Le jeûne : l’anti-Black Friday

Dans ce week-end du Black Friday où on est invité à suivre la frénésie consommatrice, il me semble que l’achat compulsif organisé a depuis longtemps dépassé les rayons classiques de l’informatique et des vêtements pour atteindre ceux de l’hygiénisme. Faisant partie de plusieurs groupes de discussions sur le bio, l’hygiénisme et le jeûne, je suis de plus en plus étonnée de voir à quel point sous prétexte de jeûne, on y vend des solutions, des aliments, des huiles et autres remèdes thérapeutiques dits « naturels ». Bien que je reconnaisse que certains remèdes peuvent être très efficaces, et que tout le monde n’a pas la capacité sur le moment de s’adonner au jeûne modifié ou sec, à la lecture de certaines des discussions, je suis convaincue que nombre n’ont aucune efficacité réelle et relèvent plutôt du placebo. En outre, j’y ressens la même sensation d’envahissement d’objets inutiles, de submersion que quand je rentre dans un centre commercial à la veille de Noël.

En revanche, le jeûne est l’anti-black Friday. Excepté une bonne réserve alimentaire qui servira de carburant, d’une volonté sans faille et d’un  esprit patient, il n’a besoin de rien. Il se suffit à lui-même. Ajouter sans cesse des artifices au jeûne ne peut que le rendre moins efficace.

Le jeûne et particulièrement le jeûne sec est probablement l’une des expériences les plus extraordinaires qu’il soit de vivre. Au fur et à mesure que les heures de jeûne passent, et une fois qu’il a dépassé les 36 heures de sec, alors que le corps semble s’affaiblir, il se renforce paradoxalement. On se sent prendre connaissance et conscience de ce corps qui nous accompagne depuis notre naissance. Dans le même temps, cette situation de vide nous remplit.

Encore une fois, le jeûne procède de deux phases : la phase de dégradation cellulaire ou catabolisme suivis de la phase d’alimentation ou anabolisme qui reconstruit les cellules. Faites l’expérience du jeûne qui ressucite et guérit. Le jeûne ne doit pas être prétexte à l’entretien de philosophie moribonde de l’affamement déguisée en prétexte de noblesse ou de supériorité.

Le jeûne, c’est le remède naturel par excellence, il se suffit à lui-même.

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Bon courage.

La peur dont nous avons besoin

James Jesper – Pixabay

« On peut facilement pardonner à un enfant qui a peur du noir; la vraie tragédie dans la vie, c’est quand les hommes ont peur de la lumière ».

La citation, attribuée à Platon, nous rappelle qu’à des degrés divers la peur règne en chacun de nous depuis l’enfance. Les gens ordinaires ont peur. Les grands leaders ont parfois peur. Il en va même pour les grands guerriers, les grands artistes, les hommes et femmes, leaders dans d’autres domaines. Pour l’homme et la femme supérieurs, je pense que la question n’est pas tant de savoir si nous pouvons vaincre la peur, mais ce qui mérite d’être craint ? Si nous pouvons répondre à cette question, nous mènerons une vie digne d’être vécue. Laissez-moi donc m’expliquer.

La peur est nécessaire pour pouvoir la dépasser

La semaine dernière, dans ma classe de Kung-Fu, on m’a demandé d’entraîner une nouvelle étudiante. J’ai été très doux avec elle. Ensuite, mon instructeur m’a dit d’y aller plus fort. Il craignait que mon élève ne ressente un faux sentiment de sécurité face à un attaquant dans la rue, qui bien sûr ne se retiendrait pas.

Après que mon instructeur m’ait demandé d’aller plus fort avec elle, je pouvais voir que mon étudiante avait peur. Mais elle a immédiatement redoublé d’efforts lors de l’entraînement et a pu m’asséner quelques coups de poing et de pied.

Il y a quelques mois, on m’a demandé de faire visiter à un nouvel élève le temple et de lui parler de l’école, de la façon dont nous nous entraînons, etc. Je lui ai dit que l’un des principes fondamentaux de l’école était « l’humilité ». Il a répondu que, bien sûr, il fallait de l’humilité pour apprendre des personnes plus avancées. Mais je lui ai fait remarquer que, avec l’humilité, nous pouvons apprendre de ceux qui sont moins avancés que nous.

Quand je vois un étudiant en arts martiaux qui a moins d’habileté que moi et qui met plus d’efforts, même si c’est sa toute première leçon, j’apprends de lui et de sa bonne attitude, me rappelant que je dois moi aussi être à 100%.

L’étudiante avec qui j’ai combattu la semaine dernière n’était pas obligée de vivre cette expérience-là ; la plupart des gens évitent de telles situations. Mais, bien entendu, comme chaque élève en arts martiaux, peu importe son école ou son style, elle avait choisi de se placer dans une situation qui lui faisait peur.

Choisir ce qui mérite vraiment d’être craint

La plupart des gens voient la peur comme une chose négative. Mais cela dépend de ce que nous avons choisi de craindre. La peur semble nous saisir, nous terroriser, transformant parfois de petites choses en des montagnes infranchissables.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles la plupart des pratiquants d’arts martiaux ont en général une vision saine de la vie. Nous savons que l’exercice génère la libération d’endorphines dans le corps, ce qui nous permet de se sentir mieux. Quand alors en sensation de stress ou de faiblesse avant de débuter l’entraînement, nous nous rendons rapidement compte que tout cela s’évapore après quelques minutes d’exercice seulement.

Mais je pense que la raison principale du regard positif sur la vie des experts en arts martiaux est qu’ils ont choisi de craindre quelque chose de plus grand. Comme d’autres.

Craindre un dieu pour ne pas craindre les hommes

Ainsi, les initiés aux enseignements ésotériques, comme ceux qui pratiquent les arts martiaux ont été encouragés à réfléchir à leur mortalité afin de mieux comprendre ce qui est vraiment important dans la vie et comment vivre réellement. De même, si nous choisissons de craindre quelque chose de plus grand, nous maîtrisons et détruisons les peurs ordinaires qui paralysent la majorité des individus.

Je ne suis pas chrétien, mais je me souviens toujours de Proverbes 9:10 : « La crainte du Seigneur est le début de la sagesse ». C’est indubitablement offensant pour le monde moderne qui veut que chacun se sente en sécurité et sans défi aucun. C’est un grand piège et une grande perte pour tous ceux qui adhèrent à de telles convictions. D’un certain point de vue (peut-être d’un point de vue ésotérique), la « peur du Seigneur » est l’une des idées les plus importantes de la Bible.

Nous pouvons tous comprendre comment les autorités religieuses ont abusé des gens pour les maintenir dans la peur. Ainsi, ce n’est pas comme cela que nous devrions comprendre ce passage.

Que vous conceviez Dieu comme le dieu chrétien ou comme Krishna, Kali, Bouddha, une divinité européenne païenne, le Tao ou la Vérité, etc. – si vous craignez Dieu – « le Seigneur » – alors vous ne craindrez pas l’homme. C’est la leçon essentielle que nous devons comprendre de ce verset.

C’est, dans un certain sens, la leçon de Krishna, qui exhorte son disciple Arjuna à combattre l’ennemi rassemblé devant lui sur le champ de bataille, même s’il est horrifié par l’idée de tuer ou de mourir. Cela se reflète également dans les formes horribles des déités courroucées du bouddhisme Vajrayana et dans la forme de Kali – avec sa guirlande de têtes coupées et sa jupe de membres humains – et peut-être même sous la forme des dieux nordiques Odin, avec son seul œil et Tyr, son seul bras avec la main séparée de celui-ci.

Craindre ce qui est le plus noble pour vivre pleinement

La peur est inévitable. Mais l’homme et la femme supérieurs doivent choisir de craindre des choses de plus en plus hautes. Oui, c’est difficile, mais nous devons choisir de ne pas craindre l’opinion des autres, mais de craindre de ne pas dire la vérité. Nous ne devons pas craindre de nous tromper, mais craindre de ne pas essayer. Nous ne devons pas craindre l’échec, mais craindre de ne pas pousser, développer et élever – autant que possible – notre compréhension, notre pratique spirituelle, notre caractère, notre corps, nos compétences, les arts martiaux, les beaux-arts, l’écriture, la poésie, nos amitiés, notre amour et les manières de vivre qui nous dévoilent la nature impressionnante du Divin.

Praticien de la spiritualité ésotérique, du dharma et des arts martiaux, Angel Millar est également auteur de livres sur la franc-maçonnerie, l’occultisme et l’islam. Ses écrits ont également été publiés par le Journal of Indo-European Studies et le magazine New Dawn, entre autres.

Vous trouverez l’article original ici.

 

Comment elle a utilisé le lâcher prise en 20 jours pour gagner un procès contre une grande banque internationale

Sur reddit, lors d’un sujet consacré aux sauts dans d’autres dimensions[1], au solipsisme[2] et à Neville Goddard, un internaute a relaté cette histoire :

Prémisse

« Ma mère a été impliquée dans une longue bataille judiciaire contre une grande banque multinationale à propos d’une de ses propriétés. Je n’entrerai pas dans les détails, mais je voudrais juste souligner que l’affaire a été portée devant les tribunaux pendant plus de 3 ans sans aucune perspective de victoire. Ses avocats étaient désespérés parce que la banque avait des moyens illimités lui permettant d’acheter tout le monde.

Processus  

Le mois dernier, après avoir abandonné tout espoir, elle est venue me voir pour obtenir sympathie et soutien. Ne pouvant pas vraiment l’aider, je lui ai juste dit:

« Puisque toi et ton avocat ne pouvez rien faire, pourquoi ne te contentes-tu pas de te coucher et d’ordonner à ton âme de te rapporter tes papiers de propriété ».

Comme elle croit au concept d’âme et qu’elle n’avait rien à perdre, elle a essayé la technique, juste pour le plaisir. Elle s’allongea pendant 10 minutes et ordonna à son âme de lui ramener ses papiers de propriété et de les conserver dans le placard de sa chambre en toute sécurité. Elle a fait l’exercice une seule fois le mois dernier et l’a oublié. Je dois ajouter que ma mère n’a jamais médité de sa vie et ne comprend même pas le concept de lâcher prise, de rêver éveillé, etc.

Maintenant, elle l’a fait sans comprendre aucun des concepts ou métaphores dont nous discutons ici. Puis, elle a ensuite totalement oublié cet événement. De plus, comme elle avait déjà renoncé à cette affaire, elle a même oublié de demander des nouvelles à son avocat.

Exactement quinze jours plus tard, elle m’appelle et m’annonce qu’elle a remporté le procès et que le tribunal a ordonné à la banque la libération des papiers de propriété dans un délai d’une semaine. En fait, la banque elle-même a accepté ses erreurs devant le juge, ce qui, selon ses avocats, est incroyable et sans précédent.

Résultat

Depuis le 7 de ce mois, elle a ses papiers de propriété dans le placard de sa chambre et elle dort maintenant avec satisfaction. « 

[1] Je parlerai de ce processus dans un autre article.

[2] Le solipsisme est une idée philosophique qui considère que la conscience est la seule réalité et que tout ce qui est extérieur à cette conscience (le monde, choses ou même individus) ne sont que des représentations et n’ont pas de réalité absolue ; un peu comme quand on se réveillerait d’un rêve et qu’on se rend compte que tout ce qui nous menaçait n’était en fait pas réel. Le solipsisme ramène à l’idée de création conscience de la réalité et donc aux travaux de Neville Goddard. Je traiterai plus amplement du sujet prochainement.