Je viens de jeûner à sec 72 heures et j’aimerais aller jusqu’à 101 heures. Est-ce dangereux ?

Bonjour, dans une heure et trente minutes, mon corps et mon esprit auront enduré 72 heures de jeune sec. Je souhaiterais atteindre 101 heures de jeûne sec. Mais, je vous avoue que j’ai un peu peur car mon organisme est maintenant au ralentit. Ce qui me rassure c’est que je vais toujours uriner plusieurs fois par jour. Pourriez-vous m’indiquer les premiers signes annonciateurs d’un danger potentiel qui me ferait rompre le jeûne.

Merci pour vos réponses.

 

Mes félicitations pour vos 72 heures de jeûne sec que vous atteindrez dans une heure! Vous êtes fatigué, c’est normal puisque vous n’avez ni mangé, ni bu depuis 3 jours. Si vous voulez persister, il vous faut rester dans un endroit frais et au repos. Votre corps fonctionne sur ses réserves et puisent l’eau dont il a besoin dans vos cellules graisseuses. Le jeûne sec est un état de repos. Donc, ménagez-vous.

 À votre question de savoir si vous êtes en danger, je ne peux vous répondre comme cela, tout d’abord parce que je n’ai pas idée de  votre paramètres physiologiques et en plus parce que je ne suis pas médecin. Si vous n’avez pas de maladie cardiaque ou rénales, quelques jours de jeûne sec ne sont pas dangereux, à condition de respecter les prérogatives. Il faut comprendre que c’est le processus très efficace d’un point de vue thérapeutique, mais également très stressant pour l’organisme. Le stress est très bien pour l’organisme d’un point de vue hormétique, c’est-à-dire en procédant par étapes. Mais, il ne faut absolument pas chercher à se dépasser plus que de raison.

Mon opinion est qu’il faut éviter de battre les records. Votre corps a ses limites et elles ne peuvent qu’être repoussées qu’à travers un processus par étapes. Si je vous invitais à courir 40 km au marathon sans entrainement, vous trouverez l’idée ridicule et dangereuse. Vous trouverez plus logique de courir une dizaine de km par semaine et de progressivement augmenter la distance parcourue. C’est pareil avec le jeûne sec. À votre nom de famille, je suppose que vous êtes musulman, et donc que vous jeûnez probablement déjà à sec 30 jours chaque année lors du Ramadan. Néanmoins, il est nécessaire de ne pas vous pousser votre corps à des limites. En Russie, il y a des jeûneurs qui s’abstiennent d’eau et de nourriture pendant 10 jours ou plus, mais ils ont habitué leur corps à la déshydratation, et ce dernier s’est donc habitué et s’est modifié en conséquence. Ils en arrivent à ce niveau après plusieurs années.

Donc, à votre place, je romprais le jeûne et je jeûnerai à nouveau dans quelques semaines avec un nouvel objectif. Si vous ne vous semblez plus à l’aise comme vous le dites, suivez votre intuition, et rompez votre jeûne. La peur n’est pas un signe de faiblesse, elle vous rappelle vos limites.

Il y a également des signes que vous devez observer. Il s’agit notamment de votre niveau de déshydratation. Si vous produisez plus de salive, il faut immédiatement rompre le jeûne. Regardez si votre peau à toujours la même élasticité. Quand vous pincez la peau de votre main, elle doit revenir à son état initial. Sinon, vous êtes en déshydratation, et vous devez rompre votre jeûne. Autre chose, si vous sentez les battements de votre cœur, c’est que le stress est trop important, il vous faut donc rompre le jeûne.

Pour ce faire, prenez une bouteille d’eau fraîche de préférence d’1,5 l que vous boirez en deux heures. Il vous faut donc boire en petite quantité, pour laisser l’eau pénétrer vos cellules. De plus, il se peut que le simple fait de boire vous fasse mal, parce que votre gorge est asséchée. Donc, faites les choses de façon progressive.

Je suis en train de terminer mon livre sur le jeûne qui traite beaucoup du jeûne sec et j’écrirai des articles sur ce sujet quand le livre sera terminé. À  titre personnel, je n’ai jamais jeûné à sec plus de 98 heures. Après mon livre, je vais tenter un jeûne sec d’au moins 100 heures.

Notre conscience crée notre réalité : l’expérience du riz

Masaru Emoto  est un diplômé japonais en relations internationales. Il est également titulaire depuis 1992 d’un diplôme en  médecine alternatives de l’université indienne Open International University for Alternative Medicine.

En 2004, il fait une expérience. Il met dans trois bocaux identiques une quantité de riz identiques. Il soumet le premier bocal à des images, des mots d’amour.  Le second est soumis à des images et des pensées de haine, de mépris, des insultes. Pour ce qui est du troisième bocal, il ne fait rien. Emoto réitéra le rituel tous les jours pendant 30 jours. A la fin de l’expérience, il compara les trois bocaux. Le bocal qui avait reçu des mots d’amour avait un riz qui n’avait pas réellement changé en 30 jours. Il avait un bel aspect, et une bonne odeur. En revanche, le bocal qui avait reçu les insultes était noirci par la pourriture, recelait des champignons et sentait le pourri. Le dernier bocal ressemblait au second.

Quand Emoto a annoncé les résultats de son expérience, il a reçu de nombreuses critiques de la part de la communauté scientifique qui a déclaré cette expérience nulle et non avenue. Néanmoins, deux femmes anglaises ont réitéré l’expérience de Masaru Emoto. Le 21 février 2015, elles mettaient une quantité identique de riz cuit dans trois jarres identiques également. En mettant le riz dans le premier bocal, elles lui dirent : « Je t’aime ». Dans le second : « Je te déteste ». Dans  le troisième, rien ne fut dit. Tous les jours ou presque, elles s’adressèrent aux bocaux selon la qualité de l’étiquette. Elles obtinrent les mêmes résultats que Masaru Emoto.

Vous trouverez l’expérience (en anglais) à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=kUVKFWomNHs

Il est souvent dit que cela prouve le pouvoir des mots. Mon opinion est que cela va beaucoup plus loin. Cette expérience prouve surtout le pouvoir de la conscience. Les mots s’ils sont accompagnés de la qualité de la conscience, c’est-à-dire de l’émotion qui les accompagnent crée la réalité qu’ils contiennent. Cette expérience est une puissante preuve que la conscience crée la réalité. Quand vous éduquez vos enfants, rappelez-vous de cette expérience. Bénissez vous, votre famille, vos amis, votre quartier, vos voisins, votre pays… Dites-vous à vous-même des mots gentils, aimez-vous et arrêtez de vous haïr et de culpabiliser. Vous ne faites qu’empirer la situation.

C’est bien ce que dit Neville Goddard affirme : les sentiments et émotions que nous entretenons dans notre conscience manifestent dans notre l’équivalent de ce qu’ils sont. Le secret, c’est le sentiment.