Traitement efficace contre le cancer : une fièvre à 100 millions d’euros ?

Je viens de visionner un reportage très intéressant sur les traitements du cancer. Déchirant, il montre les limites des traitements classiques de radiothérapie, chimiothérapie en raison notamment de la vivacité des cellules cancéreuses qui mutent systématiquement et peuvent développer des résistances pour gagner finalement contre l’individu.

Ainsi, une stratégie nouvelle qui a montré des résultats exceptionnels est la stimulation du système immunitaire. Cette alternative est désormais sérieusement exploitée. Ainsi, la journaliste affirme :

« Cette idée que l’immunité joue un rôle capital, qu’elle est une clé dans le traitement du cancer n’est pas nouvelle. Elle avait été mise de côté au profit d’autres stratégies qui semblaient plus prometteuses. (…) L’idée qu’il faut réveiller, qu’il faut mobiliser l’immunité contre le cancer revient désormais sur le devant de la scène. »

En fait, l’émission aurait pu aller plus loin en traitant des travaux du Dr Wiliiam Coley qui créa au début du XXe siècle des sérums composés de toxines, quoique qu’imparfaits, afin de forcer le système immunitaire à se réveiller. Par cette méthode, il a guéri des centaines de cas de cancer.

Comme l’explique le professeur Didier Raoult dans le journal Le Point, une analyse du travail de Coley faite récemment, montre que ses résultats dans le traitement des sarcomes – une survie sans rechute de 50 % à 10 ans – étaient bien supérieurs à la performance que nous obtenons actuellement dans le traitement de ces sarcomes (38 %).

Ainsi, le reportage, réalisé en 2016,  nous apprend qu’un super complexe hospitalier, consacré au traitement par immunologie, est en train de voir le jour en Suisse. D’un coût de plus de 90 millions de francs suisses, il sera spécialisé dans le traitement par l’immunologie.

Le chef du service, le Dr George Koukos, spécialiste mondiale des thérapies cellulaires, explique comment marche le traitement par immunologie qui nécessite le prélèvement chez le patient cancéreux des cellules immunitaires et leur multiplication afin d’être rendus plus performants :

« Nous faisons des cellules bioniques, des super cellules. Elles viennent à la fin dans une solution blanche, un peu comme du lait, qui contient des centaines de milliards de lymphocytes qui peuvent être alors transfusés au patient. Alors, quelques heures plus tard, les patients développent une très grosse fièvre et sentent comme s’ils avaient la plus grosse infection de leur vie, la pire grippe de leur vie. Après trois jours, les patient récupèrent et au bout d’une semaine, il se sentent bien. »

Le Dr Koukos affirme encore que selon leurs observations, les lymphocytes dopés restent dans l’organisme jusqu’à 10 ans. Le patient rentre en rémission.

Autre chose très intéressante. Le reportage rappelle que ce traitement n’est pas adapté si le patient est trop affaibli et qu’il est nécessaire lors du traitement d’avoir les services intensifs à proximité.

Ainsi, comme dans le cas du jeûne sec, le processus n’est pas anodin, car l’organisme génère des processus très violents (fièvre). Pour cela, il faut encore une fois considérer que le corps a besoin de réserves pour répondre à ses besoins métaboliques et pour permettre de résister aux processus intenses que génèrent le jeûne sec prolongé.

Le Dr Filonov, spécialiste du jeûne sec, insiste que la spécificité du jeûne sec prolongé réside dans la génération de la fièvre thérapeutique qui stimule comme rien d’autre les défenses du système immunitaire. Ainsi, la fièvre permet de régénérer l’organisme comme le mythe du phénix renaît de ses cendres. J’ai d’ailleurs raconté récemment comment mon jeûne sec de 7 jours a provoqué une fièvre de deux jours qui m’a collé au lit.

Donc, 100 millions pour générer des fièvres de trois jours… Bref, ce que faisait Coley il y a un siècle, et ce que fait un jeûne sec prolongé réalisé correctement… LOL !!!!

Ainsi, un système immunitaire est de la prime importance pour rester en santé. Il est nécessaire de le renforcer afin qu’il puisse exercer ses fonctions. Qu’il sur-réagisse à un élément ou aliment normal n’est pas sain. Comme le rappelait le comique américain George Carlin : « Si votre système n’arrive pas à gérer les germes ordinaires, qu’allez-vous faire quand un super virus qui transforme les organes vitaux en m*rde liquide viendra ?

A méditer…

Je rappelle :

  • qu’il est conseillé de se faire superviser ou conseiller dans le cas d’un jeûne sec long, de bien se préparer et bien prendre connaissance des contre-indications.
  • qu’un corps dénutri ne doit pas jeûner ni en hydrique ni en sec. Préférez des jeûnes modifiés.

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