groupe de discussion sur le jeûne, l’hormèse et l’évolution.

Témoignage sur la loi d’attraction: comment il a obtenu des billets pour un concert

Voici le témoignage Yavor, jeune homme de 23 ans, qu’il a noté sur le site du Secret. En voici la traduction.

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Hé, les amis!

Mon nom est Yavor et je vis en Bulgarie. J’avais posté une histoire auparavant, mais elle n’a pas été publié. Je pense que c’était juste, car elle était assez négative et je n’aurais pas du la poster à ce moment-là. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle histoire est totalement différente et se concentre sur ma foi dans la puissance de l’Univers.

Il y avait un concert à venir, que j’attendais depuis longtemps. Je voulais vraiment y aller, mais des milliers et des milliers de billets ont été vendus en quelques heures, et je n’ai pas réussi à en acheter. Les organisateurs nous ont dit qu’il y aurait d’autres billets disponibles à la vente quelques jours avant le spectacle.

Donc, un soir je me suis assis sur mon lit, j’ai pris mon cahier de vœux et ai écrit une lettre à l’Univers. J’ai déclaré que je voulais 2 billets, avant le 25 Septembre (la date du concert). Le prix que je devais payer était « la Gratitude ».

J’ai écrit cette lettre puis ai lâché prise, faisant confiance à l’Univers que mon vœu se réalisera.

Une semaine avant le concert, il y avait de nouveaux billets disponibles, mais à des prix tellement élevés, que mon ami et moi avons décidé de ne pas y aller. Mais je me suis rappelé que le contrat stipulait la date du 25 Septembre, donc je ne perdis pas espoir.

Ensuite, arrivé le 24 Septembre, et la petite amie de mon colocataire appelle et dit qu’elle avait trouvé deux billets pour trois fois inférieur au prix actuel; est-ce que je voulais les acheter ?!

Depuis ce moment-là, j’ai perdu tous mes soupçons, tous mes doutes et maintenant je crois vraiment que vous pouvez obtenir tout ce que vous voulez obtenir!

Merci à l’équipe du Secret et à l’Univers! Je vous remercie tous!