
Chacun a en lui un médecin. Tout ce qu’il doit faire, c’est l’aider à travailler. La plus grande force de guérison qui est en chacun de nous, est notre plus grande force pour aller mieux. Notre nourriture doit être notre médicament. Notre médicament doit être notre nourriture. Mais manger lorsque nous sommes malades, c’est nourrir notre maladie.
Hippocrate, le père de la médecine.
Le jeûne est l’action de se priver de manger/ et ou de boire pendant un certain temps. C’est une pratique que l’on retrouve depuis la nuit des temps ou presque, notamment en ce qui concerne les grandes religions. Néanmoins, nous nous intéresserons dans les lignes qui suivent à son usage dans un but thérapeutique, c’est-à-dire comment le jeûne est utilisé pour maintenir ou recouvrer la santé. Bien que ce soit un acte physique, c’est également un acte profondément spirituel qui nous réveille et nous recrée notre lien avec notre divinité intérieure. Vous pouvez donc l’utiliser dans vos périodes d’exercices spirituels, comme la méditation ou la prière.
En 2008, Walter Longo, professeur de 47 ans en bio-gérontologie et Biologie Cellulaire, et directeur de l’Institut de Longévité à l’Université de Californie du Sud (USC), a fait une découverte extraordinaire. Sachant comme nombre de scientifiques travaillant avec des animaux de laboratoires, que leur sous-alimentation permettent d’allonger leur durée de vie, ceci étant dû au manque de nutriments qui semble stimuler l’activité des mécanismes de réparation cellulaire, il eût l’idée de tenter de les soumettre à une sous-alimentation la plus drastique qui soit, c’est à dire un jeûne.
Avec son équipe, il décida d’appliquer à haute dose des pires poisons connus, les produits appliqués en chimiothérapie, à des souris pour voir si le jeûne pouvait influer sur leur résistance. Il leur injecte plus de trois fois la dose autorisée pour les humains. Le résultat est stupéfiant : après la chimiothérapie, les souris qui ont été nourries, meurent les unes après les autres. Au contraire, les souris issues des groupes qui ont jeûné deux jours avant la chimiothérapie, n’ont subi aucun dommage et sont en pleine forme. Après recherches, il explique alors ces résultats inattendus, par le fait que les cellules normales qui ont subi des millions d’années d’évolution, ont la capacité de modifier l’expression de leur gène dans des cas de stress, comme peut l’être le jeûne, alors que les cellules cancéreuses n’en ont pas la possibilité. Donc, elles meurent sous le coup de la chimiothérapie, tandis que les cellules saines et normales résistent à la diffusion de ce poison.
Pour ceux qui comprennent l’anglais, je vous invite à regarder cette petite vidéo du professeur Longo.
Je traduis l’un des points les plus importants :
Nous avons passé cinq ans, à travailler sur le cancer, à nous poser la question ce qui se passait au niveau des cellules cancéreuses, pour comprendre comment les cellules cancéreuses réagissaient. Nous avons découvert que des cycles de jeûne, rendait la vie difficile aux cellules cancéreuses, quand on appliquait la chimiothérapie.
Nous avons également découvert que le jeûne créait des conditions insupportables pour les cellules cancéreuses et encore plus surprenant, nous avons découvert que sans chimiothérapie, le jeûne faisait reculer le nombre de cellules cancéreuses. Souvent le jeûne sans chimiothérapie était aussi efficace ou presque aussi efficace qu’avec la chimiothérapie. Ceci n’est pas arrivé tout le temps, mais c’est arrivé avec un nombre multiple de cancers.

Souris ayant mangé avant la chimiothérapie

Souris ayant JEÛNE avant la chimiothérapie
Les résultats des recherches du professeur Longo nous confirment ce qui est connu au moins depuis l’Égypte et la Grèce Antique, c’est-à-dire que le jeûne favorise la guérison. Bien que la pratique du jeûne soit rare dans nos sociétés occidentales et occidentalisées, il n’a jamais été complètement oublié.
Prenons le cas du Dr Otto Buchinger. Né en 1878 à Darmstadt en Allemagne, à une époque où le retour à la nature (« Lebensreform ») était désormais à la mode. Médecin, il s’engage dans la Marine, qu’il doit quitter en 1917 suite à la contraction d’une septicémie, qui détruit ses articulations, car il ne pouvait marcher qu’avec difficulté. Les traitements conventionnels ne faisant pas d’effet, on lui conseille de rencontrer le Dr Riedlin de Freibourg, qui lui impose un jeûne thérapeutique. Le jeûne est un succès tel qu’il retrouve l’usage de ses membres. Cette expérience a naturellement changé sa vie et son regard sur la santé, et il crée en 1920, sa propre clinique spécialisé dans la cure de jeûne : la maintenant très célèbre clinique Büchinger à Witzenhausen, près du lac de Constance.
A peu près à la même époque, mais de l’autre côté de l’Atlantique, le romancier Upton Sinclair était arrivé aux mêmes conclusions que le Dr Büchinger. Il souffrait de façon chronique depuis des années de maux de tête persistants, de l’estomac et son appareil respiratoire était également mal en point. A la recherche d’une solution à ses problèmes de santé, il rencontre un jour, lors d’une randonnée à cheval une femme, éclatante et d’une forme pétillante, qui lui avoue qu’encore peu, elle était alitée depuis des années. Elle lui avoue qu’elle ne doit sa santé retrouvée qu’à un jeûne de 8 jours.
Intrigué, Sinclair décide de faire rapidement lui aussi l’expérience du jeûne. Il en ressort guéri : disparition de ses maux de tête, de ses problèmes intestinaux et de ses rhumes à répétition. Il en écrit un livre, the fasting cure (en anglais), fait suite à des articles qu’il avait publiés dans la presse concernant le jeûne thérapeutique quelques années auparavant. Vous trouverez ici néanmoins, une traduction du chapitre 2, intitulé : santé parfaite.
Des curieux ou des désespérés, qui avaient lu les articles de Sinclair ont également tenté de faire l’expérience afin de venir à bout de leurs souffrances physiques. Et beaucoup d’entre eux lui ont écrit afin de lui faire part de leurs rémissions ou guérisons totales. Ainsi, dans cet ouvrage, il comptabilise les cas de guérisons ou d’améliorations notables. Cela donne :
- 27 cas d’indigestions souvent liés à des crises nerveuses
- 5 cas de rhumatisme
- 8 cas de rhume
- 4 cas de tuberculose
- 14 cas de constipation
- 3 cas de mauvaise circulation sanguine
- 5 cas de maux de têtes chroniques
- 3 cas d’anémie
- 1 cas de scrofule (lésion d’altérations de la peau et des muqueuses avec gonflement des ganglions lymphatiques du cou susceptible de produire des tumeurs et des ulcères).
- 1 cas de bronchite
- 1 cas de syphilis
- 5 cas de maladie du foie
- 5 cas d’affaiblissement général
- 1 cas d’ataxie locomotrice
- 1 cas d’empoisonnement du sang
- 1 ulcère du pied
- 6 cas de neurasthénie
- 1 cas de sciatique
- 2 cas d’asthme
- 1 cas d’excès d’acide urique
- 1 cas d’épilepsie
- 1 cas de pleurésie
- 2 cas d’eczéma
- 1 cas de catarrhe bronchique
- 3 cas d’appendicite
- 1 cas de maladie de la vulve du cœur
- 1 cas d’empoisonnement du sang
- 1 cas de cancer
De mes lectures, notamment des ouvrages du Dr Herbert Shelton, et de sites consacré au jeûne thérapeutique, j’ai trouvé d’autres cas de guérison :
- Abcès dentaire
- Acné
- Acouphène
- Allergies aux acariens
- Angine
- Aménorrhée
- Arthrite
- Asthme
- Calcul rénal
- Cancer du sein, vessie
- Crohn, maladie de
- Diabète de type 2
- Eczéma
- Endométriose
- Fibrome utérin
- Fibromyalgie
- Gingivite et parodontite
- Goitre
- Hernie discale
- Herpès
- Kystes
- Lymphomes
- Paralysie
- Polyarthrite
- Psoriasis
- Sinusite
- vision
- zona
Les contre – indications absolues :
- Diabète de type 1 ( à faire absolument en milieu hospitalier)
- Grossesse (jeûne de plus de 24 heures)
- Boulimie, anorexie
- Maladies lourdes (comme cancers avancés ou tuberculose si potentiel énergétique insuffisant).
Je présente dans les lignes suivantes quelques exemples tirés du site http://jeune-et-sante.forumcanada.org/.
Guérison d’un grave problème articulaire
Témoignage de Lippizan, posté le 12 mars 2013 concernant une chondropathie fémoro-patellaire.
J’ai eu un accident au genou, qui a entraîné une inflammation du cartilage de la rotule (ils appellent cela une chondropathie fémoro patellaire, diagnostiquée au stade débutant) qui ne guérissait pas même au bout de 18 mois. Tous les spécialistes que j’ai vu me disaient qu’ils ne pouvaient rien pour moi.
J’ai fait 4 jeûnes à sec de 3 jours à intervalle de 15 jours entre, puis un long jeûne de 15 jours à l’eau sauf les premiers jours avec thé et infusions. Et à la suite de cela la guérison a commencé progressivement.
Guérison d’une blessure de 30 ans
À 60 ans, Charles décide de jeûner pour des problèmes intestinaux. Ayant participé à la guerre de Corée, trente ans plus tôt, il avait reçu dans la cuisse un éclat d’obus qui avait à jamais, pensait-il, insensibilisé sa jambe.
En jeûne, la vieille blessure s’est réveillée: Charles a ressenti, en plein jeûne, les mêmes malaises qu’au moment où il avait subi sa blessure, trente ans plus tôt. Cette douleur aiguë a duré quarante-huit heures. Après ces deux ‘jours du souvenir’, il a constaté avec surprise que la sensibilité de sa jambe était revenue.
Guérison d’un cancer du sein. Témoignage de Valérie H :
« Bonjour!
Heureuse de trouver cette discussion… Je commence un jeûne depuis 3 jours. J’ai un cancer du sein et après pas mal de démarches « alternatives », j’arrive à jeuner!!
Voilà, je suis « suivie » par un médecin mais je me sens un peu seule dans ma démarche!!! Je vais vous lire avec impatience…! »
Valérie jeûna 45 jours à l’eau, sauf à la 32e et 33e journée où elle prit des bouillons de légumes puis continua son jeûne uniquement à l’eau jusqu’à la 45e journée.
Cet après-midi (9 septembre 2012) nous reçûmes un message de Valérie qui est en réalimentation depuis plusieurs semaines maintenant. Elle écrit :
« Bonne nouvelle : plus de cancer, résultats super encourageants……! La tumeur est minime, d’ailleurs ils n’appellent plus tumeur (5mms/3mms) mais kyste vide et les analyses ne décèlent plus de malignité……
J’ai eu ces résultats vendredi. Je suis encore sous le choc, je ne savais pas que la rémission pouvait m’amener un choc!!!! Je reste prudente….ben oui je ne sais pas comment ça va évoluer et puis mon cas n’est pas une généralité. Le cancer est une maladie trop importante pour affirmer qu’un jeûne peut guérir. Donc je reste prudente!! Chaque « cas » est unique donc…. En tout cas après 2 ans de galère, je suis toute bizarre! je vais vivre sans couteau sur la tête!! Réapprendre à vivre……… »
Élimination par autolyse d’un fibrome utérin :
Sylvie Fardeheb, participante du site « Le JEÛNE thérapeutique » exécuta un jeûne de 43 jours pour éliminer trois fibromes utérins : un de 6 cm sur 4 cm. Un de 3 sur 3 cm et un de 4 sur 3 cm.
Le 29 mai 2010, Sylvie passa une échographie pour connaître les résultats. Elle écrit :
« Bonjour, je viens vous donner des nouvelles, ce matin j’ai fait mon échographie et le résultat est impressionnant. Il ne me reste qu’un petit cm du plus gros des fibromes sinon le reste a totalement disparu, c’est magique j’en reviens pas moi-même j’ai encore du mal à réaliser. »
Quelle fut la réaction de son médecin, qui n’était pas au courant du long jeûne de Sylvie ?
« La réaction de mon gynécologue, puisqu’il n’était pas au courant de mon jeûne, au moment de l’échographie a été d’abord de voir s’il ne s’était pas trompé de dossier.
Après avoir regardé 4 ou 5 fois il m’a regardé droit dans les yeux et on est resté comme ça pendant au moins 10 bonnes secondes. Je lui ai dit que j’avais jeûné pendant 1 mois ! Avec un air déconfit il a voulu m’étaler les risques d’un jeûne aussi long sur ma santé, je ne l’ai pas laissé finir il a dû se rendre à l’évidence et m’a félicité de mon courage et ma détermination avec quand même un regard désappointé. Je crois que je l’ai marqué à vie. »
Au mois de septembre 2010, soit 4 à 5 mois après son long jeûne, Sylvie devait exécuter un nouveau jeûne de 10 jours afin d’éliminer la partie du fibrome restant.
Mais peut-être puis-je parler succinctement de ma propre expérience? J’avais entendu parler du jeûne, au cours d’une soirée à Montréal où j’avais discuté avec un ingénieur français qui y vivait. Il nous avait raconté que le jeûne était l’expérience la plus extraordinaire qu’il avait jamais fait, et qu’il jeûnait 15 jours par hiver lors duquel il faisait de longues marches.
J’ai personnellement tenté l’expérience quelques années plus tard, en tentant un jeûne à l’eau pendant 16 jours il y a deux ans dans l’espoir de perdre du poids et de nettoyer une peau qui était affreuse et pour laquelle les produits exfoliants ne faisaient plus rien. Je peux vous dire que cette expérience a été tout bonnement extraordinaire et que j’y ais découvert mon Amérique à moi, mis le pied sur un nouveau continent.
Cette expérience m’a fait prendre conscience de réalités nouvelles en ouvrant mon champ de conscience et de possibilités comme je n’avais cru possible.
Il est vrai que c’est un peu dur les trois premiers jours, puis plus rien, mais entre le 4e et 5e jour, vous avez très mal par endroits ( c’est la crise d’acidose), puis les jours suivants, le grain de la peau s’affine et elle se magnifie, on dirait une peau de bébé et on entre dans un sentiment de calme absolu, de félicité, et on a une énergie colossale !
C’est un sentiment indescriptible, une expérience unique… Je le conseille fortement aux personnes sérieuses et motivées.
Un ami qui est venu me chercher à la gare alors que je venais de casser mon jeûne le matin me lance: « Mon dieu, on dirait que tu as fait un lifting et un peeling. »
Quand je dis que le grain de la peau s’affine progressivement, et qu’on retrouve une peau de bébé, je ne parle pas en métaphores! La peau se magnifie, se raffermit et bien que je n’ai pas l’âge d’avoir de rides, j’ai vu ma peau et mon corps s’embellir et se renforcer. Idem pour les cheveux, les ongles.
Pour ce qui est des aspects pathologiques, n’étant pas malade, je n’ai peux témoigner sur cette question, mais les changements vécus par ma personne me poussent à donner foi dans les témoignages que j’ai pu lire sur certains sites et dont je vous présenterais en dessous quelques exemples.
Comment le jeûne guérit-il le corps ?
Le corps possède trois carburants : les lipides, les protéines et le glucose. Ce dernier étant essentiel pour son fonctionnement ; le cerveau ne peut s’en passer. Après 24 heures de jeûne, le glucose dans le sang est épuisé. Alors, le glucose est créé par le corps lui-même à travers le foie, qui élabore du glucose, à partir des protéines et des graisses (lipides). C’est pour cela que l’on commence à maigrir. Ce substitut de glucose est appelé corps cétoniques.
Néanmoins, le corps ne recevant plus de carburant de l’extérieur, puise sur ses réserves. Et pour permettre au corps de survivre malgré l’arrêt d’alimentation, l’intelligence du corps élimine progressivement toutes les cellules et tissus malades ou de mauvaise qualité, tumeurs et autres déchets, afin de conserver et gérer au mieux les ressources corporelles pour les tissus sains. C’est pour cela, qu’on observe au bout de peu de jours de jeûne un affinement de la peau et de son grain. Les cheveux retrouvent leur élasticité, leur brillante et les maladies de peau commencent à disparaitre au bout de quelques jours seulement. Ce processus de mise à mort des cellules malades est nommé autolyse qui est un processus de nettoyage et de rajeunissement.
Selon Wikipédia, l’autolyse ou autophagie (du grec αυτο : « soi-même », et φαγειν « manger ») désigne une dégradation d’une partie du cytoplasme de la cellule par ses propres lysosomes. L’autophagie peut même aller jusqu’à inclure la destruction de la cellule elle-même, un processus appelé autolyse. Pour cette raison, les lysosomes sont parfois surnommés «sacs de suicide ». Sans autophagie, les organelles endommagées survivent, et les cellules deviennent moins efficaces. L’autophagie peut protéger contre la neuro-dégénérescence (comme dans le cas de la maladie d’Alzheimer), les infections virales et bactériennes, et le cancer. Dans cette situation, ils participent en quelque sorte au « nettoyage » de la cellule en éliminant les protéines et les organelles devenues non fonctionnelles.
Dans le cas du jeûne, plus il est prolongé dans le temps, puis l’intelligence du corps puisent dans les corps, afin d’éliminer les cellules malades. De ce fait, certaine pathologies installées dans le corps depuis des années ou des décennies auront parfois besoin d’un jeûne supplémentaire afin d’être totalement éradiquées.
Comment s’engager dans le jeûne ?
- La première chose à faire est de bien se renseigner afin de ne pas tenter cette expérience n’importe comment. Lisez sur la question, et regardez le reportage d’Arte qui est en lien à la fin de l’article. Le but est de bien fixer cette idée dans votre tête afin de rester concentré sur cette idée. Lisez des livres sur le sujet. Cet article de Libération est très intéressant.
- Vous pouvez mettre quelques jours avant de commencer le jeûne, en réduisant votre consommation progressivement, en sautant un repas, comme celui du soir. Ce que je vous conseille, c’est surtout d’arrêter totalement les sucres artificiels, et repas préparés. En effet, ils sont bourrés de sucres et qui vont donc stimuler votre faim.
- Sachez que les trois premiers jours sont les plus difficiles, mais ce n’est absolument insurmontable. Vous pouvez avoir des poussées de sensation de faim, mais cela s’arrête au bout de quelques heures.
- Entre le 3e et 5e jour, vous pouvez ressentir des douleurs par endroits. Encore une fois, c’est désagréable, mais ce n’est pas insurmontable. C’est normal. C’est ce qu’on appelle la crise d’acidose.
- Après , vous planez! Littéralement ou presque. Vous pouvez passez auprès de restaurants, de kebbab, regarder un documentaire sur les spaghettis bolognaise, cela ne vous fera rien. Vous planez, et vous vous sentez vraiment bien. Vous vous lèverez le matin avec une pêche qui vous donnera envie de faire un marathon. Le soir, vous aurez une bonne fatigue.
- Si vous ne vous sentez pas le courage de vous lancer dans un jeûne d’une semaine ou plus, je vous invite à essayer de jeûner 24 ou 36 heures et de recommencer régulièrement. Pourquoi pas une fois par semaine ?
Comment sortir du jeûne ?
Herbert Shelton, qui a supervisé des milliers de jeûnes, conseille de casser le jeûne sur autant de jour que vous avez jeûné ou plus. Ainsi, si vous avez jeûné 15 jours, il vous faudra ajouter progressivement vos aliments pendant 15 jours ou plus.
Le(s) premier(s) jour(s) , il vous faut avaler lentement, en mâchant bien un fruit de saison. Puis ajouter des crudités les jours suivants, puis des légumes cuits, et des fromages, pour terminer par la viande. Évitez naturellement les sodas, et même les jus de fruits, qui vont faire monter très vite votre insuline.
De plus, est sorti il y a plusieurs années un documentaire d’Arte sur la question : le jeûne une nouvelle thérapie. Vous le trouverez ici ou ici et je vous conseille très fortement de le voir pour en savoir plus. Il est très inspirant.
Je parlerai dans les prochains articles, d’autres types de jeunes, notamment le jeûne sec, le jeûne intermittent.
Bon courage à tous!
