Harold Horwood, l’homme qui gagnait aux courses avec ses rêves

Extrait de son livre, La Conquête du Temps, que vous trouverez en vente ici, en format électronique.

« Octobre 1945 – La veille de la course du Cambridgeshire. C’était le premier rêve dont je me souvenais concernant les courses de chevaux. Dans mon rêve, je lisais un télégramme qui disait à peu près ceci : « Le nom du vainqueur de la grande course est, oui, qu’il n’en avait pas ».

Cela me semblait tellement ridicule que je ne l’ai même pas considéré comme sérieux. Néanmoins, au déjeuner avec mon frère, en parlant de la course de Cambridgeshire et je me suis souvenu du rêve, que je lui ai raconté. On a rigolé tous les deux, mais on a regardé dans le journal la liste des 28 partants pour voir si ce rêve pouvait avoir un sens. Nous avons conclu rapidement qu’il n’y avait rien qui semblait avoir lien avec mon rêve, mais quand le résultat des courses est venu quelques heures plus tard, nous fûmes très déçus : Esquire (le numéro 12) avait gagné la course à 40/1.

Note du traducteur : Esquire signifie écuyer.

Bien que mon frère ne partageait pas totalement mon opinion, j’ai tout de suite compris que mon rêve en disant : « Le nom du vainqueur de la grande course est, oui, qu’il n’en avait pas ! » m’avait bel et bien désigné Esquire (12) comme le vainqueur de la course. J’ai néanmoins décidé de faire plus attention à mes rêves et à leur interprétation dans le futur.

Note du traducteur : bien que le mot « Esquire » signifie écuyer, en Angleterre, pays de l’auteur, on donne le titre d’«écuyer» à la petite noblesse qui n’a pas de titre (donc qui n’a pas de nom). Le rêve était donc un jeu de mots.

J’ai aussi préparé mes courses en ouvrant des comptes de crédits auprès des bookmakers. Le rêve suivant est venu à moi la veille du tournoi d’Oaks en mai 1946. Dans celui-ci, j’ai vu distinctement une liste de trois noms énumérés sur trois lignes :

1) Goodwin Sands
2) Steady Aim
3) Je n’arrivais à me souvenir du nom.

Je supposais que cela signifiait le 1er, le 2nd et le 3e de la course. Steady Aim était bien listé dans la course d’Oaks, mais rien en ce qui concernait Goodwin Sands. Je ne savais pas si un tel cheval existait bel et bien, alors je me suis dit que peut être, il s’agissait d’un nom symbolique. J’ai donc joué « gagnant » sur l’un des chevaux qui me semblait avoir un lien avec la mer. Il n’était même pas placé.

Par contre, j’ai joué « placé » sur Steady Aim pour une petite mise. Il a gagné la course à 7/1. Ce qui est encore plus étrange par rapport à ce rêve, est que quelques jours plus tard, j’ai lu dans le journal, une victoire du cheval Goodwin Sands sur une course mineure !

Le rêve suivant était plus catégorique. Il a eu lieu le 7 octobre 1946. Ce matin là, j’ai été réveillé par un cri qui phonétiquement ressemblait à Sehoney et je l’aurais écrit comme cela. Sur ma table de chevet, se trouvaient deux listes des partants composant le Double de l’Automne : la Cesarewitch pour dans deux semaines plus tard, et la Cambridgeshire, quatre semaines plus tard.

En cherchant dans la liste, un nom correspondant au son qui m’avait réveillé, je trouvais Sayani qui courrait sur le Cambridgeshire et j’étais certain qu’il s’agissait bien de ce cheval-là. J’ai donc joué gagnant en misant en Ante-post à 40/1. Il y avait 34 chevaux partants. D’ailleurs, tout à fait par hasard, j’ai noté qu’il avait couru deux courses mineures peu de temps après mon rêve, et qu’il avait gagnées. Donc avec la course de Cambridgeshire, cela faisait trois victoires de suite. J’ai gagné 200£ (livres Sterling) avec ce rêve, comme le prouve les reçus.

Note du traducteur : « Placé » signifie arrivé dans les trois premiers. Si vous avez joué placé, et votre cheval l’est effectivement, vous gagnez.

De plus, dix jours à peu près avant la course du Manchester November Handicap, en novembre 1946, j’ai rêvé du nom Las Vegas. Et, à nouveau le matin de la course, il m’est venu un flash me présentant les lettres L-V-G, qui me semblait être une confirmation de mon rêve précédent. J’ai donc joué 40£, et ai gagné 800$£. Il y avait 23 partants et celui-ci a gagné avec une côte de 20/1.

Donc, en l’espace de quelques semaines, j’ai gagné plus de 1000£ en voyant dans mes rêves les gagnants de deux courses consécutives. Les reçus de jeu et les reçus de versements bancaires prouvent tous l’authenticité des faits ».

Comment un ingénieur en electricité anglais a gagné des centaines de fois aux courses de chevaux en rêvant des courses à l'avance

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