Etude scientifique : les bénéfices physiologiques du jeûne sec

Désert du Kalahari, Namibie. Crédit Shutterstock

Le jeûne sec qui consiste à ni manger ni boire est de plus en plus pratiqué. Malgré les réserves et les avertissements des autorités médicales, il est de plus en plus en vogue en Occident.

D’un point de vue historique son usage thérapeutique et religieux remonte au moins au moins aux premiers chrétiens autour du premier siècle après J.-C. Ainsi, on retrouve encore la pratique du jeûne prolongé pratiqué principalement chez certains chrétiens orthodoxes de Grèce et de Russie. Il est aussi très utilisé dans un contexte uniquement religieux et journalier chez les musulmans (ramadan) et dans diverses religions d’Asie. Les animaux sont aussi de très grands pratiquants du jeûne sec.

A la faveur d’internet qui permet une diffusion de l’information et depuis la validation du jeûne prolongé par le Pr Valter Longo, sa pratique a pris un essor certain. Considéré comme plus efficace par les jeûneurs eux-mêmes, il semble faire des miracles en un temps record : perte de poids, rajeunissement, inversion du cours des infections, guérisons etc.

Si en Occident les études sont rares, celle qui sert de référence date de 2013 et a montré que le caractère « sans danger » du jeûne sec. Réalisée sur 10 personnes âgées de 19 à 66 ans apparemment en bonne santé, elle s’est révélée sûre, a diminué le poids et toutes les circonférences mesurées et a amélioré considérablement la fonction rénale des participants.

Une nouvelle étude, réalisée également par la même équipe vient de livrer ses résultats. Intitulée Dry Fasting Physiology: Responses to Hypovolemia and Hypertonicity elle est allée plus loin que la première.

Objectif : Le but de cette étude était de fournir un aperçu plus approfondi de la physiologie du jeûne sec (JS).

Conception : Dix participants (3 hommes et 7 femmes de 30 à 65 ans) ont exécuté un JS pendant 5 jours consécutifs.

Tous les participants suivaient leurs tâches quotidiennes à un niveau modéré. Les jours 2 et 3, 5 d’entre eux ont montré des signes de fatigue, 1 nausée, 5 maux de tête et 2 douleurs musculaires. Les jours 1 à 5, 3 d’entre eux se plaignaient de douleurs musculaires, de faiblesse, alors que les jours 4 et 5, tous les participants ont mentionné une légère sensation de soif et un désir de fruits frais, aigres, juteux et sucrés.

Méthodes : les paramètres suivants ont été contrôlés quotidiennement : cortisol, aldostérone, protéine C-réactive à haute sensibilité (CRP), érythropoïétine, albumine, acide urique et vitamine C dans le sérum; vasopressine (ADH), hormone adrénocorticotrope (ACTH), rénine, angiotensine II et capacité antioxydante totale (TAC) dans le plasma ; hématocrite et érythrocytes dans le sang total; osmolalité, noradrénaline, dopamine, adrénaline, Na + et K + dans l’urine de 24 h ; tour de taille et poids corporel, urinaire et des selles.

Résultats : les paramètres suivants ont augmenté : ADH (60 ± 11%), ACTH (176 ± 34%), cortisol (495 ± 75%), osmolalité urinaire (20 ± 4%), CRP (167 ± 77%), rénine ( 315 ± 63%), angiotensine II (74 ± 21%), aldostérone (61 ± 21%), TAC (80,4 ± 17%), acide urique (103 ± 19%), albumine (18,4 ± 2,4%), érythrocytes ( 13,4 ± 2,2%), l’hématocrite (11 ± 1,8%) et l’excrétion de noradrénaline (40,3 ± 10%) et de dopamine (17 ± 5%).

Les paramètres suivants ont diminué : tour de taille (8,20 ± 0,61 cm), poids corporel (7,010 ± 0,3 kg), érythropoïétine (65 ± 18%) et excrétion d’adrénaline (38 ± 4%) et de Na + (60 ± 16%).

L’excrétion de K + est restée inchangée.

La vitamine C a diminué, montrant une demi-vie de 4,8 ± 0,7 jours. Les pourcentages de perte de poids étaient les suivants : urine (52,2 ± 3,7%), perte insensible en eau (32,2 ± 1,4%), selles (5 ± 0,3%) et gaz respiratoires, c.-à-d. CO2 expiré – O2 incorporé (10,6 ± 5,4 %).

Malgré les observations des valeurs élevées d’acide urique, aucun des participants n’a développé de signes de goutte. Au lieu de cela, toutes les douleurs de la colonne vertébrale et des articulations progressivement disparu.

Au cours des jours 0 à 5 et 8, tous ont démontré une stabilité hémodynamique avec des valeurs sûres de pression artérielle, fréquence cardiaque, saturation en oxygène de l’hémoglobine et sérum Na +, K +, Cl–, urée, créatinine, glucose et osmolalité. Les graphiques et valeurs p respectifs n’étaient pas inclus ici car ils étaient presque identiques à ceux observé dans notre étude précédente. Jusqu’en octobre 2018, les valeurs de tous les paramètres critiques sont restées exactement au niveau pré jeûne sec.

 

Crédit Shutterstock

L’analyse du rapport des composants de perte de poids en combinaison avec les changements somatométriques, peuvent conduire au développement d’une nouvelle étiologie, prévention et concepts dans le traitement de l’obésité.

Conclusion : les mécanismes sous-jacents à la compensation de l’hypertonicité et de l’hypovolémie et l’analyse du rapport des composantes de perte de poids ont été présentés. Le JS a démontré des effets antioxydants, anti-ischémiques, immunostimulants, anti-œdémateux et anti-inflammatoires à court terme. Les résultats peuvent avoir un impact sur le développement de nouveaux concepts pour le traitement de l’œdème, de l’obésité et des maladies inflammatoires et ischémiques.

Même compensée, l’hypovolémie, l’hypertonie et la diminution de la vitamine C limitent le temps d’application de cette méthode à quelques jours. Par conséquent, il ne peut avoir qu’un effet à court terme, tandis que la surveillance médicale devient obligatoire.

De plus, les mécanismes de compensation nécessitent évidemment une fonction endocrine et rénale intacte. Ainsi, les personnes souffrant d’insuffisance hypophysaire, surrénalienne ou rénale ne doit pas jeûner à sec plusieurs jours.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour compléter le profil endocrinien du jeûne sec, l’enregistrement d’autres effets secondaires possibles, la description de son spectre thérapeutique complet et la préparation de nouvelles approches métaboliques pour un jeûne sec de longue durée, permettant des effets à long terme.

Mes remarques sur cette étude :

Il s’agit d’un jeûne sec de 5 jours. Bien que reconnaissant des effets à immédiats avec de ce type de jeûne, l’étude conclut qu’il est nécessaire d’allonger le jeûne ou de le réitérer l’opération pour les pérénniser. Une conclusion déjà faite par le Dr Serguei Filonov qui considère pour qu’un jeûne sec soit thérapeutique, il est nécessaire qu’il soit de 5 jours minimum et doit être réitéré. Ainsi Filonov impose dans sa pratique médicale au minimum deux jeûnes secs de 7 jours minimum avec réalimentation entre les deux.

Comme dans la première étude, les chercheurs ne rapportent pas de difficulté particulière pour les jeûneurs pour aller jusqu’aux 5 jours. Sur mon groupe Facebook comme d’autres, on observe que certains ont beaucoup de mal en revanche. Mon opinion, comme celle de Cole Robinson qui gère le groupe Snake diet Motivation est que les organismes dénutris ne doivent pas jeûner à sec.  Si votre alimentation ne satisfait pas les besoins de votre organisme en quantité et qualité, il se peut que votre organisme refuse inconsciemment le jeûne.

Le niveau de potassium (K+) n’a pas bougé en 5 jours. Ce qui est à mon avis important, car on nous vend de plus en plus aux jeûneurs la prétendue importance de boire des électrolytes en raison du syndrome de rénutrition inapproprié ou des problèmes d’hyerkalémie. Doit-on alors vraiment prendre des électrolytes si on ne fait pas d’exercices physiques ou si on ne ressent pas de fatigue excessive  ? Cette question doit être creusée.

Vous trouverez l’évolution des paramètres des jeûneurs de l’étude ici.

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Un comique explique comment marche votre système immunitaire

George Carlin, était un comique américain très talenteux. Un membre de mon groupe Facebook sur le jeûne et le renforcement de l’organisme, nous a partagé ce sketche que je traduits avec plaisir. ( Photo PClker-Free-Vector-Images/ Pixabay)

 

« Ce que nous avons maintenant est une population totalement névrotique, obsédée par la sécurité, la sûreté, la criminalité, les médicaments, la propreté, l’hygiène et les germes … oui … les germes.

D’où vient cette peur soudaine des germes dans ce pays?

L’avez-vous remarqué? Les médias publient constamment des articles sur toutes les dernières infections : salmonelles,  e-coli, virus de la hanta, grippe aviaire, etc. Alors les Américains paniquent, alors maintenant tout le monde court, frotte et pulvérise ici et là, fait trop cuire sa nourriture et se lave les mains à plusieurs reprises pour éviter tout contact avec des germes. C’est absolument ridicule et maintenant ça atteint désormais des sommets.

Dans les prisons, avant de vous donner une injection mortelle, ils vous tamponnent le bras avec de l’alcool! C’est vrai! Eh bien, ils ne veulent pas que vous contractiez une infection! Et bien on peut comprendre ; ils ne voudraient pas qu’un mec aille en enfer et soit malade! Cela enlèverait tout esprit sportif à la peine de mort.

Peur des germes … Ces p*tains de mauviettes! On ne peut même plus obtenir un hamburger décent! Ils font tout cuire à l’excès maintenant car tout le monde a peur de l’intoxication alimentaire ! Hé, où est votre sens de l’aventure? Prenez des risques, voulez-vous ?  Vous savez combien de personnes meurent chaque année dans ce pays d’une intoxication alimentaire? 9000 … c’est tout; c’est un risque mineur ! Prenez des risques, bandes de gonzesses !

D’ailleurs, pourquoi pensez-vous avoir un système immunitaire? C’est pour tuer les germes ! Mais il a besoin de pratique … il a besoin de germes pour s’exercer. Alors écoutez ! Si vous tuez tous les germes autour de vous et vivez une vie complètement stérile, alors quand les germes surviendront, vous ne serez pas prêt. Et s’il n’arrive pas à gérer les germes ordinaires, qu’allez-vous faire quand un super virus surviendra et qui transforme vos organes vitaux en merde liquide? Je vais vous dire ce que vous allez faire … vous allez tomber malade, vous allez mourir, et vous le mériterez car vous êtes faible et votre système immunitaire est faible!

Permettez-moi de vous raconter une histoire vraie sur l’immunisation, d’accord?

Quand j’étais petit à New York dans les années 40, nous nagions dans la rivière Hudson et elle était remplie d’eaux usées brutes, ok? Nous nagions dans les eaux usées brutes! Tu sais … pour se rafraîchir!

Et à cette époque, la grande peur était la polio ; des milliers d’enfants mouraient de la polio chaque année mais vous savez quelque chose? Dans mon quartier, personne n’a jamais contracté la polio! Personne! Déjà! Tu sais pourquoi? Parce que nous nagions dans les eaux usées ! Cela a renforcé nos systèmes immunitaires! La polio n’a jamais pu nous faire la peau ; nous étions trempés dans de la merde brute !

Donc personnellement, je ne prends jamais de précautions particulières contre les germes. Je n’ai pas peur des gens qui éternuent et toussent, je n’essuie pas le téléphone, je ne couvre pas le siège des toilettes et si je laisse tomber des aliments par terre, je les ramasse et les mange! Oui. Même si je suis dans un café-terrasse à Calcutta ! Dans la section pauvre ! Le matin du Nouvel An lors d’une émeute de football!

Et vous savez quoi ? Malgré tous ces comportements dits à risque, je n’ai jamais d’infections, je n’en attrape pas, je n’ai pas de rhume, je n’ai pas de grippe, je n’ai pas de maux de tête, mon estomac est en béton… vous savez pourquoi? Parce que j’ai un système immunitaire solide et ça demande beaucoup de pratique. Mon système immunitaire est équipé de l’équivalent biologique de fusils d’assaut militaires entièrement automatiques avec vision nocturne et lunettes laser, et nous avons récemment acquis des grenades au phosphore, des bombes à fragmentation et des mines antipersonnel à fragmentation.

Votre système immunitaire est-il prêt ? Crédit photo : Shutterstock

Donc, lorsque mes globules blancs sont en patrouille, ils ordonnent à ma circulation sanguine de chercher des étrangers et autres indésirables, s’ils en voient, TOUT germe suspect de quelque nature que ce soit, ils ne rigolent pas !

Ils sortent leurs armes; ils refroidissent le fils de p*te et jette le malchanceux directement dans mon côlon! Dans mon côlon! Il n’y a pas d’absurdité, ils ne le lui lisent pas ses droits, il n’y a pas de ces  » 1,2,3 et on frappe BOUM ! … direct dans le colon !

Et en parlant de mon colon, je veux que vous sachiez que je ne me lave pas automatiquement les mains à chaque fois que je vais aux toilettes, d’accord? Pouvez-vous y faire face? Parfois je le fais, parfois non. Vous savez quand je me lave les mains? Quand je leur chie dessus! C’est la seule fois. Et vous savez combien de fois cela se produit? 2-3 fois par semaine! Peut-être un peu plus souvent pendant les vacances, vous voyez ce que je veux dire? Et je vais vous dire autre chose mes amis…

Vous n’avez pas besoin de toujours prendre une douche tous les jours, le saviez-vous? C’est exagéré, à moins que vous ne vous fassiez du sport ou travailliez à l’extérieur, ou que vous ne soyez en contact intime avec une énorme quantité de saleté et d’ordures chaque jour, vous n’avez pas toujours besoin de prendre une douche. Tout ce que vous avez vraiment besoin de faire est de laver les quatre zones clés : aisselles, trou du cul, entrejambe et dents. C’est compris? Aisselles, trou du cul, entrejambe et dents. En fait, vous pouvez gagner beaucoup de temps si vous utilisez simplement la même brosse sur les quatre zones ! »

Pour traiter du jeûne sur Facebook et d’alimentation sans idéologie aller ici. Pour en savoir plus sur le pouvoir du jeûne allez ici. Un bon reportage sur l’excès d’hygiène qui est délétère pour le système immuunitaire.

Rupture de jeûne sec à 168 heures, soit 7 jours

Aujourd’hui j’ai rompu mon jeûne sec aujourd’hui à 168 heures, soit 7 jours complets.

La raison principale de la rupture de jeûne est que je rencontre des amis ce soir et que ma bouche avait un fort goût d’amertume qui ne m’était plus supportable. Je n’ai aucune connaissance du poids que j’ai perdu puisque que je ne possède pas de balance.

Je suis très satisfaite de moi, car mon jeûne le plus long était de 6 jours. Je me suis réalimentée avec du foie, du beurre crû et un oeuf bio. Je n’avais pas de place pour la mangue. Je suis très étonnée de mon haut niveau d’énergie ; je pense que j’aurais pu tenir deux jours supplémentaires.

Beaucoup de mes ressentis sont totalement indescriptibles. Mais, le plus surprenant était le changement du contenu de mes rêves et leur clarté inhabituelle. Travaillant depuis plus de 20 ans sur l’incubation des rêves (lucides, solutionneurs de problèmes ou prémonitoires, etc.), j’ai reçu ces trois derniers jours des songes spontanées très vivants et précis comme quand je suis en état de méditation alors que je n’ai pas du tout médité en raison de mon agitation nocturne résultant de la production importante d’hormone de croissance.

Ainsi, j’ai très envie de réitérer l’expérience pour explorer au mieux l’aspect spirituel. La seule chose que j’ai pu percevoir consciemment est un « moment d’éternité » hier soir quand je me baladais dans Paris. Impossible de décrire les choses autrement. J’ai alors bien compris pourquoi le jeûne sec est celui du mystique, des cultes de mystères ou encore du guerrier tellement il permet de créer dans l’esprit une nouvelle perception de la Réalité.

La fièvre thérapeutique

Il me semble que bien que le jeûne sec soit de plus en plus pratiqué en occident, un élément essentiel et spécifique à cette thérapie a été totalement loupé. Je n’ai jamais lu ou vu ni dans les blogs, ni dans les vidéos en français ou anglais ce sujet traité. Or, le Dr Serguei Filonov insiste sur la nécessité que le jeûne provoque une fièvre pour que la maladie soit efficacement eradiquée. Alors que l’hyperthermie augmente, la déshydratation relative passe à un niveau supérieur générant une fièvre chez le jeûneur, exactement comme s’il souffrait d’une bonne grippe. En 36 heures environ, la fièvre disparaît et avec elle la maladie ou est considérablement affaiblie. Pourquoi ce phénomène n’est-il jamais relevé ?

Je pense que la raison est que le jeûne sec pratiqué est souvent un jeûne sec doux, où le contact avec l’eau est favorisé. Par exemple, Gavin McGowen, qui est l’un des premiers à avoir adopter le jeûne sec prolongé propose pour allonger le jeûne sec et supporter la chaleur intense de prendre un bain où ont été versés des glaçons pendant 10-20 minutes une à trois fois par jour. Il est vrai que cela soulage totalement de la chaleur étouffante, mais empêche toute émergence de fièvre.

Néanmoins, mon propre jeûne a vu l’émergence de la fièvre au 2e jour de jeûne au lieu du 7e où ce phénomène est en général observé. Je l’explique par le fait qu’il s’agissait en fait de mon deuxième jeûne sec prolongé en moins de 15 jours. Alors que mon corps fumait par tous les pores de ma peau, en fin de soirée, je me suis mise à ressentir des frissons, à avoir très froid et très chaud. J’avais très mal au dos et aux reins ; processus tout à fait normal dans ce contexte.

Toute mon énergie m’avait quitté. Tout le carburant de mon organisme semblait être dirigé dans l’action d’un dragon intérieur qui avait pris le contrôle… Ce processus a duré environ 40 heures. Avec le départ de la fièvre, toute douleur avait également disparu et mes forces sont revenues progressivement.

Que se passe-t-il lors d’une fièvre ? 

Selon cet article que je traduis, un agent infectieux (bactérie, virus, etc.) est englouti par les macrophages de votre système immunitaire. Une série de réactions chimiques se manifestent pour faire baisser le thermostat de votre corps. Le corps perçoit sa température normale comme étant trop basse et commence à générer plus de chaleur en frissonnant et en la conservant en resserrant les vaisseaux sanguins, ce qui limite le flux sanguin vers la peau et en arrêtant le mécanisme de sudation. D’où les frissons.

Le système immunitaire libère dans le même temps des produits chimiques qui provoquent le sommeil pour aider à préserver l’énergie pour lutter contre les germes infectieux. Dans le même temps, des produits chimiques sont libérés qui favorisent la dégradation des tissus musculaires, ce qui augmente l’apport en acides aminés du corps, qui sont les matières premières qu’il utilise pour la défense, la réparation et l’énergie. C’est pourquoi les douleurs musculaires sont fréquentes avec les fièvres et les frissons. Un excès d’acides aminés supprime également l’appétit. Ceci est important car le système digestif s’arrête lorsque la température dépasse 37.5°C.

Si de la nourriture est consommée pendant une fièvre, elle mettra le système à rude épreuve en n’étant pas correctement digéré, et augmentera la charge toxique du corps, inhibant sa capacité à faire face à la cause de la fièvre. Lorsque la température corporelle est élevée, la production de globules blancs, la motilité et la capacité de tuer sont améliorées, et la production d’anticorps est augmentée jusqu’à 20 fois. Alors que la fièvre fait monter les défenses de l’organisme, elle fournit également un environnement inhospitalier aux germes.

Ainsi la fièvre permet par son passage de régénérer l’organisme comme le phénix renaît de ses cendres dans les mythes.

 

 

Parménide, 500 ans avant J.C : « Donne-moi une fièvre et je te guérirai toute maladie ».

La fièvre est un processus thérapeutique connu depuis au moins l’Egypte antique. L’histoire de la médecine montre que depuis des milliers d’années les médecins ausssi fameux qu’Imothep ou Galien se sont efforcés à générer la fièvre chez les patients afin de stimuler les défenses immunitaires de l’organisme. Les méthodes allaient des bains de sable chaud, à des bains chauds ou encore à l’utilisation de pathologies telle que la malaria dans le traitement.

Plus récemment, au XXe siècle le Dr William Coley a guéri des centaines de patients du cancer par sa technique (imparfaite) d’injections de toxines dans le but de générer une fièvre. Qauant au Dr Julius Wagner-Jauregg, il a reçu le prix Nobel en 1927 pour sa méthode de guérison de la syphilis par le paludisme.

En outre, la médecine reconnaît désormais que la guérisons spontanée de cancer, phénomène nié pendant des siècles, est une réalité. Ainsi, un article du journal Le Monde rappelle qu’une fièvre est souvent à l’origine de ses rémissions :

« Une infection et/ou une fièvre peut donc être associée dans de très rares cas à la régression spontanée d’un cancer. Il est en effet possible qu’un état infectieux sévère induise la production au niveau local de cytokines (protéines impliquées dans la communication entre cellules de l’immunité) et/ou l’activation de la réponse immunitaire anti-tumorale.
 »

Désormais, nombre de médecins aux Etats-Unis considère qu’il ne faut plus tenter de faire tomber la fièvre, mais la laisser suivre son cours s’il n’arrive pas 40°C. Mais, il faut reconnaître qu’une majorité de médecins s’opposent à cette idée.

Voilà pourquoi le jeûne sec est une thérapie considérablement plus efficace que le jeûne hydrique. Dans un corps nourri correctement, il n’y a pas de déshydratation dangereuse, car le corps génére ses propres réserves en eau.

Mon expérience personnelle en jeûne sec étant de trois ans, j’ai donc à la faveur de jeûnes multiples habitué mon corps à cette épreuve.

Je rappelle :

  • qu’il est conseillé de se faire superviser ou conseiller dans le cas d’un jeûne sec long, de bien se préparer et bien prendre connaissance des contre-indications.
  • qu’un corps dénutri ne doit pas jeûner ni en hydrique ni en sec. Préférez des jeûnes modifiés.

Pour traiter du jeûne sur Facebook et d’alimentation sans idéologie aller ici. Pour en savoir plus sur le pouvoir du jeûne allez ici.

The History of Fever Therapy in the Treatment of Disease https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1933808/pdf/bullnyacadmed00550-0069.pdf

Fever, Pyrogens and Cancer https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK6084/

Curative power of fever https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(01)06374-7/fulltext

Fever: suppress or let it ride? https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4703655/

Une méthode révolutionnaire pour éradiquer les intolérances alimentaires ?

Système immunitaire – Crédit Shutterstock

À l’été 2018,  dans la ville australienne de Perth, une fillette de 6 ans est morte suite à une réaction allergique à un produit laitier. En février 2019, une jeune femme de 24 ans, Fathimath Hana, est décédée après avoir goûté à des fruits de mer au restaurant. Ses amis qui l’accompagnaient n’ont souffert d’aucun désagrément. À la fin de ce même mois, Brandon Cheatham, 17 ans, est mort dans un hôpital d’Angleterre à la suite de la consommation de noix.

Ces quelques histoires malheureuses ne sont quelques unes parmi les centaines de décès qui ont lieu chaque année à la suite d’allergies alimentaires.

Une allergie est définie comme une réponse immunitaire à une substance comme un aliment, du pollen, de la poussière ou un médicament à laquelle un individu est devenu hypersensible. Comme l’explique en vidéo le Dr Eleanor Nelsen, dans un cas d’allergie notre système immunitaire confond simplement le pollen inoffensif et les spores de moisissure avec un élément potentiellement dangereux comme les bactéries. La réaction allergique désagréable que nous subissons est notre corps en défense.

Les allergies de toutes sortes sont en constante augmentation. Les allergies alimentaires, considérées faire partie d’une seconde vague, ont augmenté de 50% au cours de la dernière décennie, avec une augmentation de 700% des hospitalisations dues à des cas d’anaphylaxie.

L’excès d’hygiène, la raison d’une fragilisation de nos systèmes immunitaires ?

La médecine reconnaît de plus en plus plausible l’hypothèse hygiénique pour expliquer l’épidémie d’allergies. Cette théorie considère que l’exposition d’un enfant à un environnement où se trouvent nombre de micro-organismes particuliers permet de développer un système immunitaire qui protégera l’individu plus tard. Par conséquent, un manque d’exposition à un environnement fort en microbes (produits d’entretiens, crèmes pour la peau, exfoliation, chauffage excessif, etc.) entraînerait des défauts dans l’établissement de la tolérance immunitaire.

L’un des exemples les plus frappant est l’expérience de Carélie réalisée par des chercheurs du MIT où il a été comparé les microbiotes et les incidences de maladies autoimmunes chez des enfants russes, estoniens et finlandais qui vivent dans trois pays, situés dans la région de la Carélie mais dont les modes de vie sont très différents.

En effet, la région côté russe est rurale et agraire, tandis que les deux autres appartenant à l’Union Européenne sont des régions citadines avec des standards d’hygiène occidentaux. Or, les enfants russes présentent un incidence six fois moins importante que l’Estonie ou la Finlande pour ce qui est des allergies et des maladies autoimmunes comme le diabète de type 1. Il est à noter que la Finlande est le pays où la proportion d’enfants atteints de cette maladie est la plus importante au monde.

Comme le relate au New York Times Mikael Knip, principal auteur de l’étude, les enfants de la Carélie russe qui ont pour la plupart grandi en buvant de l’eau de puits non traitée et en mangeant de la viande de leur ferme évoluent dans des environnements plus riches en microbes que les enfants d’Estonie et de Finlande.

Titus Lucretius Cato (98–55 av. J.-C.) : « ce qui est nourriture pour l’un, est poison pour l’autre »

Mais, il est à noter que le problème des allergies et des intolérances alimentaires sont connues depuis au moins l’Antiquité. En effet, la phrase tirée du poème de Titus Lucretius Cato au 1er siècle avant notre ère suggère une compréhension de réactions indésirables aux aliments depuis au moins 2000 ans. Mais, à la différence, les allergies étaient rares.

Il apparaît également que la phrase du poète romain marche dans l’autre sens. L’histoire nous apprend que certains cercles de peuples d’Asie mangeaient des poisons pour s’en préserver. Par exemple, Mithridate VI, ennemi juré de Rome, absorbait les pires poisons connus en petite quantité dont il augmentait la dose pour développer une résistance afin de ne pas mourir empoisonné. L’exercice à tellement été efficace qu’il n’a pu se suicider par poison et a dû implorer un de ses soldats de lui donner la mort.

Le processus qui consiste à s’auto-immuniser en absorbant de minuscules doses de poisons en en augmentant progressivement la dose s’appelle mithridatisation.

 

Pièce de monnaie avec le portrait de Mithridates VI

L’immunothérapie orale ou la mithridatisation moderne 

Or, il semble que la méthode de Mithridate est utilisée désormais pour tenter de désensibiliser les personnes gravement allergiques à des aliments, souvent avec succès qui vont jusqu’à 90% comme le montre la vidéo.

Une méthode révolutionnaire pour éradiquer les intolérances alimentaires ?

En voici la traduction :

Aux États-Unis, toutes les trois minutes, une personne se rend aux urgences pour une allergie alimentaire potentiellement fatale, mais maintenant, des chercheurs étudient un traitement expérimental prometteur.

Un médecin utilise une approche révolutionnaire pour lutter contre la menace mortelle, et elle a des histoires de réussite pour prouver son efficacité.

0’36 – « Pendant la majeure partie de la vie de Lindsay Ehrenpreis, 11 ans, la nourriture a été une source de peur. L’exposition la plus microscopique à de nombreux types de noix pouvait lui causer une réaction allergique presque mortelle.

Le père : « Chaque grain de noix, pas seulement ceux qu’elle mangerait, mais la contamination croisée de plats, de casseroles et des poêles dans les cuisines des autres, était son cyanure ».

Mais heureusement que les temps changent. Au cours des huit derniers mois, Lindsay a reçu un traitement expérimental appelé immunothérapie orale. Cela fait partie d’un essai clinique de l’Université de Stanford, dirigé par l’immunologiste et chercheuse Dr Kari Nadeau. Petit à petit, son corps est entraîné à ne plus réagir aux aliments auxquels elle est allergique – un processus appelé désensibilisation.

1’21 – Le Dr Kari Nadeau : « Ce que nous faisons, c’est essayer d’éradiquer les allergies des gens et de le faire de façon permanente. Pour ce faire, la personne doit consommer le même aliment auquel elle est allergique ».

Au début du traitement, Nadeau et son équipe administrent à la plupart des patients une série d’injections pour réduire la réponse immunitaire de l’organisme. Plusieurs semaines plus tard, ils commencent à manger seulement quelques grains des aliments auxquels ils sont allergiques et au cours des mois suivant jusqu’à un an, cette quantité augmente régulièrement.

Lindsay : « J’étais nerveuse, bien que j’avais vu à quel point les flocons étaient minuscules et j’ai littéralement dit » un, deux, trois et je les ai mangé ».

Maintenant, elle peut manger 60 noix en une journée sans avoir de réaction.

Les allergies alimentaires sont en augmentation, doublant environ tous les 10 ans. Un enfant américain sur 13 est touché et 25% d’entre eux auront une réaction grave appelée anaphylaxie.

Nicholas Pierorazio, 17 ans, a terminé avec succès ce traitement en 2013. À l’âge de 9 mois, son premier repas de macaroni et de fromage lui a occasionné un passage aux urgences.

Cathy, la mère de Nicolas : « On ne pouvait même pas l’embrasser après avoir mangé un morceau de fromage. Tout son visage gonflait jusqu’à presque exploser ».

Avant le traitement, Cathy était dans un état constant de panique. « C’est comme une alarme qui ne s’arrête jamais. Et puis après avoir eu le traitement du Dr Kari, j’ai eu l’impression que les cloches n’ont pas arrêté de sonner mais se sont calmées.

Maintenant, Nicolas prend une dose quotidienne des aliments auxquels il était allergique pour maintenir son absorption de l’aliment sous la forme d’un cookie.

Cathy : « Je sais que cela a changé sa vie ».

Le traitement n’est pas sans risque. Certains patients ont éprouvé des douleurs abdominales, des éruptions cutanées et des picotements dans la bouche et la gorge et Nadeau n’appelle pas encore cela un remède. « Quand je pense au mot guérison, je pense que la guérison est pour la vie et pour l’instant nous n’avons testé personne pendant toute sa vie », a-t-elle déclaré. « Ce que j’ai vu, c’est à quel point c’est héroïque – à quel point j’admire ces gens pour avoir pu faire face à ces peurs et dire, mais je sais qu’à la fin de cela, je vais pouvoir manger et manger sans peur. »

Le Dr Kari Nadeau a traité plus de 700 patients et plus de 300 sont actuellement en essais cliniques. Bien que la thérapie soit souvent un succès, elle ne peut être effectuée que dans un cadre hospitalier surveillé. Ce n’est pas quelque chose que les gens doivent essayer à la maison.

Ainsi, si vous souffrez d’intolérances alimentaires (et non d’allergies mortelles uniquement traitables par un médecin qualifié en immunologie), vous pouvez associer votre pratique du jeûne à des réintroductions microscopiques et progressives des aliments incriminés. Cette méthode prend un peu de temps mais est plus tellement plus efficace qu’éliminer à vie les aliments un par un et de ne manger plus que des légumes et des fruits.

En outre, bien qu’elle apparaît révolutionnaire, l’histoire de Mithridate nous informe que cette méthode de guérison est connue depuis des milliers d’années. Nos sociétés l’avaient juste oubliée.

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En Occident, les enfants ne croisent pas assez de microbes : http://www.slate.fr/story/121595/occident-enfants-microbes

 

 

Un remède à la dépression : « Ne courez pas après le confort ! »

Joe Rogan est un célèbre podcasteur américain. Pasionné d’art martiaux, il tient une émission à succès sur internet hebdomaire où il reçoit des invités issus de milieux différents.  Lors d’une de ses émissions où il était traité de la dépression et du fait que 67 % des Américains ne s’estimaient pas heureux, il a donné son avis qui me semble très pertinent et hormétique. Je le partage avec vous avec plaisir :

 

Peinture rupestre au Mozambique – Nous sommes de la race des chasseurs-cueilleurs

« Vous êtes allé dans ce monastère et vous avez ressenti cette angoisse à méditer et à être seul et à ne pas avoir votre téléphone et à ne pas avoir les infos, mais si vous persistez, vous serez récompensé. Donc si vous persistez à traverser ses sentiments d’inconfort, vous sortirez de cette expérience avec cette nouvelle appréciation du temps, de votre propre existence et de vos possibilités.

Ainsi dépassez-vous physiquement 3 heures par jour, c’est de là que tout vient, tout vient des leçons de vie que vous tirez de vos luttes. Je pense néanmoins qu’il y a beaucoup de gens qui pensent d’une manière ou d’une autre que le but dans la vie est de vivre dans des draps de soie, se faire faire les orteils pendant que quelqu’un laisse tomber des raisins dans leur bouche, mais ce n’est pas ce que je veux, ce n’est pas ce qui rend heureux. (…) Cette personne ne sera jamais heureuse, elle va s’ennuyer et déprimer jusqu’à la mort.

Moi je ne veux pas de ces raisins ni qu’on ne me peigne les orteils ni rester à dormir dans un lit. Je dois faire quelque chose, il faut que je sois stimulé. L’organisme humain, l’animal que nous sommes a besoin d’une stimulation constante car il a toujours évolué en essayant de trouver de la nourriture et de fuir les ennemis et se trouver à l’abri des éléments et d’essayer de survivre. C’est une grande joie que vous avez de prendre soin de vos enfants afin que vous puissiez les protéger contre les éléments, les ennemis et que vous les nourrissiez.

Et c’est aussi une grande tristesse que d’observer un défaitiste ; un gars de 43 ans qui vit dans le sous-sol de ses parents, haïssant le monde entier. Il est comme un bébé qu’on nourrit d’aliments merdiques que ce soit sous forme de nourriture ou sous forme de pensées et d’idées. Cet enfant développe ces horribles schémas de comportement autodestructeurs qui vont le conduire dans des voies de garage d’où il ne sortira jamais. Il ne pourra que faire œuvre de violence en tirant sur les autres par exemple parce que c’est le monde dans lequel on vit maintenant. Tous ces gens ont été nourris d’idéologies idiotes qui leur ont fait croire que le but ultime de la vie était d’atteindre le confort. Au contraire, je pense qu’on est censé chercher à apprendre des leçons nouvelles, on est censé chercher à réaliser des tâches difficiles qui amèneront à des accomplissements et un dépassement de soi-même.

C’est pour cela que je me suis même mis au yoga. À travers ces nouveaux exercices difficiles de 90 minutes, quand je mets à somnoler les 20 dernières minutes et que la seule chose que j’ai envie de faire est de me barrer de là, je n’ai pas vraiment envie de me donner à 100%. Ben, je pourrais tricher et jouer la montre, mais je ne le ferai pas. Je me force tout de même et quand l’instructrice dit « Namaste » et quand mon tapis de yoga est trempé, je suis fier de moi, car je vais passer une bonne journée. (…) Et je vais me forcer à le refaire le lendemain.

Passer son temps devant la télé, passif, bonjour la dépression, parce qu’on ne fait rien, vous vous sentez comme une m*rde, c’est pas comme cela que nous, êtres humains, sommes faits. Nous sommes le résultat de plusieurs milliers d’années d’évolution de chasseurs et de cueilleurs. Le système de récompense est profondément ancré dans notre ADN. Si vous ne respectez pas cela, si vous ne respectez pas le mécanisme du bonheur et de l’épanouissement : camaderie, amour, amitié, famille, se dépasser, lutter, apprendre, se tester ; vous n’atteindrez pas la satisfaction. »

Un très bon discours qui montre l’importance d’un stress contrôlé, de l’hormèse comme le jeûne, le sport pour se dépasser et atteindre une vie pleinement satisfaisante… C’est le manque qui nous force à nous dépasser et atteindre une profond sentiment de satisfaction. Comment décrire ce sentiment indescriptible de boire une gorgée d’eau après trois jours de jeûne sec ?

Le confort est un important, mais pas trop. Forcez-vous à vous dépasser. Jeûnez, marchez, faites du sport, expérimentez des choses nouvelles, mangez des mets différents, sortez de votre confort intellectuel… Renouvelez-vous  et vous sortirez de la dépression et vous atteindrez un profond sentiment de satisfaction et d’estime de vous-même !

Le jeûne, est l’inconfort extrême. La guérison, la santé qui suit une bonne alimentation après le jeûne est la récompense suprême ! Pour parler du jeûne et du renforcement de l’organisme sur FB, cliquez ici.