Qu’est-ce qu’un jeûne thérapeutique ?

Tous les jeûnes n’ont pas le même effet sur l’organisme. Leur influence dépend particulièrement de leur durée, leur fréquence, la quantité et la qualité de la préparation et la réalimentation. Ainsi, un jeûne de 22 heures, de deux jours ou de 7 jours n’ont pas la même portée.

Pour qu’un jeûne soit thérapeutique, il est nécessaire que :

  • Le jeûne soit minimum de 5 jours qui permet la destruction des cellules et cellules souches. Il est à noter qu’il ne doit pas être trop long pour ne pas générer une chute du métabolisme.

Pour en optimiser la portée thérapeutique, il est à considérer de :

  • Supprimer les protéines animales ET végétales trois jours avant le jeûne pour accélérer la chute du niveau de l’hormone IGF-1.
  • Faire une montée alimentaire au moins une semaine avant le jeune pour apporter une variété de nutriments à l’organisme.
  • Les deux derniers jours avant le jeûne, de manger exclusivement des glucides (rapides et lents) et des lipides pour bénéficier d’un carburant optimal pour répondre aux besoins énergétiques et métaboliques durant la durée du jeûne.
  • Ne pas faire de sport intense pour ne pas produire d’IGF-1. En revanche, marcher quand l’envie se fait sentir.
  • La réalimentation doit être composée majoritairement de protéines (acides aminés essentiels) pour reproduire de l’IGF-1 afin d’ordonner la régénération des cellules. A ces protéines, il est nécessaire d’ajouter un peu de glucides (ex : un petit fruit) pour augmenter la biodisponibilité de l’hormone IGF-1.


Quelques sources scientifiques (en anglais)

Importance des acides aminés essentiels et des protéines lors de la rupture de jeûne | Rhonda Patrick
Comment rompre un jeûne ? Par Jason Fung.


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Le jeûne 20/4 est-il le meilleur pour perdre définitivement du poids ?

Depuis que j’ai créé mon groupe consacré au jeûne, j’ai pu observer encore et encore que le jeûne long est la pire option pour perdre du poids. Bien qu’effectivement le jeûneur perd environ 1 kg par jour entre le 3e et 12e jour pendant l’arrêt alimentaire, les kilos reviennent à mesure qu’on se réalimente. De façon irrémédiable.

La pire des options est de se réalimenter en glucides. En effet, ceux-ci attisent la faim et la reprise de poids. Néanmoins, en se réalimentant en protéines, la reprise est limitée ou très ralentie.

En revanche, les retours des jeûneurs montrent que les options les plus efficaces pour maigrir sont principalement le jeûne intermittent. Mais toutes les formules ne sont pas égales.

Quand il en ressort que le jeûne 16/8 seul, semble très inefficace pour la perte du poids, le jeûne 20/4, OMAD (23/1), le jeûne 5/2 ou alterné semblent infaillibles dans ce but.

L’avantage de ce type de jeûne est qu’on mange vraiment ce qu’on désire, on n’a pas à supprimer tout un pan des aliments ni à compter les calories. Vous pouvez ensuite mélanger les formules de jeûne ou vous autoriser un jour de repos (cheat day).

Voici Lisa Everhart, femme de 49 ans qui après des années de prise de poids, s’est mis au jeûne 20/4. Ce qui est très intéressant est que Lisa a 49 ans, un âge où il est désormais difficile de perdre du poids en raison de la chute de la production endocrine et de la ménopause.

2021 : 15 kg perdus en 6 mois

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Réalimentation après jeûne : pourquoi les protéines sont le meilleur choix.

Il est souvent dit que se réalimenter avec des jus, bouillons est l’idéal. Ma propre expérience et celle des centaines de jeûneurs de mon groupe nous ont prouvé le contraire. Le corps humain est totalement adapté à consommer de la nourriture solide à la reprise alimentaire. Idem pour les animaux migrateurs ou hibernateurs. À la rupture du jeûne, ils mangent de petits animaux, donc des protéines. Nos ancêtres qui alternaient constamment les périodes de jeûnes, de restrictions et d’abondance alimentaires, quand ils tuaient une proie, la mangeaient solide et en entier, pas en liquide.

Pourquoi devez-vous vous réalimenter IMMEDIATEMENT en PROTEINES ou plus précisément en acides aminés essentiels ? Pour la même raison, que suite à un effort sportif, il est fortement recommandé de consommer une bonne dose de protéines dans la demi-heure (ou quelques heures) pour RECONSTRUIRE les muscles.

Le jeûne est un acte de destruction, l’alimentation NOURRISSANTE un acte de (re)construction…qui nécessite obligatoirement des acides aminés essentiels et un peu de glucides pour permettre la biodisponibilité de l’hormone IGF-1, comme l’explique le Dr Valter Longo et Rhonda Patrick, il est nécessaire de se réalimenter pour forcer. Une mauvaise réalimentation limite les capacités de régénération du corps après le jeûne.

Rencontre violente avec le covid-19. Journal de bord d’une jeûneuse

Voici le témoignage de Dona, qui jeûne depuis 2015. Elle est âgée de 43 ans, et n’a pas de comorbidité. Au début de la pandémie, en plein confinement, elle a manifesté des symptômes que son médecin a confirmé comme le covid-19. L’expression de sa maladie a été sévère, mais elle ne s’est pas laissé faire. Dix-mois plus tard, elle est en parfaite santé, et n’a pas manifesté de covid long. Grâce à son jeûne ?

Journal de bord Covid-9 Dona

1er jour- Dimanche 29 mars 2020.

Les premiers symptômes arrivent : Toux irritative, sensation de brûlure dans l’œsophage, courbatures surtout au dos, 38° de fièvre en frontal, feu aux joues.
Je pense entreprendre un jeûne hydrique pour demain, afin d’évacuer ce virus au plus vite.

1h40. 39° de température en frontal, 126 pulsations minute !!!

06h06. Je me passe du gel hydroalcoolique sur les mains et je remarque que je ne sens plus du tout l’odeur. La fièvre se calme, toujours le mal de tête, beaucoup de gaz, sensation de brûlure de l’œsophage qui s’étend dans toute la cage thoracique. Je me couche pour essayer de me reposer. Très angoissée.

2ème jour – lundi 30 mars.

11h. Visio avec le doc, Covid-19 pour moi, il est formel, je lui demande le dépistage, il refuse. Il me dit que mercredi ça ira mieux, si les problèmes respiratoires s’aggravent j’appelle le 15 directement, paracétamol et repos, 15 jours d’arrêt.

13h11. Efferalgan, trop mal à la tête. Je stoppe mon jeûne hydrique, je n’ai pas faim mais je me force à boire un bol de soupe pour me donner des vitamines. Durée de mon jeûne hydrique depuis l’apparition des premiers symptômes : 49h.


Mon but était d’enclencher l’autophagie, je m’explique. A ce stade, votre corps déclenche l’autophagie cela signifie littéralement « s’auto-dévorer ». Les cellules commencent à nettoyer leur maison. Elles retirent les composants inutiles ou anormaux. C’est une bonne cause car cela permet une dégradation des mauvaises cellules et le recyclage des composants cellulaires.

Au cours de l’autophagie, les cellules décomposent les virus, les bactéries et les composants endommagés. Lors du processus, vous recevez de l’énergie pour créer des nouveaux constituants cellulaires.
La toux recommence, ça brûle dans l’œsophage. Je crache des glaires jaunes épaisses. Pointes dans les poumons à l’inspiration. Mal au ventre. Extrêmement fatiguée, limite à tomber dans les pommes quand je me lève. Pas la force de me laver depuis 2 jours.

22h43. La température remonte à 38° en frontal. Application du baume du tigre sur toute la cage thoracique. La migraine s’est calmée, les courbatures sont moins douloureuses.

23h40. Infusion de thym, gingembre, citron et miel de thym. Les courbatures et la migraine reviennent toujours à 38°.

3ème jour – Mardi 31 mars

4h du mat. Je n’arrive pas à dormir, nuit agitée, beaucoup de cauchemars, migraine courbatures, gorge qui brûle comme une pharyngite et nez qui coule dans l’arrière gorge, prise d’Efferalgan.

6h du matin. Transpiration excessive de tout mon corps, je suis trempée, désagréable, sueurs froides.

11h. Réveil, barre dans le dos, j’ai l’impression d’être bloquée. Je n’ai plus la migraine, légères courbatures, respiration normale, avec toujours des pointes dans les poumons à l’inspiration.

11h50. Mon mari me fait boire un jus d’orange pressé.

13h12. Je prends un bain hammam à l’Eucalyptus globulus, je respire profondément les vapeurs pendant 15 min, Radical ! Je commence rapidement à tousser gras ça fait très mal dans la gorge, sensation de feu dans l’œsophage 🔥. C’est normal et bon signe, j’expectore le mal. Je sors du bain, me sèche, je ne tiens pas trop debout, je suis vidée sans force.

13h36. Mon mari me fait boire un bol de potage. Mon médecin a refusé de me faire le test en me disant qu’il n’était réservé qu’aux personnels soignants, il est affirmatif j’ai le Covid-19, mais ça m’agace qu’il refuse.

15h. Bol de soupe, toujours aucun goût. Grande fatigue, même parler me fatigue, le rythme cardiaque s’accélère vite au moindre effort. Je me couche pour récupérer.

19h37. J’éternue et je crache. Je tiens à préciser que j’ai auprès de mon lit un récipient à crachats, oui c’est dégoûtant, mais il me semble préférable d’expulser ces crachats à l’extérieur et de ne pas les garder en moi. Je pense préserver mes poumons et éviter une infection en faisant cela.

20h50. Pointe vive dans la poitrine côté gauche, alors que je suis au téléphone avec ma sœur, je suis obligée de raccrocher, douleurs dans le globe oculaire droit. Des courbatures vives dans les poignets et cuisse droite arrivent. Toujours pas faim. Grande fatigue. Même aller aux toilettes m’épuise.

22h40. Je me force à manger la moitié d’une banane pour me donner du jus car je sens vraiment que je suis un mollusque. Prise de magnésium marin.

4ème jour – Mercredi 1er avril.

Enfin, je me sens mieux ! J’ai envie de manger ! Ce soir je vais me refaire un bain hammam à l’Eucalyptus globulus pour continuer à expectorer le mal.

13h00. Je mange mon premier vrai repas un oeuf, du riz et un yaourt. Deux kilos en moins. Soulagée d’avoir vaincu ce virus !!!💪😊


17h00. Grande fatigue, je n’arrive plus à m’énerver comme avant, ça me bouffe le peu d’énergie que j’ai. Je me recouche dans le lit.

17h40. Je suis au téléphone avec ma collègue de travail, j’ai du mal à parler comme avant, je n’ai plus le même débit, je m’essouffle, palpitations. Je craque, je pleure. Je suis fatiguée.

17h50. Mon mari me fait boire un jus d’orange pressé. Gencives qui saignent au brossage alors qu’avant pas je n’avais pas ce problème.

5ème jour – Jeudi 2 avril

Je me cogne, état de fatigue. C’est hallucinant. Je ne peux pas rester debout bien longtemps, ni parler vite comme avant, ni m’énerver, ça me tape direct dans le cœur et j’ai l’impression que je vais faire un malaise.

Hier matin je pensais que c’en était fini…mais non en fait cet état est pénible. Par contre, je n’ai plus de migraine ni courbatures ni fièvre. Je retousse gras là et je n’ai de nouveau plus aucun appétit. J’ai les gencives qui saignent encore. Voilà, le positif c’est que ça fait maigrir, je n’ai jamais eu un ventre aussi plat.

11h. Infusion thym, citron, gingembre et miel de thym.

13h34. Diarrhée. Nez bouché, j’ai les yeux qui larmoient.

20h. Repas riz, tomate, œufs brouillés, pain noir, beurre. Pas de goût du tout. Plus d’odorat du tout !!! Je ne sens plus l’odeur de la javel ni de mon baume du tigre !!

6ème jour – Vendredi 3 avril

03h47 du matin. Pointe vive poumon gauche. Le goût et l’odorat reviennent. Bonne journée

7ème jour – Samedi 4 avril


Grosses plaques rouges sous les bras et entrejambe avec pleins de petits boutons style urticaire. Meilleure forme.

20h. Crampes au ventre, diarrhée.

13ème jour – Vendredi 10 avril

Plaques d’urticaire toujours présentes, très rouge et en relief, ça gratte fort mais je résiste. Petite toux irritative dépistage Covid-19 avant reprise du travail, toujours positive.

31ème jour – mardi 28 avril

Je suis au travail avec mes collègues. Depuis ma reprise je sens bien que mon cœur s’emballe vite par moment, m’obligeant à m’asseoir. Aujourd’hui, fortes pulsations alors que je travaille assise. 150 pulsations minute en repos. Je reprends rdv avec mon docteur, arrêt une semaine, il me faut du repos. Il voudra me revoir à l’issue. Je lui demande un cachet pour calmer mon cœur, il refuse en me disant que ça peut aggraver mon cas.

32ème jour – Mercredi 29 avril

1h du matin. Palpitations


7h du matin. Palpitations

33ème jour – Jeudi 30 avril

3h33 du matin. Palpitations cœur qui s’emballe durant 15 minutes alors que je dormais profondément. Pénible.

34ème jour – Vendredi 1er mai
1h30 du matin. Palpitations pendant 20 minutes alors que je dormais. Rdv le 15 mai chez le cardiologue. Prise de sang effectuée.

15 mai : électrocardiogramme et échographie du cœur ok. Tout va bien. Le cardiologue m’a expliqué que le covid enflamme le cœur et que c’est un symptôme post covid normal beaucoup plus répandu chez les femmes 1

5 août : extrasystoles. Stressant. A ce jour tout va bien.

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Étude : « Dix-neuf heures de jeûne intermittent permettraient de réduire la circulation des monocytes inflammatoires et donc de diminuer les inflammations »


Traduction de l’extrait :

« La RESTRICTION CALORIQUE est connue pour améliorer les maladies inflammatoires et auto-immunes. Cependant, les mécanismes par lesquels un apport calorique réduit module l’inflammation sont mal compris. Nous montrons ici que le jeûne à court terme réduit l’activité métabolique et inflammatoire des monocytes et réduit considérablement le nombre de monocytes circulants. La régulation du nombre de monocytes périphériques dépend des niveaux de glucose et de protéines alimentaires. Surtout, nous montrons que le jeûne améliore les maladies inflammatoires chroniques sans compromettre la mobilisation d’urgence des monocytes pendant l’inflammation infectieuse aiguë et la réparation tissulaire. Ces résultats révèlent que l’apport calorique et les capteurs d’énergie du foie dictent le tonus immunitaire du sang et des tissus et relient les habitudes alimentaires à l’évolution des maladies inflammatoires« .


Attention ! Il s’agit bien d’une étude sur l’être humain… Donc la durée de jeûne est significative. Néanmoins, elle a été réalisée sur des personnes en bonne santé, âgées de +/- 30 ans.

Ainsi, il faudrait considérer que le jeûne intermittent type 16/8 ou 18/6 n’est pas suffisant d’un point de vue thérapeutique, comme de nombreux de jeûneurs l’ont observé sur notre groupe de discussion. Il est nécessaire de jeûner PLUS LONGTEMPS pour observer des améliorations des symptômes d’inflammation…

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UN jeûne sec mensuel serait venu à bout d’une excroissance ?

Voici un exemple de l’efficace action du jeûne. Marie, un membre de notre groupe de discussion nous a donné son témoignage le 7 septembre 2021.

« Entre ces 2 photos il y a 6 mois de jeûne de la pleine lune [3 jours de jeûne sec par mois].
Je vs explique. Sur le dessus de la main, j’ai eu un kyste de gras qui a poussé .. radio faite ,pas de souci de santé, juste esthétique.
Je devais me le faire retirer mais suite au COVID mon rdv a été annulé .
Et je constate depuis mon dernier jeûne de la pleine lune du mois d’août. Que mon kyste est presque totalement disparu 😀Bonne nouvelle .
Merci le jeûne 🙂 Grâce à notre beau groupe .. je n’ai pas besoin de me faire charcuter 🥰
Un miracle.



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Un ulcère diabétique incurable guéri par un jeûne sec ?

Voici le témoignage de Jeffrey Balthrop le 22 août 2019, sur le groupe Facebook, The Snake diet motivation.

Bonjour, je m’appelle Jeffrey.
J’ai été admis à l’hôpital avec un ulcère au pied qui était gravement infecté. J’ai été mis dans une pièce et on m’a donné par voie intraveineuse des antibiotiques. J’ai également reçu une injection d’insuline dans mon abdomen car je suis diabétique.
Les infirmières m’ont informé que j’avais une plaie ouverte et que je devais subir une intervention chirurgicale.
On m’a demandé d’y réfléchir et de décider le lendemain, mais j’ai été réveillé dans la nuit par une infirmière qui tentait de me persuader de me faire opérer.

Quand j’ai repris mes esprits, j’ai contacté Cole Robinson de Snake Diet Channel sur YouTube. Cole m’a renvoyé un message pour me dire d’éviter une intervention chirurgicale comme la peste et de sortir de l’hôpital.
Je me suis senti extrêmement chanceux d’être en contact avec Cole.

J’ai parlé avec enthousiasme au médecin du régime Snake, et on m’a dit qu’il n’y avait absolument aucune autre méthode pour soigner mon pied, et que je devrais me faire opérer immédiatement si je ne voulais pas que mon pied empire et éventuellement éviter l’amputation.

Le médecin m’a également dit que les antibiotiques ne fonctionnaient pas et qu’il fallait m’amputer. J’ai donc refusé, signé le formulaire de refus médical et quitté l’hôpital.

Dès le début, Cole a insisté pour que je commence immédiatement un jeûne sec. Une fois rentré chez moi, j’ai commencé le jeûne sec selon ses instructions et dans les 17 heures qui ont suivi le début du jeûne sec, j’ai observé des résultats positifs.

Cole m’a ensuite accompagné dans le jeûne sec, ce qui m’a permis de rester motivé. Chaque jour, mon pied avait meilleure allure pied. Après plusieurs jours, j’ai commencé à sentir que je pouvais retourner au travail.

C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je serais confronté à un autre problème. Le service des prestations par l’intermédiaire de mon employeur refusera tout congé payé en raison de ma signature du formulaire de refus médical, refusant ainsi mon éligibilité. Sur une note positive, je ne vais m’inquiéter de rien.

Je suis sur la bonne voie et c’est tout ce qui compte. Sans ma santé je n’ai rien de toute façon ! Je viens de terminer mon 7e jour de jeûne sec et dur ! Je me sens superbement bien.

Le pied diabétique de Jeffrey Bathtrop. Le 22/08 et le 10/09/2019

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Comment jeûner sans danger

Ces dernières semaines, les médias ont relaté de décés liés à des jeûne. Je profite donc de l’occasion de rappeler les conditions pour que le jeûne se déroule en toute sécurité…

  1. Le jeûne n’est jamais anodin. L’arrêt de l’apport de nourriture dans le cas d’un jeûne hydrique et d’eau dans le cas d’un jeûne sec provoquent un stress très important pour le corps. Ainsi, certaines fragilités inconnues jusqu’alors peuvent se révéler.
  2. Un organisme en carence alimentaire ne doit pas jeûner. Il est donc préférable d’apporter pendant plusieurs semaines une alimentation adéquate pour combler les carences de l’organisme. Un examen sanguin peut être souhaitable dans la perspective d’un jeûne long.
  3. Le jeûne doit être préparé par une montée alimentaire, afin d’apporter à l’organisme un maximum de nutriments pour subvenir au mieux lors de l’arrêt de l’alimentation.
  4. Jeûner de manière progressive. Il ne vous serait jamais venu à l’idée de faire un marathon du jour au lendemain. Ainsi, commencez par des jeûnes courts pour aider votre organisme à s’habituer au stress.
  5. Se renseigner sur les contre-indications du jeûne hydrique et sec. Par exemple, le jeûne sec est fortement déconseillé dans le cas de problèmes cardiaques ou de diabète de type 1.
  6. Ecouter son corps et lire la littérature. Certains symptômes sont tout à fait normaux dans le cas de jeûne longs ou prolongés. Certains ne le sont pas et sont le signe qu’il faut absolument rompre le jeûne.
  7. Ne pas essayer d’établir des records. Tous les organismes ne sont pas prêts à subir le stress d’un jeûne long.
  8. Le jeûne n’est pas un processus magique. Le jeûne thérapeutique peut avoir des résultats extraordinaires. Mais, il y a également des cas avérés de décès en jeûne, même en supervision médicale. Dans les années 60, aux Etats-Unis, il y a plusieurs décès enregistrés, la cause étant souvent la défibrillation cardiaque. Plus un jeûne est long, plus les risques sont importants en raison des réserves et du corps qui s’épuisent.
  9. Le jeûne est un processus catabolique (autophagie, apoptose). La réalimentation doit se faire absolument en protéines.
  10. Avant de vous lancer dans un jeûne prolongé ou long, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Si vous jeûnez tout seul, parlez-en à une personne de confiance qui peut vous donner son avis objectif sur votre état pendant le jeûne. Vous pouvez également en parler sur un forum de discussion sérieux.

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La grande efficacité thérapeutique du jeûne alterné – Expérience du 19 au 28 septembre 2020

Le 19 septembre nous commençons une expérience de jeûne alterné collectif qui se terminera le 28.

Nous avons déjà fait cette expérience en juin pendant deux semaines, avec grand succès. Beaucoup ont perdu de 2 à 5 kilos par semaine, et certains ont vu rapidement des signes d’améliorations de leur résistance à l’insuline comme la disparition de taches cutanées ou d’acrochordons.

Laissez-moi rappeler le principe du jeûne alterné, popularisé par le Dr Krista Varady. Plusieurs études scientifiques ont montré la supériorité de ce jeûne sur les autres jeûnes intermittent pour inverser la résistance à l’insuline et perdre du poids.

Je précise que nombre d’études en jeûne alterné sont en réalité des études sur le jeûne alterné modifié où le jeûneur n’est pas en jeûne total les jours de jeûne mais en jeûne modifié, c’est-à-dire qu’il mange néanmoins un repas. Les résultats seraient alors plus considérables en jeûne alterné total comme le montre le retour d’expérience de nombreux youtubeurs.

Le jeûne alterné est d’une simplicité biblique. Vous mangez un jour sur deux.

Exemple : lundi jeûne, mardi alimentation, mercredi jeûne, jeudi alimentation, vendredi jeûne, samedi alimentation, dimanche jeûne ; et ainsi de suite.

Ainsi 1 jour sur 2 vous ne jeûnez pas 24 mais 36 heures. Les jours d’alimentation, vous mangez de TOUT pour apporter à votre organisme le maximum de nutriments : glucides, protéines et graisses. Vous vous hydratez bien, surtout si votre jeûnez à sec.

Vous ne comptez PAS les calories. Vous mangez à satiété.

Je vous conseille de choisir une fenêtre d’alimentation de 4 à 8 heures. Ainsi si vous jeûnez lundi, mardi vous rompez le jeûne à midi et reprendrez le jeûne jusqu’à 20 heures. Vous mangez avec confiance, plaisir et sans frustration.

Vous avez également le choix de préférer le jeûne alterné modifié où les jours de jeûne vous mangez un repas UNIQUE de moins de 500 kcal. La perte de poids et les effets thérapeutiques seront moindres, mais ce type de jeûne est plus adapté aux organismes fragiles.

N’hésitez pas à partager vos questions et vos succès.

Pour traiter du jeûne sur Facebook et d’alimentation sans idéologie aller ici. Pour en savoir plus sur le pouvoir du jeûne allez ici.

https://www.crossfit.com/essentials/differential-effect-of-alternate-day-fasting-versus-daily-calorie-restriction-on-insulin-resistance

PS : Comme je le rappelle dans mon livre Le Pouvoir du jeûne , il y a des CONTRE-INDICATIONS au jeûne sec qui est le plus strict de tous et au jeûne hydrique, à savoir notamment les troubles sanguins, la tuberculose, l’hyperthyroïdie et autres maladies endocriniennes, la cirrhose du foie, les maladies hépatiques, les maladies veineuses avancées, les maladies cardiaques, l’insuffisance circulatoire degrés II & III, insuffisance rénale, insuffisance pondérale, grossesse et allaitement, ayant moins de 14 ans ou plus de 70 ans.

Et, comme toujours, je vous recommande de consulter votre médecin pour le tenir au courant de votre pratique du jeûne et de confirmer le diagnostic de vos éventuelles pathologies.

Le jeûne possède un pouvoir extraordinaire, c’est donc en respectant ses lois vous pourrez l’utiliser pour vous guérir et vous renforcer sans vous faire de mal.

Jeûne et chimiothérapie : un linguiste américain atteint de plusieurs cancers considère que cette association lui a sauvé la vie.

Crédit Shutterstock

 

Christopher Crossan est un linguiste américain, spécialiste des anciennes langues (hébreu, grec) et théologien. Il est aussi et surtout un survivant du cancer qu’il justifie par sa pratique du jeûne en suivant les recommandations du Pr Valter Longo.

Je cite :

« Sarcome des tissus mous. Cancer de la prostate. Lymphome folliculaire. Oui, au cours des dix dernières années, on m’a diagnostiqué trois cancers non liés distincts. Je ne sais pas pourquoi, mais mon corps semble enclin à développer des cancers.

Voilà les mauvaises nouvelles. Mais dans le processus de recherche sur la façon de lutter contre chacun de ces intrus biologiques, grâce à mon amie Susan Logie, je suis tombé sur les conclusions du Dr Valter Longo de l’Université de Californie du Sud (USC) :

Les CYCLES DE JEÛNE ont été aussi efficaces que les agents chimiothérapeutiques pour retarder la progression de différentes tumeurs et ont augmenté l’efficacité de ces médicaments contre le mélanome, le gliome et les cellules cancéreuses du sein.

Imaginez votre médecin disant :

« Mme Jones, maintenant que vous avez votre diagnostic de cancer, vous avez le choix entre deux options de traitement qui sont tout aussi efficaces :

1) La chimiothérapie – empoisonnera lentement votre corps, entraînant une perte de cheveux, des nausées, des vomissements, la fatigue et un système immunitaire affaibli.

2) Le jeûne intermittent – ne provoquera aucun effet secondaire et renouvellera votre système immunitaire, vous laissant dans un état plus sain qu’avant le diagnostic de cancer.  » Ce sont les implications de la recherche de Longo.

J’ai appliqué leurs recommandations lors de mon traitement de chimiothérapie pour le sarcome osseux des tissus mous qui avait commencé à désintégrer mon tibia.

J’ai décidé de jeûner le jour de ma perfusion, de ne pas prendre le petit déjeuner, le déjeuner ou le dîner et d’attendre le lendemain matin pour prendre le petit déjeuner. Pour me garder hydraté, j’ai bu toute la journée et la nuit beaucoup d’eau et de tisane ou de thé glacé sans sucre.

Je ne voulais pas que des nutriments pénètrent dans mon sang pour que je puisse affamer toutes les cellules malignes qui pourraient être présentes.

En avril 2011, il envoie un mail au Dr Longo qui lui répond immédiatement :

« Salut Chris,
Je suis très heureux d’apprendre que vous vous portez bien. J’espère que le jeûne vous a aidé, et puisque maintenant nous voyons que le jeûne aggrave le sort es cellules cancéreuses, je soupçonne que cela peut également vous avoir aidé à tuer plus de cellules cancéreuses.

Une chose dont vous pourriez bénéficier est de faire 3-4 JOURS de jeûne toutes les 2-4 SEMAINES.

Nous avons la PREUVE que cela aide à prévenir les nouveaux cancers et à éliminer les cellules endommagées et précancéreuses.
Meilleurs vœux,
Valter »

Six ans plus tard, Christopher Crossan a subi une TEP du corps entier pour vérifier la croissance du lymphome. À la grande surprise de son oncologue, le rapport de radiologie était meilleur que prévu:

Tomographie des émissions de positons dans le corps entier avec tomographie informatique 31/05/2019 09:48

INDICATION: lymphome folliculaire et sarcome des tissus mous et cancer de la prostate

RÉSULTATS:

PAS de ganglion lymphatique cervical hypertrophié ou hypermétabolique.

PAS de ganglion lymphatique médiastinal ou hilaire hypertrophié ou hypermétabolique.

PAS de masse pulmonaire ni de nodule hypermétabolique.

Les voies aériennes centrales sont visibles et AUCUNE lésion endobronchique n’est observée.

Il existe une distribution physiologique du métabolisme normale dans le foie, la rate et les intestins.

Il n’y a PAS de ganglion lymphatique abdominal ou rétropéritonéal hypertrophié ou hypermétabolique.

Une activité excrétée normale est observée dans les reins, les uretères et la vessie.

Il n’y a PAS de ganglion lymphatique pelvien ou inguinal hypertrophié ou hypermétabolique.

Vous trouverez le témoignage original de Christopher Crossan sur son site.

Si vous êtes intéressé, je vous invite à en parler à votre oncologue.

Pour traiter du jeûne sur Facebook et d’alimentation sans idéologie aller ici. Pour en savoir plus sur le pouvoir du jeûne allez ici.

Sources  

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6530042/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21088487/

https://www.chriscrossan.net/post/how-my-cancer-was-starved-to-death?fbclid=IwAR02kSztyEO3hfh2UVUTHjzgR9InI73OxPAXE8vcKVPTO1h-y0s1TYvOGJk