Le Dr Peter Attia, spécialiste du jeûne et de la longévité, a récemment exprimé une déception.
Dans une vidéo intitulée « pourquoi vous devriez associer des exercices de force à votre jeûne intermittent », il rapporte qu’il a observé pour lui-même et un de ses patients depuis la pratique du jeûne intermittent une augmentation de la masse grasse et la perte du muscle.
Pour son patient, il l’explique par le fait que celui-ci ne fasse QUE de la marche et des exercices de yoga pendant son jeûne. En ce qui le concerne, Peter Attia qui fait du 20/4, considère que le problème vient probablement du fait qu’il fasse son entrainement le matin et qu’il ne mange que le soir. Or, comme on le sait, il est reconnu qu’il faille se réalimenter rapidement après un exercice de musculation pour éviter le CATABOLISME MUSCULAIRE.
Voici le célèbre tableau du Dr George Cahill, spécialiste du diabète qui a étudié le jeûne long sur des centaines de jeûneurs. Comme vous pouvez le voir, le corps en jeûne PUISE dans le muscle jusqu’à la 36e heure. D’où la perte de muscle… Il est donc nécessaire de se soumettre à des exercices de force (ou de résistance) pour générer de l’hormone de croissance et permettre un anabolisme musculaire.

Lors d’un jeûne long, qui va au-delà de la cétose, le corps puise comme vous savez dans la graisse, sous forme de corps cétoniques. Donc pourquoi associer alors des exercices de résistance ? Ben parce que l’exercice va générer de l’HORMONE DE CROISSANCE, et donc favoriser la construction musculaire.
Donc, le Dr Jason Fung avait bien raison quand il disait que le jeûne ne faisait pas perdre du muscle. Mais il parle de jeûne long (après cétose) et non de jeûne intermittent…
Voici l’évolution de la production de l’hormone de croissance suite à un jeûne long de 40 jours. Regardez le tableau suivant, la colonne concernant l’hormone de croissance qui est la 3e à partir de la droite. On voit une AUGMENTATION de l’hormone de croissance jusqu’entre le 26 et 33e jour où elle diminue fortement ; ce qui correspond probablement à la CHUTE DU METABOLISME.


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