Ces dernières semaines, les médias ont relaté de décés liés à des jeûne. Je profite donc de l’occasion de rappeler les conditions pour que le jeûne se déroule en toute sécurité…

- Le jeûne n’est jamais anodin. L’arrêt de l’apport de nourriture dans le cas d’un jeûne hydrique et d’eau dans le cas d’un jeûne sec provoquent un stress très important pour le corps. Ainsi, certaines fragilités inconnues jusqu’alors peuvent se révéler.
- Un organisme en carence alimentaire ne doit pas jeûner. Il est donc préférable d’apporter pendant plusieurs semaines une alimentation adéquate pour combler les carences de l’organisme. Un examen sanguin peut être souhaitable dans la perspective d’un jeûne long.
- Le jeûne doit être préparé par une montée alimentaire, afin d’apporter à l’organisme un maximum de nutriments pour subvenir au mieux lors de l’arrêt de l’alimentation.
- Jeûner de manière progressive. Il ne vous serait jamais venu à l’idée de faire un marathon du jour au lendemain. Ainsi, commencez par des jeûnes courts pour aider votre organisme à s’habituer au stress.
- Se renseigner sur les contre-indications du jeûne hydrique et sec. Par exemple, le jeûne sec est fortement déconseillé dans le cas de problèmes cardiaques ou de diabète de type 1.
- Ecouter son corps et lire la littérature. Certains symptômes sont tout à fait normaux dans le cas de jeûne longs ou prolongés. Certains ne le sont pas et sont le signe qu’il faut absolument rompre le jeûne.
- Ne pas essayer d’établir des records. Tous les organismes ne sont pas prêts à subir le stress d’un jeûne long.
- Le jeûne n’est pas un processus magique. Le jeûne thérapeutique peut avoir des résultats extraordinaires. Mais, il y a également des cas avérés de décès en jeûne, même en supervision médicale. Dans les années 60, aux Etats-Unis, il y a plusieurs décès enregistrés, la cause étant souvent la défibrillation cardiaque. Plus un jeûne est long, plus les risques sont importants en raison des réserves et du corps qui s’épuisent.
- Le jeûne est un processus catabolique (autophagie, apoptose). La réalimentation doit se faire absolument en protéines.
- Avant de vous lancer dans un jeûne prolongé ou long, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Si vous jeûnez tout seul, parlez-en à une personne de confiance qui peut vous donner son avis objectif sur votre état pendant le jeûne. Vous pouvez également en parler sur un forum de discussion sérieux.
Pour mieux connaître le jeûne, ses possibilités thérapeutiques, ses limites et ses contre-indications, allez ici.
Yelena, aucune théorie ne m’arrange. Milie et vous, vous vous posiez la question de savoir si la jeuneuse était vaccinée ou pas. Je remontais juste une info qui m’a été confirmée par le naturopathe en question car j’ai longtemps discuté avec lui au tel après les faits. Je sais très bien qu’une enquête en cours et je n’ai jamais dit que le vaccin avait un rapport avec son décès, laissons faire la justice.
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Merci Yelena pour ce rappel, tout cela porte du tord au jeune et c’est bien dommage alors que cela ferait tellement de bien à un grand nombre de personnes.
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Ce n’est peut-être pas la faute du jeûne, elle s’était fait vaccinée…
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Sauf qu’apparemment la jeûneuse n’était pas vaccinée.
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non c’est faux, j’ai eu le naturopathe au tel, je le connais trés bien et la jeuneuse s’est fait vacciner avant
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Je vous invite de faire attention à ce que vous dites, car il y a une enquête de police car une personne est décédée.
Avez-vous une preuve de sa vaccination comme une copie de son pass sanitaire ou le rapport d’autopsie ? Ou bien cette théorie vous arrange ?
Laissez-moi vous informer que dans les années 60, on faisait jeûner nombre d’individus pour des questions dobésité et que plusieurs décès de ce type ont été observés pendant des jeûnes longs… C’était particulièrement des décès par infarctus.
Extrait texte :
La recherche thérapeutique sur le jeûne à base d’eau a diminué après une période dans les années 1960 et au début des années 1970 où la méthode a été utilisée comme traitement de l’obésité, [21-24] en partie à cause des rapports de complications graves, y compris la mort, chez certains sujets à jeun [25 –30].
Pendant ce temps, il était courant de mettre en œuvre arbitrairement des jeûnes d’une durée de 60 jours ou plus [29, 31, 32] et d’administrer des composés chimiques pour faciliter les jeûnes prolongés. [25, 28, 33, 34].
De plus, les médecins et les chercheurs n’ont pas toujours dépisté les sujets pour les contre-indications, mis fin aux jeûnes en cas de complication ou réalimenté correctement les sujets, [25, 26, 28, 29] qui sont tous nécessaires pour la mise en œuvre sûre des jeûnes uniquement à l’eau [1–3 ]. Par conséquent, il est difficile de conclure si le jeûne à l’eau seule est intrinsèquement dangereux ou si les complications ont été causées par des pratiques de jeûne involontairement nocives.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5819235/
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Bsr Yéléna. Merci !
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Bonjour
La ‘ouvelle comme quoi une jeune personne est morte lors d’un jeûne est probablement une Fake New pour éloigner les gens du jeûne. Attention, ça va bientôt être catalogué comme secte !!
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